« Pierre Vastel (1889) » : différence entre les versions
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Il est le fils de Ferdinand Vastel, charpentier à la mairie d'Équeurdreville , et d'Eugénie Vasselin, ménagère. | Il est le fils de Ferdinand Vastel, charpentier à la mairie d'Équeurdreville, et d'Eugénie Vasselin, ménagère. | ||
Pierre Vastel se marie à Équeurdreville le [[27 octobre]] [[1914]] avec Gabrielle Michel puis en seconde noce, toujours à Équeurdreville le [[25 octobre]] [[1919]] avec Léonie Lesage soeur de [[Marie Lesage]]. Il habite au lieu-dit le « Tôt-Neuf » à Équeurdreville, où il est employé communal, chef fossoyeur et gardien du cimetière. | Pierre Vastel se marie à Équeurdreville le [[27 octobre]] [[1914]] avec Gabrielle Michel puis en seconde noce, toujours à Équeurdreville le [[25 octobre]] [[1919]] avec Léonie Lesage soeur de [[Marie Lesage]]. Il habite au lieu-dit le « Tôt-Neuf » à Équeurdreville, où il est employé communal, chef fossoyeur et gardien du cimetière. | ||
En juin [[1940]], il entre en contact avec [[Henri Corbin]], responsable du Parti communiste, et participe à la constitution de petits groupes de patriotes affiliés à cette organisation clandestine. Une part de l’activité de Pierre Vastel est consacrée à l’impression et à la diffusion d’écrits patriotiques et antinazis ; [[Juliette Defrance]] procure la ronéo. Il cache des armes et le matériel d’imprimerie dans un caveau du cimetière. Il assure aussi l’hébergement de militants illégaux, notamment [[Louis Canton]], dit «Henri», [[Roger Bastion]] dit «Louis», [[Alfred Bizet]] dit | En juin [[1940]], il entre en contact avec [[Henri Corbin]], responsable du Parti communiste, et participe à la constitution de petits groupes de patriotes affiliés à cette organisation clandestine. Une part de l’activité de Pierre Vastel est consacrée à l’impression et à la diffusion d’écrits patriotiques et antinazis ; [[Juliette Defrance]] procure la ronéo. Il cache des armes et le matériel d’imprimerie dans un caveau du cimetière. Il assure aussi l’hébergement de militants illégaux, notamment [[Louis Canton]], dit «Henri», [[Roger Bastion]] dit «Louis», [[Alfred Bizet]] dit « Albert ». | ||
Vers juillet [[1941]], il met en place un comité du Front national, large mouvement initié dans la Manche par [[André Defrance]], et qui regroupe des partisans venus d’horizons politiques divers. | Vers juillet [[1941]], il met en place un comité du Front national, large mouvement initié dans la Manche par [[André Defrance]], et qui regroupe des partisans venus d’horizons politiques divers. | ||
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* « Vastel Pierre, Léon, Paul », notice biographique, Le Maitron, site internet, consulté le 4 mai 2019 [http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article167820 ''( | * « Vastel Pierre, Léon, Paul », notice biographique, Le Maitron, site internet, consulté le 4 mai 2019 [http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article167820 ''(lire en ligne)'']. | ||
== Articles connexes == | == Articles connexes == | ||
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Version du 29 janvier 2021 à 19:33
Pierre Vastel, dit «Paul», né à Équeurdreville le 27 février 1885 et mort à Saint-Lô le 1er octobre 1942, fusillé, est un résistant de la Manche.
Biographie
Il est le fils de Ferdinand Vastel, charpentier à la mairie d'Équeurdreville, et d'Eugénie Vasselin, ménagère.
Pierre Vastel se marie à Équeurdreville le 27 octobre 1914 avec Gabrielle Michel puis en seconde noce, toujours à Équeurdreville le 25 octobre 1919 avec Léonie Lesage soeur de Marie Lesage. Il habite au lieu-dit le « Tôt-Neuf » à Équeurdreville, où il est employé communal, chef fossoyeur et gardien du cimetière.
En juin 1940, il entre en contact avec Henri Corbin, responsable du Parti communiste, et participe à la constitution de petits groupes de patriotes affiliés à cette organisation clandestine. Une part de l’activité de Pierre Vastel est consacrée à l’impression et à la diffusion d’écrits patriotiques et antinazis ; Juliette Defrance procure la ronéo. Il cache des armes et le matériel d’imprimerie dans un caveau du cimetière. Il assure aussi l’hébergement de militants illégaux, notamment Louis Canton, dit «Henri», Roger Bastion dit «Louis», Alfred Bizet dit « Albert ».
Vers juillet 1941, il met en place un comité du Front national, large mouvement initié dans la Manche par André Defrance, et qui regroupe des partisans venus d’horizons politiques divers.
À la fin de 1941, Pierre Vastel intègre les FTP, formation de combat du Front national. Ses qualités de courage et de dévouement le désignent comme chef de section avec le grade de sous-lieutenant. En juin 1942, il participe à l’incendie de matériaux appartenant à l’armée d’occupation, entreposés à l’entreprise Grouard à Cherbourg, ainsi qu’à la destruction d’autres stocks allemands près de la cité Chantereyne.
Il est arrêté le 14 août 1942 à Équeurdreville et est emprisonné à Cherbourg, puis à Saint-Lô où, le 18 septembre suivant, il est condamné à mort par le tribunal militaire allemand (FK 722) de Saint-Lô. Il est fusillé le 1er octobre 1942 à Saint-Lô.
Sources
- Archives d'André Defrance
- « Vastel Pierre, Léon, Paul », notice biographique, Le Maitron, site internet, consulté le 4 mai 2019 (lire en ligne).