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Pierre Hamel (1950)

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Pierre Hamel

Pierre Hamel, né à Cherbourg le 24 avril 1950 [1], est un écrivain et poète de la Manche, pharmacien-herboriste de profession.

Biographie

Son grand-père paternel, Auguste Hamel (1877-1963), maire de Saint-Pierre-Église de 1925 à 1947, inaugure, le 23 avril 1933, en compagnie de différentes personnalités, le monument à l’Abbé de Saint-Pierre. Pierre Hamel est le petit-neveu de Charles Hamel [2] (1873-1953), personnalité intellectuelle de la Manche, membre titulaire de la Société nationale académique de Cherbourg.

Pierre Hamel passe son enfance, puis son adolescence, rue du Val-de-Saire à Cherbourg, tout près de l’hôpital Pasteur où il est né. Il effectue et termine ses études primaires puis secondaires dans cette ville, à l’institut Saint-Paul et au lycée Victor-Grignard. Il obtient un bac Sciences Expérimentales en 1967 et un bac scientifique C en 1968. Il passe toutes ses vacances de jeunesse à Diélette, hameau où des descendants, Jean Jacques Victor Chesnel et Louis François Chesnel, de ses ancêtres du côté maternel, exercèrent le métier de marin-pêcheur. Diélette inspire nombre de ses poèmes.

Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de notaires du côté paternel, il poursuit à Caen (Calvados) ses études de pharmacie qu’il achève par la soutenance en 1979 d’une thèse d’université à Paris V, après avoir obtenu en 1977 une licence ès lettres section philosophie à la Sorbonne. Un de ses grands-oncles, Edmond Hamel (1871-1920), trésorier de l’association du Bouais-Jan et ami de François Énault, a exercé son métier de pharmacien au 1 rue du Château à Cherbourg.

Pierre Hamel a été titulaire de pharmacie tout en exerçant l’herboristerie, à Granville, de 1980 à 1987, puis à Conflans-Sainte-Honorine, de 1989 jusqu’en 2018, année de son départ en retraite à Cherbourg.

Distinctions

  • Premier prix de thèse (1980) de l’Université René-Descartes de Paris pour Le remède et l’apparence.
  • Prix Maïse Ploquin-Caunan et Docteur Jacques Perdrizet (1989) de la Société des Gens de Lettres pour Une larme pour vivre.
  • Prix Gaston Bourgeois (1994) de la Société des Poètes Français pour Un brouillard cendré.
  • Grand Prix Pierre Corneille [3] (1999) de la Société des Écrivains Normands pour Une musique blonde.
  • Prix Edmond Haraucourt (2000) de la Société des poètes français pour Au souffle du nordet, poésies françaises avec variations en normand de René Saint-Clair, Praêchi du Rhaôs-Cotentin.
  • Prix du Récit (2001) de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon pour sans moufter.
  • Prix Claude Syl (2004) de l’Académie de Marseille pour Des galets blanc-gris.
  • L’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen a distingué[4] (2005) Faôt s’ardréchi ! René Saint-Clair, le dernier trouvère en langue normande ?
  • Prix (2008) Défense de la langue française–Toulouse pour Les Carnets d’un apothicaire.
  • Prix Pierre Benoit [5] (2010) de l’Académie française pour Promenades poétiques dans l’œuvre de Pierre Benoit.
  • Prix d’Académie (2013) de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse pour Un écrivain Hors commerce.
  • Médaille de vermeil (2015) de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras pour Mosaïque d’un poulet sans tête.
  • Médaille d’or (2017) de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras pour Biédal.
  • Prix Wilfried Lucas (2021) et prix Luc Vuagnat (2021) de la Société des Poètes et Artistes de France pour Les pierres du musoir.

