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'''Papeco''' (Papeteries du Cotentin) est une entreprise de la Manche, située à [[Orval-sur-Sienne]].
'''Papeco''' (Papeteries du Cotentin) est une entreprise de la Manche située à [[Orval-sur-Sienne]].


Elle est spécialisée dans les papiers d'essuyage à base de ouate de cellulose, à destination des professionnels.
Elle est spécialisée dans les papiers d'essuyage à base de ouate de cellulose, à destination des professionnels. Elle recycle les déchets de papier récupérés par les centres de tri.


== Historique ==
== Historique ==


L'usine de papier est créée en [[1925]] par le tandem Bouton-Brochard, fabricant de papier pour boulangeries qui rachète un moulin pour y installer une machine à papier fonctionnant à la vapeur. L'usine produit du papier toilette plié en feuille à feuille<ref name=LML>« Le dernier papetier français est normand », ''La Manche libre'', 17 août 2013.</ref>.  
L'usine de papier est créée en [[1925]] par le tandem Bouton-Brochard, fabricant de papier pour boulangeries qui rachète un moulin au bord de la [[Soulles (rivière)|Soulles]] pour y installer une machine à papier fonctionnant à la vapeur. L'usine produit du papier toilette plié en feuille à feuille <ref name=LML>« Le dernier papetier français est normand », ''La Manche libre'', 17 août 2013.</ref>.  


Une deuxième machine à papier est installée en [[1964]].
Une deuxième machine à papier est installée en [[1964]].
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En [[1969]], l'usine est rachetée par l'entreprise Scott, qui construit une nouvelle usine à Orléans (Loiret) et ferme en [[1990]] celle d'Orval, jugée trop excentrée.
En [[1969]], l'usine est rachetée par l'entreprise Scott, qui construit une nouvelle usine à Orléans (Loiret) et ferme en [[1990]] celle d'Orval, jugée trop excentrée.


[[Gérard Coulon]], nommé directeur en [[1982]], décide de conserver la fabrique locale et relance l'usine d'Orval sous le nom de Papeco avec l'apport financier de 35 salariés, des actionnaires qui ont mis leurs indemnités de licenciement dans l'affaire. Il réoriente l'activité du papier toilette, très concurrentiel, vers les papiers d'essuyage en ouate de cellulose (draps d'examen, essuie-main, papier toilette plié et en rouleau) pour des grossistes et professionnels de l'hygiène. La production se fait à partir de papiers de bureau recyclés<ref name=LML/>.
[[Gérard Coulon]], nommé directeur en [[1982]], décide de conserver la fabrique locale et relance l'usine d'Orval sous le nom de Papeco avec l'apport financier de 35 salariés, qui mettent leurs indemnités de licenciement dans l'affaire. Il réoriente l'activité du papier toilette, très concurrentielle, vers les papiers d'essuyage en ouate de cellulose (draps d'examen, essuie-main, papier toilette plié et en rouleau) pour des grossistes et professionnels de l'hygiène. La production se fait à partir de papiers de bureau recyclés <ref name=LML/>.


En [[2000]], une troisième machine à papier est achetée pour remplacer celle de 1925. L'usine s'agrandit avec 5 000m² de bâtiments supplémentaires.<ref> « Des chefs d'entreprise visitent l'usine de papier Papeco », ''Ouest-France'', 25 mars 2016</ref>
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En [[2007]], Emmanuel Coulon, fils de Gérard, arrive dans l'entreprise, en [[2013]], il en est directeur délégué. <ref>« Orval (50) : Papeco fait de la résistance », ''Ouest-France'', 18 avril 2013 [http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/orval-50-papeco-fait-resistance-18-04-2013-94144 ''(lire en ligne)''].</ref>
En [[2007]], Emmanuel Coulon, fils de Gérard, arrive dans l'entreprise, en [[2013]], il en est directeur délégué <ref>« Orval (50) : Papeco fait de la résistance », ''Ouest-France'', 18 avril 2013 [http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/orval-50-papeco-fait-resistance-18-04-2013-94144 ''(lire en ligne)''].</ref>.


En [[2010]], Papeco, sur les rives de la [[Soulles (rivière)|Soulles]] se dote d'une station de traitement des eaux, puis de nouvelles machines qui lui permettent de diminuer sa consommation de gaz de 30 %. Elle détient la certification ISO 14001 depuis octobre 2011.
En [[2010]], Papeco, sur les rives de la [[Soulles (rivière)|Soulles]] se dote d'une station de traitement des eaux, puis de nouvelles machines qui lui permettent de diminuer sa consommation de gaz de 30 %. Elle détient la certification ISO 14001 depuis octobre 2011.


En [[2012]], Papeco inaugure 5 000 m² de bâtiments avec un nouvel outil industriel et une logistique automatisée.
En [[2012]], Papeco inaugure {{unité|5000|m|2}} de bâtiments avec un nouvel outil industriel et une logistique automatisée. En [[2020]], {{unité|10|millions}} d'euros sont investis pour agrandir encore l'usine et accueillir une nouvelle ligne de production : l'usine doit faire face à une demande accrue de papier toilette et de draps hospitaliers due à l'[[Épidémie de COVID-19 de 2020 dans la Manche|épidémie de covid-19]] <ref>Lucie Thuillet, « Le dernier papetier français Papeco s'agrandit dans la Manche », ''France Bleu Cotentin'', site internet, 7 décembre 2020. </ref>.


