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Il fait ses études à [[Cherbourg]], puis il est élève de l'École normale de [[Saint-Lô]] <ref name=Vaneille>Jean-Louis Vaneille, ''Les Patoisants bas-normands'', 1{{exp|re}} série, , éd. de Scripta, sd (1952). </ref>. Il devient instituteur à [[Valognes]], où il est mobilisé pour la [[Première Guerre mondiale|guerre 1914-1918]]. Il en reviendra avec la croix de guerre et celle de la bataille de Verdun.
Il fait ses études à [[Cherbourg]], puis il est élève de l'École normale de [[Saint-Lô]] <ref name=Vaneille>Jean-Louis Vaneille, ''Les Patoisants bas-normands'', 1{{exp|re}} série, , éd. de Scripta, sd (1952). </ref>. Il devient instituteur à [[Valognes]], où il est mobilisé pour la [[Première Guerre mondiale|guerre 1914-1918]]. Il en reviendra avec la croix de guerre et celle de la bataille de Verdun.


Après la guerre, il enseigne à Cherbourg, d'abord au cours complémentaire de la rue de Tourville, puis au groupe scolaire Président-Doumer <ref>''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. XXVII, 1969. </ref>. Son dévouement et sa rigueur en tant qu'enseignant lui vaudront d'être nommé commandeur des Palmes académiques ([[1960]]).
Après la guerre, il enseigne à Cherbourg, d'abord au cours complémentaire de la rue de Tourville, puis au groupe scolaire Président-Doumer <ref name=Snac>''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. XXVII, 1969. </ref>. Son dévouement et sa rigueur en tant qu'enseignant lui vaudront d'être nommé commandeur des Palmes académiques ([[1960]]).


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Il est journaliste à ''[[La Presse cherbourgeoise]]'' et au journal de la fédération SFIO de la Manche, ''L'Avenir de la Manche''.
Il est journaliste à ''[[La Presse cherbourgeoise]]'' et au journal de la fédération SFIO de la Manche, ''L'Avenir de la Manche''.


Il siège au conseil municipal de Cherbourg, puis devient adjoint au maire à la Libération, chargé de l'enseignement et des beaux-arts. Il siège jusqu'en [[1959]].
Il siège au conseil municipal de Cherbourg, puis devient adjoint au maire à la Libération, chargé de l'enseignement et des beaux-arts. Il siège jusqu'en [[1959]] <ref name=Snac/>.


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Il est élu membre titulaire de la [[Société nationale académique de Cherbourg]] le 3 juillet [[1957]] <ref name=Snac/>.


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Il publie également de nombreux textes dans ''[[Le Crachin]]'', ''Cherbourg-Joye'', ''La Revue du Val de Saire'' et le bulletin de la [[Société régionaliste normande Alfred Rossel]] <ref name=Vaneille/>.


Le 22 août [[1970]], l'Assemblée normande lui a rendu hommage à [[Varenguebec]].
Le 22 août [[1970]], l'Assemblée normande lui rend hommage à [[Varenguebec]].


== Mémoire ==
== Mémoire ==

Version du 7 août 2010 à 18:16

Pierre Guéroult, né à Picauville le 12 juin 1890, décédé à Cherbourg le 31 décembre 1962, est un écrivain de la Manche.

Biographie

Écrivain patoisant, il est l'auteur de très nombreux textes publiés dans la presse locale, notamment des contes, mais également des chansons et des pièces théâtrales.

Il fait ses études à Cherbourg, puis il est élève de l'École normale de Saint-Lô [1]. Il devient instituteur à Valognes, où il est mobilisé pour la guerre 1914-1918. Il en reviendra avec la croix de guerre et celle de la bataille de Verdun.

Après la guerre, il enseigne à Cherbourg, d'abord au cours complémentaire de la rue de Tourville, puis au groupe scolaire Président-Doumer [2]. Son dévouement et sa rigueur en tant qu'enseignant lui vaudront d'être nommé commandeur des Palmes académiques (1960).

Vers 1923, il publie sa première plaquette, En tisounants, contes du couan de feu, en patouais de par ichin [1].

Il est également syndicaliste (membre du conseil du Syndicat national des instituteurs) et militant laïque (il anime inlassablement le patronage laïque de la rue de Tourville, où il s'occupe plus particulièrement des activités théâtrales). En raison de ses convictions, il adhère très tôt au Parti socialiste, et y milite pendant près de cinquante ans.

Il est journaliste à La Presse cherbourgeoise et au journal de la fédération SFIO de la Manche, L'Avenir de la Manche.

Il siège au conseil municipal de Cherbourg, puis devient adjoint au maire à la Libération, chargé de l'enseignement et des beaux-arts. Il siège jusqu'en 1959 [2].

Il est élu membre titulaire de la Société nationale académique de Cherbourg le 3 juillet 1957 [2].

Il publie également de nombreux textes dans Le Crachin, Cherbourg-Joye, La Revue du Val de Saire et le bulletin de la Société régionaliste normande Alfred Rossel [1].

Le 22 août 1970, l'Assemblée normande lui rend hommage à Varenguebec.

Mémoire

Le nom de Pierre Guéroult a été donné à une voie dans six municipalités de la Manche :

Œuvres

  • La Bourse à Gustin, saynète tirée de la Farce de Calbain (XVIe siècle), Cherbourg, Imprimerie Centrale, s.d.
  • En Tisounaint, contes, Cherbourg, Imprimerie Centrale, s.d.
  • Pierrot du Houmet, pièce en trois tableaux, Cherbourg, Morel, 1923.
  • Un Merchin qu'a l' bras long, saynette, Cherbourg, Imprimerie Centrale, s.d.
  • Lyion et Mélie, saynette, monologues, Coutances, Bellée, 1941, 22 p.
  • Vûles Gens et Vûs Métyis, contes et poèmes, Cherbourg, Imprimerie Commerciale, 1952, 48 p.
  • En rabûquiaint dans l' vûx temps, contes en patois du nord de la Manche, Cherbourg, Imprimerie Commerciale, 1953, 104 p.
  • Théâtre Normand, Coutances, OCEP, 1972, 192 p. — Préface d'Yves Pottier.
  • Poésies et chansons, Coutances, OCEP, 1974, 157 p. — Préface d'André Louis.
  • Contes et Récits, Coutances, t. 1, OCEP, 1978, 255 p.; t. 2, OCEP, 1980, 276 p. — Préface de Lucile Schmitt, postface d'André Louis.

Les œuvres de Pierre Guéroult rééditées par l'OCEP (les trois dernières entrées) ont pour la plupart été retranscrites en orthographe normalisée. Les éditions antérieures fournissent le texte et la graphie originaux.

Bibliographie

  • Fernand Lechanteur, « La littérature patoise en Normandie », in Dialectes belgo-romans, t. XII, 1955; réimpr. in La Littérature patoisante, Brionne, Gérard Monfort, p. 5-62.
  • Roger-Jean Lebarbenchon, , « Pierre Guéroult, chansons et contes du Bauptois », in Les Chansons des assemblées (Littératures et cultures populaires de Normandie), Cherbourg, Isoète, 1989, p. 185-203.

Notes

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Jean-Louis Vaneille, Les Patoisants bas-normands, 1re série, , éd. de Scripta, sd (1952).
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXVII, 1969.

Lien externe