« Pierre Douville » : différence entre les versions
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* Raymond Douville, ''L’Odyssée d’un Acadien dans les marines américaine et française '', Montréal,1954 | * Raymond Douville, ''L’Odyssée d’un Acadien dans les marines américaine et française '', Montréal,1954 | ||
* Gérard Scavennec, « Pierre Douville », ''Chronique d'histoire maritime'', n° 46, p. 34-62, 2002 | * Gérard Scavennec, « Pierre Douville », ''Chronique d'histoire maritime'', n° 46, p. 34-62, 2002 | ||
* Michel Poirier, « Pierre Douville, fils de Normands de Coutances, héros de la Guerre d'indépendance américaine et peut-être de Jules Verne », ''Annales de Normandie'', 2001, p. 316-328 | |||
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Version du 20 octobre 2020 à 15:49
Pierre Douville, né à Saint-Pierre-du-Nord, dans l'île Saint-Jean (Acadie), aujourd'hui île-du-Prince-Édouard (Canada) le 9 août 1745 et mort à Portsmouth (Angleterre) le 17 juin 1794 (29 prairial an II), est une personnalité militaire liée au département de la Manche.
Un Acadien dans les marines américaine et française
Pierre Douville naît en Acadie d’une famille originaire de Saint-Denis-le-Gast [1]. Lors de la déportation des Acadiens en 1755, il parvient à s’enfuir et s’établit aux îles de Saint-Pierre-et-Miquelon [1]. En 1770, il fonde un comptoir commercial à Pawtucket, près de Providence (Rhode-Island) [1].
Le 9 septembre 1775, il propose à Washington d’aller chercher à Bayonne un chargement de poudre dont l’armée continentale a un pressant besoin, expédition annulée pour des raisons financières [1]. Pierre Douville est déjà, à cette époque, enrôlé dans la marine américaine. Ses connaissances en navigation côtière le font désigner en 1778 comme pilote sur le navire du comte d’Estaing, amiral de la flotte française, puis il sert sous les ordres de l’amiral de Grasse [1].
Après une carrière militaire navale de huit ans au service de la nouvelle nation américaine, il retourne à vie civile dans sa maison de Pawtucket [1].
En 1793, il s’engage dans la marine française et est mis à la tête du vaisseau de ligne L’Impétueux [1]. Il est mortellement blessé au large d’Ouessant dans la bataille qui oppose le 1er juin 1794, Villaret-Joyeuse à Howeet où s’illustre Le Vengeur .
Par les soins de la Société de Cincinnati dont il fait partie, sa dépouille est transportée aux États-Unis [1]. Depuis 1871, elle repose au Swan Paint Cermetery, près de Providence (USA) [1].
Bibliographie
- Raymond Douville, L’Odyssée d’un Acadien dans les marines américaine et française , Montréal,1954
- Gérard Scavennec, « Pierre Douville », Chronique d'histoire maritime, n° 46, p. 34-62, 2002
- Michel Poirier, « Pierre Douville, fils de Normands de Coutances, héros de la Guerre d'indépendance américaine et peut-être de Jules Verne », Annales de Normandie, 2001, p. 316-328