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« Patois de la Manche » : différence entre les versions

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La Manche est traversée par la [[Ligne Joret]], près de [[Granville]]. Aussi parle-t-on une varité de normand septentrional, le [[cotentinais]], dans le Cotentin et le Bauptois, et le normand mériodional, au sud de cette ligne.  
La Manche est traversée par la [[Ligne Joret]], près de [[Granville]]. Aussi parle-t-on une variété de normand septentrional, le [[cotentinais]], dans le Cotentin et le Bauptois, et le normand méridional, au sud de cette ligne.  


Le cotentinais, plus proche du jersiais et du guernesiais que du cauchois, connaît lui-même des variantes en fonction des terroirs : le haguais, écrit par [[Côtis-Capel]] et chanté par [[Alfred Rossel]], le parler du Val de Saire d'[[Alfred Noël]], le [[patois du Coutançais]] de [[Charles Le Boulanger‎]], celui du Bauptois...
Le cotentinais, plus proche du jersiais et du guernesiais que du cauchois, connaît lui-même des variantes en fonction des terroirs : le haguais, écrit par [[Côtis-Capel]] et chanté par [[Alfred Rossel]], le parler du Val de Saire d'[[Alfred Noël]], le [[patois du Coutançais]] de [[Charles Le Boulanger‎]], celui du Bauptois...
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Le normand méridional est davantage proche du français.
Le normand méridional est davantage proche du français.


Resté avec le pays de Caux, un centre imporant du parler normand, le Cotentin perd peu à peu ses locateurs, et le cotentinais se "francise"<ref>[http://projetbabel.org/normand/presentation.php grammaire de la langue normande], Projet Babel</ref>
Resté avec le pays de Caux, un centre imporant du parler normand, le Cotentin perd peu à peu ses locuteurs, et le cotentinais se "francise"<ref>[http://projetbabel.org/normand/presentation.php grammaire de la langue normande], Projet Babel</ref>


===Notes===
===Notes===

Version du 14 juin 2008 à 22:40

La Manche est traversée par la Ligne Joret, près de Granville. Aussi parle-t-on une variété de normand septentrional, le cotentinais, dans le Cotentin et le Bauptois, et le normand méridional, au sud de cette ligne.

Le cotentinais, plus proche du jersiais et du guernesiais que du cauchois, connaît lui-même des variantes en fonction des terroirs : le haguais, écrit par Côtis-Capel et chanté par Alfred Rossel, le parler du Val de Saire d'Alfred Noël, le patois du Coutançais de Charles Le Boulanger‎, celui du Bauptois...

Le normand méridional est davantage proche du français.

Resté avec le pays de Caux, un centre imporant du parler normand, le Cotentin perd peu à peu ses locuteurs, et le cotentinais se "francise"[1]

Notes

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