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'''Pierre Appelll''', né en [[1887]] à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), décédé en décembre [[1957]], est un homme politique et écrivain, officier de marine de profession.
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'''Pierre''' Hubert Alexandre Henri '''Appell''', né à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) {{date naissance|3|7|1887}} et {{date décès|19|12|1957|Paris}}, est un homme politique et écrivain de la [[Manche]], officier de marine de profession.


Il a été député de la Manche  ([[1928]]-[[1936]]) et sous-secrétaire d'État aux Travaux publics (31 janvier [[1933]] - 24 octobre 1933).
== Biographie ==
Fils de Paul Appell, mathématicien, recteur de l'université de Paris, il entre à l'École navale en [[1905]] pour en sortir en [[1907]]. Il participe à la [[Première Guerre mondiale]]. Il met fin à sa carrière militaire active en [[1920]]. Il devient chef de cabinet de son oncle Paul Painlevé ([[1863]]-[[1933]]) <ref name=Quellien>[[Jean Quellien]], ''Les Élections dans la Manche'', éd. Ocep, 1973, p. 268. </ref>.


==Œuvres==
Il est élu député de la Manche aux [[Élections législatives de 1928 dans la Manche|élections législatives]] de [[1928]]. Il siège à l'Assemblée nationale jusqu'au [[31 mai]] [[1936]], sur les bancs des Républicains socialistes.
* Biographie du capitaine de vaisseau de La Bretonnière, Morel éditeur, Cherbourg, 1930
 
Il est sous-secrétaire d'État aux Travaux publics et au tourisme du [[31 janvier]] [[1933]] au [[24 octobre]] [[1933]], dans le gouvernement d'Édouard Daladier.
 
Arrivé en troisième position aux [[Élections législatives de 1936 dans la Manche|élections législatives de 1936]], il refuse de se désister en faveur du candidat républicain le mieux placé et provoque la défaite du socialiste [[Raymond Le Corre]] et l'élection du MPR [[Léon Vaur]] <ref name=Quellien/>. Il retourne à Paris. Il est fait de nouveau appel à lui après la Libération pour prendre la tête des listes radicales aux élections législatives d'[[Élections législatives de 1945 dans la Manche|octobre 1945]] et de [[Élections législatives de 1946 dans la Manche (juin)|juin 1946]]. Mais il est sèchement battu et abandonne la politique pour se consacrer à ses affaires <ref name=Quellien/>.
 
== Bibliographie ==
* ''La naissance d'un grand [[Port de Cherbourg|port moderne]], [Cherbourg]'', Paris, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1929
* ''Le [[Louis de La Couldre de La Bretonnière|capitaine de vaisseau de La Bretonnière]], inventeur du [[port de Cherbourg]]'', Cherbourg, E. Morel, imprimeur-éditeur, 1930
 
== Activités dans les sociétés savantes ==
* Membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg]]
 
== Distinction ==
* Commandeur de la Légion d'honneur
 
{{Notes et références}}
 
== Lien interne ==
* [[:Catégorie:Pierre Appell (image)|Galerie d'images]]
 
== Lien externe ==
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=167 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale]


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[[Catégorie:Personnalité politique de la Manche]]
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Version du 15 avril 2020 à 21:17

Pierre Appell.

Pierre Hubert Alexandre Henri Appell, né à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) le 3 juillet 1887 et mort à Paris le 19 décembre 1957, est un homme politique et écrivain de la Manche, officier de marine de profession.

Biographie

Fils de Paul Appell, mathématicien, recteur de l'université de Paris, il entre à l'École navale en 1905 pour en sortir en 1907. Il participe à la Première Guerre mondiale. Il met fin à sa carrière militaire active en 1920. Il devient chef de cabinet de son oncle Paul Painlevé (1863-1933) [1].

Il est élu député de la Manche aux élections législatives de 1928. Il siège à l'Assemblée nationale jusqu'au 31 mai 1936, sur les bancs des Républicains socialistes.

Il est sous-secrétaire d'État aux Travaux publics et au tourisme du 31 janvier 1933 au 24 octobre 1933, dans le gouvernement d'Édouard Daladier.

Arrivé en troisième position aux élections législatives de 1936, il refuse de se désister en faveur du candidat républicain le mieux placé et provoque la défaite du socialiste Raymond Le Corre et l'élection du MPR Léon Vaur [1]. Il retourne à Paris. Il est fait de nouveau appel à lui après la Libération pour prendre la tête des listes radicales aux élections législatives d'octobre 1945 et de juin 1946. Mais il est sèchement battu et abandonne la politique pour se consacrer à ses affaires [1].

Bibliographie

Activités dans les sociétés savantes

Distinction

  • Commandeur de la Légion d'honneur

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Jean Quellien, Les Élections dans la Manche, éd. Ocep, 1973, p. 268.

Lien interne

Lien externe