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==La mer comme horizon aux commandes==
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Pierre Emmanuelli entre à l’École Navale en [[1907]]. Pendant la [[Première Guerre mondiale]], il prend part à la campagne de l’Adriatique. Lieutenant de vaisseau en [[1919]], il assure le commandement des torpilleurs ''Bouclier''et ''L’annamite''puis de l’aviso ''Ville d’Ys''et a la charge de la surveillance des bancs de Terre-Neuve. Il accomplit également une mission de représentation au Canada.
Pierre Emmanuelli entre à l’École Navale en [[1907]]. Pendant la [[Première Guerre mondiale]], il prend part à la campagne de l’Adriatique <ref name = dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, ISBN 2914541562. </ref>. Lieutenant de vaisseau en [[1919]], il assure le commandement des torpilleurs ''Bouclier'' et ''L’annamite'' puis de l’aviso ''Ville d’Ys'' et a la charge de la surveillance des bancs de Terre-Neuve <ref name = dico/>. Il accomplit également une mission de représentation au [[Canada]].


Ingénieur de l’École Supérieure d’Optique, il est désigné au poste de directeur des Recherches Scientifiques.
Ingénieur de l’École Supérieure d’Optique, il est désigné au poste de directeur des Recherches Scientifiques <ref name = dico/>.


Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], il commande la Marine à Oran et Casablanca puis termina sa carrière en qualité de préfet maritime par intérim à [[Cherbourg]].
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], il commande la Marine à Oran et Casablanca puis termine sa carrière en qualité de [[Liste des préfets maritimes de Cherbourg|préfet maritime]] par intérim à [[Cherbourg]] <ref name = dico/>. Il devient membre correspondant de la [[société nationale académique de Cherbourg|société nationale académique de cette ville]] le 5 novembre [[1952]].


Homme dynamique et dévoué, il reprend du service dans le cadre de l’association du Souvenir Français, puis, dans des moments difficiles, il prend la direction de la société locale des Hospitaliers et Sauveteurs Bretons dont il est aussi le délégué départemental, relançant la station de sauvetage et fournissant un gros travail pour faire adopter les canots pneumatiques comme engins de sauvetage.
Homme dynamique et dévoué, il reprend du service dans le cadre de l’association du Souvenir Français, puis, dans des moments difficiles, il prend la direction de la société locale des Hospitaliers et Sauveteurs Bretons dont il est aussi le délégué départemental, relançant la station de sauvetage et fournissant un gros travail pour faire adopter les canots pneumatiques comme engins de sauvetage <ref name = dico/>.
 
Il meurt à son domicile, 218 [[rue Winston-Churchill (Granville)|rue Winston-Churchill]]. Ses obsèques sont célébrées le [[3 avril]] 1971 en l'[[église Saint-Nicolas (Granville)|église Saint-Nicolas de Granville]].
 
==Distinctions==
* Commandeur de la Légion d'honneur


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==Source==
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.


== Article connexe ==
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* [[Emanuelli]]
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[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
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Dernière version du 10 février 2024 à 04:05

Pierre Emmanuelli, né à Saint-Symphorien-des-Monts le 11 juillet 1891 [1] et mort à Granville le 31 mars 1971 [1], est une personnalité militaire de la Manche.  

La mer comme horizon aux commandes

Pierre Emmanuelli entre à l’École Navale en 1907. Pendant la Première Guerre mondiale, il prend part à la campagne de l’Adriatique [2]. Lieutenant de vaisseau en 1919, il assure le commandement des torpilleurs Bouclier et L’annamite puis de l’aviso Ville d’Ys et a la charge de la surveillance des bancs de Terre-Neuve [2]. Il accomplit également une mission de représentation au Canada.

Ingénieur de l’École Supérieure d’Optique, il est désigné au poste de directeur des Recherches Scientifiques [2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la Marine à Oran et Casablanca puis termine sa carrière en qualité de préfet maritime par intérim à Cherbourg [2]. Il devient membre correspondant de la société nationale académique de cette ville le 5 novembre 1952.

Homme dynamique et dévoué, il reprend du service dans le cadre de l’association du Souvenir Français, puis, dans des moments difficiles, il prend la direction de la société locale des Hospitaliers et Sauveteurs Bretons dont il est aussi le délégué départemental, relançant la station de sauvetage et fournissant un gros travail pour faire adopter les canots pneumatiques comme engins de sauvetage [2].

Il meurt à son domicile, 218 rue Winston-Churchill. Ses obsèques sont célébrées le 3 avril 1971 en l'église Saint-Nicolas de Granville.

Distinctions

  • Commandeur de la Légion d'honneur

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 - Acte de naissance n° 12.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, ISBN 2914541562.

Article connexe