« Pierre Devouassoud » : différence entre les versions
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* Plaque commémorative Pierre Armand Devouassoud à Paris | |||
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* Stèle commémorative de son exécution et celle de [[Jean Magloire Dorange]] à l'intérieur de l'[[abbaye de Montebourg]] <ref>« Montebourg. Les anciens entretiennent la stèle », ''Ouest-France'', 9 juin 2020.</ref>. | |||
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Version du 21 septembre 2021 à 14:02
Pierre Amand Devouassoud, né à Paris le 9 février 1921 et mort à Montebourg le 12 avril 1941, est un résistant de la Manche.
Le drame du « Buhara »
Le 12 avril 2001, la commune de Montebourg rend un hommage solennel à deux jeunes résistants fusillés soixante ans plus tôt sous les murs de l’abbaye.
Ces deux jeunes gens, Pierre Devouassoud et Jean Magloire Dorange, sont désormais considérés, non comme des Manchois d’adoption, mais comme des Manchois d’honneur.
Ils étaient pilotes tous les deux. Depuis la défaite, ils cherchent à poursuivre le combat avec le général de Gaulle. L’occasion se présente en février 1941. En compagnie de treize autres jeunes résistants, ils tentent de gagner l’Angleterre à partir des environs de Saint-Cast (Côtes d’Armor). Ils embarquent un soir à bord du « Buhara », un bateau de pêche en piteux état [1].
Le moteur tombe bientôt en panne et l’équipage doit naviguer à la voile. Le 13 février, non loin de Guernesey, le bateau à la dérive est repéré par un patrouilleur allemand … Les passagers du « Buhara » sont conduits à la prison maritime de Cherbourg[1]. Le 5 mars, ils sont transférés à la prison de Saint-Lô [1]. Le 18 du même mois, ils sont jugés par un tribunal militaire qui condamne Devouassoud et Dorange à la peine de mort et la plupart des autres aux travaux forcés à perpétuité. Moins d’un mois plus tard, le 12 avril 1941, Pierre Devouassoud et Jean Magloire Dorange sont fusillés sous les murs de l'abbaye de Montebourg près de laquelle le premier avait l’habitude de passer ses vacances quand il était enfant [1].
Les deux jeunes résistants meurent en se tenant par la main et en criant « Vive la France ! » et « Vive l’Angleterre ! ». Leurs corps sont inhumés à Ozeville avant d’être transférés au cimetière d’Orglandes [1].
Depuis la Prison de Saint-Lô, Pierre Devouassoud fait envoyer à ses parents une lettre dans laquelle il écrit notamment : « J’estime que j’ai très bien agi et je ne regrette rien [1]. Les conséquences sont évidemment terribles, mais n’oublions pas que mourir pour la patrie est le sort le plus beau, le plus digne d’envie... Ce que j’ai fait, j’estime que c’était mon devoir… » [1].
Hommage
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
= Monuments aux morts d'Orglandes
- Monument commémoratif à Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d'Armor)
- Monument commémoratif, square du souvenir à Montebourg
- Monument commémoratif, parc de l'abbaye à Montebourg
- Monument commémoratif 1939-1945 à Saint-Lô
- Plaque commémorative à Port-Nieux à Plévenon (Côtes-d'Armor)
- Plaque commémorative Pierre Armand Devouassoud à Paris
- Plaque commémorative dans l'église à Orglandes
- Plaque commémorative 1939-1945 à Montebourg
- Stèle commémorative à Ozeville
- Stèle commémorative de son exécution et celle de Jean Magloire Dorange à l'intérieur de l'abbaye de Montebourg [2].