Publications

  • Le remède et l’apparence, essai philosophique, Éditions d’Aujourd’hui, 1981.
  • Vivre cool, vie pratique, Hermé, 1989.
  • Une larme pour vivre, poèmes, Dominique Bedou, 1989.
  • Un brouillard cendré, poèmes, La Bartavelle, 1993.
  • Je réussis dans mon commerce, vie pratique, Les Éditions d’Organisation, 1997.
  • Une musique blonde[6], poèmes illustrés de treize huiles sur toiles de Yockis, La Bartavelle, 1998.
  • Un manuscrit par la poste, lettres, GabriAndre, 1998.
  • Au souffle du nordet, poésies françaises avec variations en normand de René Saint-Clair, Praêchi du Rhaôs-Cotentin, Gerbert, 2000.
  • sans moufter [7][8], roman, préface de Charles Le Quintrec, illustration de couverture : Yockis, Isoète, 2002.
  • Des galets blanc-gris, poèmes, Scripta, 2003.
  • Faôt s’ardréchi ! René Saint-Clair, le dernier trouvère en langue normande ?[9][10][11][12], étude régionaliste, Cheminements, 2004.
  • flash k.-o., poèmes, préface de Charles Le Quintrec, le dormeur du val, 2006.
  • Les Carnets d’un apothicaire, dictionnaire, préface de Charles Le Quintrec, Publibook, 2008, réédité chez Dualpha en 2017.
  • Promenades poétiques dans l’œuvre de Pierre Benoit, critique littéraire, le dormeur du val, 2009.
  • Un écrivain Hors commerce, autobiographie, illustration de couverture : Yockis, le dormeur du val, 2012.
  • Mosaïque d’un poulet sans tête, poèmes, La Compagnie Littéraire, 2015.
  • Biédal, florilège de poèmes, Le Vert-Galant éditeur, 2015.
  • Les Blouses Blanches sur le pavé[13], Les Carnets d’un apothicaire II, Dualpha 2017.
  • Les pierres du musoir, Éditions Thierry Sajat, 2021.

Dans les revues

Pierre Hamel a été publié dans de nombreuses revues, notamment L'Agora, L'Albatros, Feuillets artistiques et littéraires, Gros Textes, Rétro Viseur, L'Étrave, Bulletin du Groupement des Écrivains Médecins, Les Cahiers du détour, La Cigogne (Belgique), Poésie et Propos entre amis, L'aéro-page, passage d'encres, Polaire (Éditions GabriAndre), Inédit Nouveau (Belgique), Les Lettres Normandes, Traversées (Belgique), Comme en poésie, Les Hésitations d'une mouche, Bleu d'encre, Portique, L'Estracelle (Bulletin d'information de la Maison de la Poésie du Nord-Pas-de-Calais), Les Cahiers du Ru (Italie), Les Nouveaux Cahiers de l'Adour, Les Cahiers des Amis de Pierre Benoit, La Lettre des Poètes en Berry, Art et Poésie.

Ouvrage connexe

  • René Saint-Clair : Mots-d’écrits à un Nouormaind, lettres en langue normande adressées à Pierre Hamel avec traductions en français, Le vert-Galant, 2011.

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 000509 dressé le 26 avril 1950 à la mairie de Cherbourg.
  2. Jean-Louis Marsset, Les Hamel de Saint-Pierre, 76 p., 3ème édition, février 2004, et 88 p., 4e édition, juillet 2017. (Ouvrage hors commerce).
  3. « Les écrivains normands étaient de retour aux Andelys », L’impartial, 14 octobre 1999, p. 15.
  4. https://www.academie1744-rouen.fr/ouvrages-couronnes/ .
  5. http://www.academie-francaise.fr/pierre-hamel.
  6. Yves Lesage, « Une musique blonde », Les Normands de Paris, n° 421, avril 1999, p. 15.
  7. Corinne Gallier, « Le Normand d’Ripa nous goupille un roman en argot », La Presse de la Manche, n° 17566, 11 juin 2002, p. 8.
  8. Claire Lefebvre, « Un cocktail d’argot, de verlan et de bas-normand », Ouest-France, Cherbourg, 20 juin 2002, p. 9.
  9. Jean Mabire, Culture Normande, n° 28, 1er trimestre 2005, p. 17.
  10. Emmanuel Poulle, Revue de l’Avranchin et du Pays de Granville, tome 82, année 2005, fasc. 403 (juin), p. 179-182.
  11. (nrf) Geraint Jennings, co-ordinnateu assistant d’l’ensîngnage du Jèrriais, « Faôt s’ardréchi ! » Les Nouvelles Chroniques du Don Balleine, Vol II n° 8, Érnouvé 2005, p. 25.
  12. Jacques Auboin, président de la Société libre d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l’Eure, « Faôt s’ardréchi ! », Connaissance de l’Eure, n° 138, octobre 2005, p. 42.
  13. Claude Le Roy, « Bibliothèque normande, Notes de lecture, Les Blouses Blanches sur le pavé », Les Lettres Normandes, n° 118, 1er trimestre 2018, p. 18.

Articles connexes

Liens externes