== Activité ==
== Activité ==
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{{#ev:youtube|-WgXud_tJN8|300|right|Émission ''La Quotidienne'', France 5, janvier 2016.}}
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L'entreprise fabrique 8 000 tonnes de papier par an en travaillant à la commande et beaucoup avec du papier recyclé, pour 160 clients.
L'entreprise fabrique {{unité|8000|tonnes}} de papier par an en travaillant à la commande et beaucoup avec du papier recyclé, pour 160 clients.


La production est issue de fibres vierges françaises et belges, et surtout de papiers recyclés (6000 des 8000 tonnes produites<ref name=LML/>) récupérés uniquement dans l'ouest de la France .
La production est issue de fibres vierges françaises et belges, et surtout de papiers recyclés ({{nombre|6000}} des {{unité|8000|tonnes}} produites <ref name=LML/>) récupérés uniquement dans l'ouest de la France .


== Chiffre d'affaires ==
== Chiffre d'affaires ==


Le chiffre d'affaires est de 12,2 millions d'euros en [[2015]] (10,5 M€ en [[2012]]).
Le chiffre d'affaires est de 13,5 millions d'euros en 2019 (13 M€ en 2018, 13,1 M€ en 2017, 12,9 M€ en 2016, 12,2 M€ en [[2015]] (10,5 M€ en 2012).


== Effectifs ==
== Effectifs ==


En 2015, Papeco emploie 53 salariés, contre 230 en 1975, et 36 en 1990.
L'entreprise emploie 56 salariés en 2019 et 2018 (55 en 2017, 50 en 2016, 48 en 2015, 230 en 1975 et 36 en 1990.


== Administration ==
== Administration ==
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50660 Orval-sur-Sienne <br>
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== Notes et références ==
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== Lien externe ==
== Lien externe ==
* [http://www.papeco.fr/index.htm Site officiel]
* [http://www.papeco.fr/index.htm Site officiel]


[[Catégorie:Entreprise de la Manche]]
[[Catégorie:Entreprise de la Manche]]
[[Catégorie:Orval-sur-Sienne]]
[[Catégorie:Orval-sur-Sienne]]

Dernière version du 21 décembre 2020 à 18:10

Papeco (Papeteries du Cotentin) est une entreprise de la Manche située à Orval-sur-Sienne.

Elle est spécialisée dans les papiers d'essuyage à base de ouate de cellulose, à destination des professionnels. Elle recycle les déchets de papier récupérés par les centres de tri.

Historique

L'usine de papier est créée en 1925 par le tandem Bouton-Brochard, fabricant de papier pour boulangeries qui rachète un moulin au bord de la Soulles pour y installer une machine à papier fonctionnant à la vapeur. L'usine produit du papier toilette plié en feuille à feuille [1].

Une deuxième machine à papier est installée en 1964.

En 1969, l'usine est rachetée par l'entreprise Scott, qui construit une nouvelle usine à Orléans (Loiret) et ferme en 1990 celle d'Orval, jugée trop excentrée.

Gérard Coulon, nommé directeur en 1982, décide de conserver la fabrique locale et relance l'usine d'Orval sous le nom de Papeco avec l'apport financier de 35 salariés, qui mettent leurs indemnités de licenciement dans l'affaire. Il réoriente l'activité du papier toilette, très concurrentielle, vers les papiers d'essuyage en ouate de cellulose (draps d'examen, essuie-main, papier toilette plié et en rouleau) pour des grossistes et professionnels de l'hygiène. La production se fait à partir de papiers de bureau recyclés [1].

En 2000, une troisième machine à papier est achetée pour remplacer celle de 1925. L'usine s'agrandit avec 5 000 m2 de bâtiments supplémentaires [2].

En 2007, Emmanuel Coulon, fils de Gérard, arrive dans l'entreprise, en 2013, il en est directeur délégué [3].

En 2010, Papeco, sur les rives de la Soulles se dote d'une station de traitement des eaux, puis de nouvelles machines qui lui permettent de diminuer sa consommation de gaz de 30 %. Elle détient la certification ISO 14001 depuis octobre 2011.

En 2012, Papeco inaugure 5 000 m2 de bâtiments avec un nouvel outil industriel et une logistique automatisée. En 2020, 10 millions d'euros sont investis pour agrandir encore l'usine et accueillir une nouvelle ligne de production : l'usine doit faire face à une demande accrue de papier toilette et de draps hospitaliers due à l'épidémie de covid-19 [4].

Activité

Émission La Quotidienne, France 5, janvier 2016.

L'entreprise fabrique 8 000 tonnes de papier par an en travaillant à la commande et beaucoup avec du papier recyclé, pour 160 clients.

La production est issue de fibres vierges françaises et belges, et surtout de papiers recyclés (6 000 des 8 000 tonnes produites [1]) récupérés uniquement dans l'ouest de la France .

Chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires est de 13,5 millions d'euros en 2019 (13 M€ en 2018, 13,1 M€ en 2017, 12,9 M€ en 2016, 12,2 M€ en 2015 (10,5 M€ en 2012).

Effectifs

L'entreprise emploie 56 salariés en 2019 et 2018 (55 en 2017, 50 en 2016, 48 en 2015, 230 en 1975 et 36 en 1990.

Administration

Adresse : Le Pont de la Roque
Rue de la Tanguière
CS 40826 Orval
50660 Orval-sur-Sienne

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Le dernier papetier français est normand », La Manche libre, 17 août 2013.
  2. « Des chefs d'entreprise visitent l'usine de papier Papeco », Ouest-France, 25 mars 2016.
  3. « Orval (50) : Papeco fait de la résistance », Ouest-France, 18 avril 2013 (lire en ligne).
  4. Lucie Thuillet, « Le dernier papetier français Papeco s'agrandit dans la Manche », France Bleu Cotentin, site internet, 7 décembre 2020.

Lien externe