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'''Paul''' Victor Marin '''Énouf''', né à [[Carentan]] le [[7 juin]] [[1783]], décédé en cette ville le [[29 janvier]] [[1845]], est un homme politique de la [[Manche]], propriétaire de son état.
'''Paul''' Victor Marin '''Énouf''', {{date naissance et décès|7|6|1783|29|1|1845|Carentan}}, est un homme politique de la [[Manche]], propriétaire de son état.


== Biographie ==
== Biographie ==
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Il est réélu à la Chambre des députés le [[21 juin]] [[1834]] par 136 voix contre 62 voix données à [[Narcisse Vieillard]] et 32 à M. de Lorimier, le [[4 novembre]] [[1837]] par 148 voix contre 69 voix données à [[Jean-Louis Sivard de Beaulieu]], et 58 à [[Charles François Caillemer]], et le [[2 mars]] [[1839]] par 179 voix contre 127 voix Sivard de Beaulieu. Il vote avec la majorité, se prononce pour l'hérédité de la pairie, qui lui aurait été promise, et ne s'oppose qu'une seule fois jusqu'en 1839 au gouvernement, en votant contre la loi dite de disjonction, en compagnie de Adolphe Thiers. Il siège jusqu'au [[12 juin]] [[1842]], subissant un échec électoral le 9 juillet contre Narcisse Viellard, avec seulement 41 voix contre 149, ce qui met un terme à sa vie politique<ref name=an/>.
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Version du 11 novembre 2018 à 08:13

Paul Victor Marin Énouf, né à Carentan le 7 juin 1783 et mort dans la même commune le 29 janvier 1845, est un homme politique de la Manche, propriétaire de son état.

Biographie

Il est élu député de Saint-Lô le 27 novembre 1827, par 176 voix contre 118 voix données au sortant Pélage Adélaïde de Lorimier. Siégeant à l'extrême gauche avec l'opposition, il est des 221 qui votent contre le gouvernement Polignac en 1830[1].

Il est réélu le 23 juin 1830 par 210 voix contre 118 à Lorimier et soutient l'instauration de la Monarchie de Juillet[1].

Il est nommé conseiller général de la Manche en 1830. Il siège jusqu'en à 1833 [2].

Après l'intronisation du roi des Français Louis-Philippe, il est élu député, de Carentan cette fois, le 5 juillet 1831 pour la nouvelle chambre[1].

Il est élu conseiller général du canton de Carentan de 1833 à 1845 et maire de Carentan le 11 octobre 1833 au décès de Louis Desjardins[2].

Il est réélu à la Chambre des députés le 21 juin 1834 par 136 voix contre 62 voix données à Narcisse Vieillard et 32 à M. de Lorimier, le 4 novembre 1837 par 148 voix contre 69 voix données à Jean-Louis Sivard de Beaulieu, et 58 à Charles François Caillemer, et le 2 mars 1839 par 179 voix contre 127 voix Sivard de Beaulieu. Il vote avec la majorité, se prononce pour l'hérédité de la pairie, qui lui aurait été promise, et ne s'oppose qu'une seule fois jusqu'en 1839 au gouvernement, en votant contre la loi dite de disjonction, en compagnie de Adolphe Thiers. Il siège jusqu'au 12 juin 1842, subissant un échec électoral le 9 juillet contre Narcisse Viellard, avec seulement 41 voix contre 149, ce qui met un terme à sa vie politique[1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale.
  2. 2,0 et 2,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.