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Fils de Nicolas Jurczyszyn, émigré polonais naturalisé en [[1925]] et d'Esther Delacour, il est le frère de [[Gustave Jurczyszyn|Gustave]], résistant, fusillé à Saint-Lô le [[21 novembre]] [[1942]].  
Fils de Nicolas Jurczyszyn, émigré polonais naturalisé en [[1925]] et d'Esther Delacour, il est le frère de [[Gustave Jurczyszyn|Gustave]], résistant, fusillé à Saint-Lô le [[21 novembre]] [[1942]].  


Le [[15 avril]] [[1943]], il est appelé à partir pour le [[STO dans la Manche|Service du travail obligatoire]]. Réfractaire, il rejoint les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) du groupe « 14 Juillet » à Paris puis un maquis des environs de Dijon (Côte-d'Or)
Le [[15 avril]] [[1943]], il est appelé à partir pour le [[STO dans la Manche|Service du travail obligatoire]]. Réfractaire, il rejoint les [[Francs-tireurs et partisans français|Francs-Tireurs et Partisans Français]] (FTPF) du groupe « 14 Juillet » à Paris puis un maquis des environs de Dijon (Côte-d'Or)


Il est arrêté le [[23 septembre]] 1943 au palais des sports de Dijon par la Sipo-SD lors du démantèlement du maquis.
Il est arrêté le [[23 septembre]] 1943 au palais des sports de Dijon par la Sipo-SD lors du démantèlement du maquis.

Version du 14 avril 2021 à 10:18

Pierre Jurczyszyn, né à Gatteville le 15 mai 1922 et mort fusillé le 2 février 1944, est un résistant de la Manche.

Biographie

Fils de Nicolas Jurczyszyn, émigré polonais naturalisé en 1925 et d'Esther Delacour, il est le frère de Gustave, résistant, fusillé à Saint-Lô le 21 novembre 1942.

Le 15 avril 1943, il est appelé à partir pour le Service du travail obligatoire. Réfractaire, il rejoint les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) du groupe « 14 Juillet » à Paris puis un maquis des environs de Dijon (Côte-d'Or)

Il est arrêté le 23 septembre 1943 au palais des sports de Dijon par la Sipo-SD lors du démantèlement du maquis.

Transféré de la prison de Dijon à celle de Fresnes (Val-de-Marne) le 11 janvier 1943, il est condamné à mort le 27 janvier 1944 par le tribunal allemand de Paris pour des actes de franc-tireur .

Il est fusillé par l'ennemi, en un lieu non précisé puis inhumé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

Hommages

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Gatteville-le-Phare et celui de l'école normale d'instituteurs de Saint-Lô.

Source