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Philippe Gosselin

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Phlippe Gosselin (2009).

Philippe Gosselin, né à Carentan le 23 octobre 1966, est un homme politique de la Manche, enseignant en droit de son état.

Carrière

Diplômé de l'Institut d'études politiques (IEP) Paris et de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), il embrasse une carrière de juriste. Il enseigne en classe préparatoire à Sciences-Po.

Mais il s'intéresse très tôt à la politique. En 1984, lycéen, il cofonde le Mouvement des jeunes pour la liberté de l'enseignement qui s'oppose au projet de loi Savary [1].

Il est élu maire de la commune de Remilly-sur-Lozon en 1995 et président de la Communauté de communes du canton de Marigny et du Syndicat mixte du Val de Vire en 2001.

Suppléant de Jean-Claude Lemoine à l'Assemblée nationale depuis 2002, il lui succède comme député de la Première circonscription de la Manche (Saint-Lô) en 2007. Il est réélu en 2012 et 2017. Il est élu président du comité départemental de l'UMP, en remplacement de François Digard, démissionnaire.

Membre de la commission des Lois, il est rapporteur du projet de loi de lutte contre la contrefaçon et de la proposition de loi relative à la législation funéraire. En tant que membre de la commission supérieure de codification, il est nommé membre de la Commission nationale Informatique et libertés (CNIL) le 17 juin 2008.

Philippe Gosselin est également très engagé pour le collectif « Don de vie » qui milite en faveur du don de sang, de plaquettes et d'organes.

En avril 2013, à l'Assemblée nationale, lors du débat sur l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, il est l'un des orateurs les plus en vue de l'opposition. « Fervent catholique », il met ses convictions religieuses au service de ce combat contre une réforme qui le heurte profondément, remarque L'Express [1]. Il est vrai qu'il est catholique pratiquant, et même « papiste », se revendiquant de « la génération Jean-Paul II ». « Ne va-t-il pas jusqu'à consulter « régulièrement son évêque par téléphone » ?, souligne l'hebdomadaire [1].

Petit fils d'Auguste Chapey, défenseur des Fusillés de Souain (1915) [2][3], il soutient la réhabilitation de combattants fusillés pour l'exemple pendant la Première Guerre mondiale [4].

Le 14 novembre 2017, il est élu à la Cour de justice de la République, juridiction compétente pour juger les membres du gouvernement suspectés de crimes et délits commis dans l’exercice de leur fonction [5].

En 2018, une vive polémique l'oppose à Jacques Declosmenil, président du Mrap, lorqu'il est question d'honorer huit maréchaux de la Grande Guerre [6].

Le 6 novembre 2019, il est candidat à la présidence du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, se classant dernier des six candidats avec 7 voix sur 104 [7].

Aux élections départementales de 2021, il est élu dans le canton de Saint-Lô 1, en tandem avec la sortante Adèle Hommet-Lelièvre, au deuxième tour avec 66,36 % des voix [8].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Nicolas Barriquand, « Mariage homo : Philippe Gosselin, le "papiste" décomplexé de l'Assemblée nationale », L'Express, site internet, 9 février 2013.
  2. « Un vote pour réhabiliter des fusillés de 14-18 », La Presse de la Manche, 15 janvier 2022.
  3. « L'Assemblée nationale réhabilite la mémoire de 639 soldats de 14-18 fusillés pour l'exemple  », La Presse de la Manche, site internet,16 janvier 2022.
  4. « Observatoire citoyen de l'activité parlementaire », Séance en hémicycle du 20 février 2014 à 15 h 00 (lire en ligne).
  5. « Philippe Gosselin élu à la Cour de justice de la République », Ouest-France, 15 novembre 2017.
  6. « Honorer Pétain, une honte pour la République » Ouest-France, site internet, 8 novembre 2018 (lire en ligne).
  7. « Philippe Gosselin n'est pas élu à la tête des Républicains à l'Assemblée », Ouest-France, site internet, 6 novembre 2019.
  8. Cyrille Calmets, « Le duo Hommet-Gosselin confirme », Ouest-France, 28 juin 2021.

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