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==Bibliographie==
==Bibliographie==
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* [[Robert Sinsoilliez]],  ''La bataille des pêcheries'', éd. Ancre de Marine, 1994.
* [[Robert Sinsoilliez]],  ''La bataille des pêcheries'', éd. Ancre de Marine, 1994.
* Isabelle Bordes, « Les pêcheries de la Manche », ''Pays de Normandie'', n° 32, mai-juin 2001, pp. 36-42
* Isabelle Bordes, « Les pêcheries de la Manche », ''Pays de Normandie'', n° 32, mai-juin 2001, pp. 36-42
* Cyrille Billard, ''Terre de pêcheries - 4 000 ans d'archéologie et d'histoire sur le littoral de la Manche'', Bayeux, éd. Orep, 2012
* Cyrille Billard, ''Terre de pêcheries - 4 000 ans d'archéologie et d'histoire sur le littoral de la Manche'', Bayeux, éd. Orep, 2012
* Office du tourisme du canton de Montmartin-sur-Mer, ''Les Pêcheries du Cotentin et de la Baie du Mont-Saint-Michel'', éd. Jean-Paul Gisserot, 2010


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Version du 22 avril 2021 à 12:06

Pêcherie Cavey ou La Tranchée à Granville, plage du Plat-Gousset

Une pêcherie est un dispositif de pêche présent dans la Manche.

Certaines sont encore actives en mer, mais iI existait également des pêcheries sur la Sélune, la plupart faites de murets en pierres sèches et de pieux en bois sur lesquels étaient fixés des filets. On en recensait onze en 1825.[1]

Histoire

Technique remontant à l'âge de Bronze, et datée du XIIe siècle dans la Manche, elle était l'exclusivité de l'Église.

Piège de bois ou de pierre, ses côtés, de 300 à 400 mètres, se rejoignent en forme de « V » renversé vers le large, pour former la pointe, dit « goulet », permettant l'évacuation de l'eau. La mer se retirant, les poissons restent piégés dans la « marre ».

L'Ordonnance de la Marine définit en 1681 les parcs et pêcheries comme « tout espace circonscrit sur les grèves, dont quelqu'un s'est mis en possession, à dessein de s'y attribuer un droit de pêche exclusif, soit pour le temps actuel de la pêche, soit en vue d'un établissement perpétuel ».

Il reste sept pêcheries entre Granville et Pirou, et une vingtaine dans la baie du Mont-Saint-Michel. Il en existait plus de 400[2].

La Drac de Basse-Normandie, le musée maritime de Tatihou et l'écomusée de la Baie du Mont-Saint-Michel réalisent une exposition consacrée aux pêcheries en 2012 : Terre de pêcheries, 4 000 ans d'archéologie et d'histoire sur le littoral de la Manche. Elle est présentée au musée du Vieux Granville[2].

Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France

Goulet d'une pêcherie à Jullouville

À l'invitation de l'Unesco, chaque pays est chargé de dresser une liste du patrimoine culturel immatériel sur son territoire. « Les pêcheries du littoral de la Manche » y figurent depuis 2013 avec les sites suivants [3] :

Pêcheries en bois
Pêcheries en pierre

Bibliographie

  • Robert Sinsoilliez, La bataille des pêcheries, éd. Ancre de Marine, 1994.
  • Isabelle Bordes, « Les pêcheries de la Manche », Pays de Normandie, n° 32, mai-juin 2001, pp. 36-42
  • Cyrille Billard, Terre de pêcheries - 4 000 ans d'archéologie et d'histoire sur le littoral de la Manche, Bayeux, éd. Orep, 2012
  • Office du tourisme du canton de Montmartin-sur-Mer, Les Pêcheries du Cotentin et de la Baie du Mont-Saint-Michel, éd. Jean-Paul Gisserot, 2010

Notes et références

  1. « Sur la présence du saumon (et d'autres poissons) dans la Sélune avant la construction du barrage de la Roche-qui-Boit », 2015 (lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 « Les pêcheries : un patrimoine à préserver », La Manche Libre, site internet, 20 juillet 2012 (lire en ligne)
  3. Karine Le Petit, « Fiche d'inventaire des pêcheries fixes du littoral de la Manche », Centre régional de culture ethnologique et et technique (Crécet), Ministère de la Culture, 2013.

Liens externes