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== Histoire ==
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Il est créé en [[1870]]  par [[Alfred Favier]] ([[1839]]-[[1918]]) autour de son manoir, sur le rocher de la Fauconnière, falaise morte qui domine Cherbourg face à la [[Montagne du Roule]]. L'endroit est sauvage, recouvert de bruyères et d'ajoncs <ref name=LPM1>Annie Jeanne, « L'association s'active pour la survie du jardin Favier », ''La Presse de la Manche'', 22 février 2016. </ref>. Après la [[Guerre franco-allemande de 1870 |guerre de 1870]], Alfred Favier fait construire un premier bâtiment, qui est achevé en [[1873]] <ref name=LPM1/>. Les premières espèces plantées sont banales, rhododendrons notamment <ref name=LPM1/>. Sur le conseils de Cecil Guerney, consul de Grande-Bretagne, Alfred Favier essaie des espèces plus originales comme des azalées <ref name=LPM1/>. À la mort d'Alfred Favier, son fils [[Léon Favier]] prend le relais et plante des espèces méditerranéennes, notamment des acacias, avec des fortunes diverses <ref name=LPM1/>. Célestin Plénage, jardinier de la famille, apporte aussi son précieux concours <ref name=LPM1/>.
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Le [[5 septembre]] 2011, le parc est racheté par le [[Conservatoire du littoral]].
Le [[5 septembre]] 2011, le parc est racheté par le [[Conservatoire du littoral]].


En [[2014]], l'Association du jardin botanique de la Roche-Fauconnière (AJBRF) est créée et devient gestionnaire de [[2015]] à [[2018]] <ref name=Ajbrf/>. En 2018, le Conservatoire du littoral passe une convention avec l'association [[La Cité des plantes (Cherbourg-en-Cotentin)|La Cité des plantes]] pour la gestion des visites.  
En [[2014]], l'Association du jardin botanique de la Roche-Fauconnière (AJBRF) est créée et devient gestionnaire de [[2015]] à [[2018]] <ref name=Ajbrf/>.  
 
En [[2018]], le Conservatoire du littoral passe une convention avec l'association [[La Cité des plantes (Cherbourg-en-Cotentin)|La Cité des plantes]] pour la gestion des visites.  


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== Situation ==
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== Visite du jardin Favier ==
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Version du 18 septembre 2022 à 23:38

Le parc de la Roche-Fauconnière est un espace paysager situé à Cherbourg-en-Cotentin.

Aux 18e et 19e siècles, l'ensemble de la butte d'Octeville s’appelle La Fauconnière [1]. Depuis longtemps il y a une confusion entre deux entités distinctes : le parc de la Fauconnière, espace public ouvert, et le parc de la Roche-Fauconnière, ancienne propriété de la famille Favier [1].

Son nom provient de l'ancienne présence de faucons sur ces hauteurs.

Il appartient au Conservatoire du littoral depuis 2011 [2].

Sur 5,9 hectares dont 3,2 hectares du jardin botanique, il abrite plus de 4 500 espèces de plantes [3] : rhododendrons, azalées, magnolias, tulipiers et eucalyptus[4] originaires de Chine, de Corée, de Tasmanie, ou encore d'Argentine [3].

Aujourd'hui encerclé par les quartiers de l'Amont-Quentin et des Provinces, il allie un paysage de lande, en bordure de falaises, et un bois sur le versant sud [4].

Histoire

Il est créé en 1870 par Alfred Favier (1839-1918) autour de son manoir, sur le rocher de la Fauconnière, falaise morte qui domine Cherbourg face à la Montagne du Roule. L'endroit est sauvage, recouvert de bruyères et d'ajoncs [5]. Après la guerre de 1870, Alfred Favier fait construire un premier bâtiment, qui est achevé en 1873 [5]. Les premières espèces plantées sont banales, rhododendrons notamment [5]. Sur le conseils de Cecil Guerney, consul de Grande-Bretagne, Alfred Favier essaie des espèces plus originales comme des azalées [5]. À la mort d'Alfred Favier, son fils Léon Favier prend le relais et plante des espèces méditerranéennes, notamment des acacias, avec des fortunes diverses [5]. Célestin Plénage, jardinier de la famille, apporte aussi son précieux concours [5].

Le jardin botanique est embelli au fil du temps par les descendants d'Alfred Favier, sur cinq générations [3].

