Actions

Pierre Sivard de Beaulieu

De Wikimanche

La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Pierre Sivard de Beaulieu.

Pierre Louis Antoine Sivard chevalier de Beaulieu, né à Valognes le 1er septembre 1767, mort à Paris le 26 mars 1826, est un homme politique de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Charles Sivard de Beaulieu (1742-1810), maire de Valognes de 1790 à 1791, et d'Angélique Héraut de Coudray.

Quoique monarchiste, il embrasse les idées révolutionnaires modérées qui lui valent d'être arrêté à la chute des Girondins. Incarcéré à Valognes avec son père, il évite la guillotine grâce à la chute de Robespierre et est libéré. Les électeurs de la Manche l'envoient le 24 germinal an V au Conseil des Cinq-Cents, où il prend parti pour les Clichyens, son élection étant annulée le 18 fructidor. Après le 18 brumaire an VIII, on lui propose le poste de préfet du Leman mais préfère une nomination comme administrateur des monnaies le 6 germinal an VIII, poste qu'il conserve jusqu'à sa mort, et il reçoit la Légion d'honneur le 14 brumaire an XIII.

Il entre à la Société nationale académique de Cherbourg en 1817. Il est élu le 20 octobre 1818 député de la Manche, siégeant au sein de l'opposition libérale. Témoin de la tentative d'attentat contre Casimir Périer et Benjamin Constant, il soutient la demande de Camille Jordan pour une justice rapide. Il vote contre les deux lois d'exception et contre le nouveau système électoral. Il est ensuite battu par Victor Avoyne de Chantereyne dans le 4e arrondissement de la Manche (Valognes) le 13 novembre 1822, et le 25 février 1824.

Parent de Charles-François Lebrun, dont il épouse une nièce en 1793, Henriette Le Brun ([[-1836), future comtesse de Rochemont, qui lui donne cinq enfants, il s'occupe de travaux agricoles dans ses propriétés à Valognes et devient correspondant du conseil d'agriculture près le ministère de l'Intérieur. Cofondateur de la Société pour l'amélioration des prisons, il est membre de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale et de celle de l'enseignement élémentaire.

Henriette Le Brun, sa femme.

Il meurt d'une rupture au foie.

Il est le père de Ernest Sivard de Beaulieu, maire de Carentan et conseiller général de la Manche.

Sources

  • Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie,
  • M. le baron Degérando, « Notice sur feu M. Sivard de Beaulieu, membre du Conseil d'administration de la Société d'encouragement », Le bulletin d'encouragement pour l'industrie nationale
  • Dictionnaire des parlementaires

Articles connexes

Lien externe