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Phare du cap Lévi

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Le phare.

Le phare du cap Lévi est bâti sur la falaise du cap Lévi, sur la commune de Fermanville.

Historique

Vue ancienne.

Construit en complément du plan de Rossel de 1825 comme relai entre les phares de la Hague et de Gatteville, amer pour les navigateurs le jour, feu de 4e ordre varié par des éclats rouges la nuit[1].

Dessiné par l'ingénieur d'arrondissement de Serry sous les ordres de Charles-Félix Morice de La Rue[2], le premier phare fut construit entre 1850 (date du premier devis) et 1858 (date de sa réception définitive)[1]. La tour carrée de 30 mètres en granit gris de Fermanville est desservie par un escalier logé dans une demi-tourelle cylindrique sur la face nord[2].

L'optique est transféré à Paris en 1941 avant que la tour ne soit détruite le 28 juin 1944 par les Allemands[2].

Détruit le 28 juin 1944 par l'armée allemande, l'ingénieur d'arrondissement Cirilli envisage sa réédification sans logement intérieur, pour laisser place à un escalier tournant central et réduire les coûts de reconstruction en réduisant la taille du phare[2].

Le projet est confié à René Levavasseur qui s'adjoint les services de l'architecte Jacques Chauliat en 1945, quand son projet, inspiré du phare originel, est rejeté. Sur un terrain légèrement plus haut, les nouveaux plans adoptent un style moderne dans lequel la tour quadrangulaire de béton et parement de granit rose, aux faces incurvées, est couronnée d'une rotonde circulaire. Le logement des gardien et le bâtiment de service sont implantés au pied de la tour[2].

Le phare est reconstruit entre le 31 mars 1947 et le 14 juin 1948. Le feu est rallumé en juillet 1948. Les boiseries ne sont posées qu'en 1951[2].

Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 11 mai 2009[2].

Description technique

  • Hauteur au-dessus de la mer = 36,85 m
  • Hauteur = 28 m
  • Portée = 20 milles nautiques
  • Feux = Feu à éclats réguliers rouges 5 sec.
  • Optique = 4 panneaux, focale 0,3750 m
  • Lanterne = Lampe halogène 650 W
  • Aide sonore =
  • Électrification = 1937
  • Automatisation = 1975

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Notice n°IA50000602 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture. , Base Mérimée
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Alain Nafilyan, Éric Diouris et Frédéric Henriot, Monuments historiques du XXe en Basse-Normandie, In Quarto, 2010

Liens internes

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