Après la Seconde Guerre mondiale, le Dr Charles Favier s'attèle à réparer les dégâts considérables causés pendant les années d'occupation [5]. Il fait venir de nouvelles espèces de contrées lointaines et donne au jardin son aspect spécifique qu'on lui connaît aujourd'hui [5].

Le 29 décembre 1978, le jardin est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques [6].

En 1987, une tornade abat une partie du bois [5].

En janvier 2009, un incendie ravage le manoir [7].

Le 5 septembre 2011, le parc est racheté par le Conservatoire du littoral.

En 2014, l'Association du jardin botanique de la Roche-Fauconnière (AJBRF) est créée et devient gestionnaire de 2015 à 2018 [1].

En 2018, le Conservatoire du littoral passe une convention avec l'association La Cité des plantes pour la gestion des visites.

Le 2 février 2017, le Conservatoire du littoral confie par convention la gestion du jardin à la ville de Cherbourg-en-Cotentin [8], laquelle décide de consacrer 370 000 € à sa restauration et à sa mise en sécurité [9].

De passage à Cherbourg, Franklin Picard, co-auteur du Guide du patrimoine botanique en France (Actes Sud, 2005), assure que le jardin Favier est « du point de vue de la rareté des espèces, l'un des plus extraordinaires dans l'Hexagone, peut-être même en Europe » [8].

En janvier 2019, l’association du jardin botanique de la Roche-Fauconnière change de désignation pour se nommer Amis du jardin botanique de la Roche-Fauconnière [1].

En mai 2019 une délégation de l'association des parcs et jardins de France composée de plusieurs botanistes venus de toute la France a fait le déplacement pour découvrir ce jardin unique en France. Ils en concluent que c'est un jardin tout à fait exceptionnel dans le nord de la France, avec des arbres qu'on ne trouve pas ailleur en France. Le climat d'ici est très proche de celui de la Tasmanie ou de certaines zones de la Nouvelle-Zélande [10], [11]

Situation

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Visite du jardin Favier

En 2019, le jardin du parc de la Roche-Fauconnière a accueilli 1 400 visiteurs dont 980 le week-end [12]

En 2020, les visites sont de nouveau mises en place à partir du 21 mars jusqu’à la fin du mois de septembre. Des guides accueillent le public pour leur faire découvrir toutes les plantes [12]. Gratuit pour les moins de 18 ans et les adhérents de l'association [13].

horaires d'ouverture

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Précision apportée par le président d’AJBRF, courriel du 6 octobre 2019.
  2. « Ville et Conservatoire sauvent le jardin Favier », Ouest-France, site internet, 25 octobre 2011.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « La Fauconnière et son parc reconstruits », Ouest France, site internet, 27 mars 2009.
  4. 4,0 et 4,1 Sentiers piétons, le guide de vos promenades, Communauté urbaine de Cherbourg, 2010.
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 et 5,8 Annie Jeanne, « L'association s'active pour la survie du jardin Favier », La Presse de la Manche, 22 février 2016.
  6. « Notice n°PA00110368 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  7. Thierry Dubillot, « Le manoir détruit, le jardin sera sauvé », Ouest-France, 29 janvier 2011.
  8. 8,0 et 8,1 Kevin Verger, « Le jardin extraordinaire au cœur de Cherbourg », Ouest-France, 13-14 mai 2017.
  9. Quentin Guéroult, « Cherbourg-en-Cotentin : la ville investit 370 000 € pour sauver le jardin Favier », La Presse de la Manche, site internet, 2 février 2017.
  10. Géraldine Lebourgeois, « Jardin Favier : des botanistes débarquent de toute la France à Cherbourg pour découvrir le parc », La Presse de la Manche, site internet, 10 mai 2019, consulté le 21 octobre 2019.
  11. Sylvain Rouil et Marine Guigné, « Des botanistes de la France entière viennent admirer un joyau cherbourgeois », France 3 Normandie, site internet, 13 mai 2019, consulté le 21 octobre 2019.
  12. 12,0 et 12,1 Géraldine Lebourgeois, « A Cherbourg, le parc de la Fauconnière attire de plus en plus les visiteurs » , La Presse de la Manche, site internet, 26 février 2020, consulté le 27 février 2020.
  13. Il est désormais possible de visiter le jardin Favier tous les dimanches [1]