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Bien que les affaires de la Société Générale se fassent principalement à Paris, elle existait aussi dans les grandes villes de province comme Le Havre, Saint Nazaire, Nantes, Lyon ou Cherbourg. A l'origine, elle avait pour nom "Société générale pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie". Ses activités étaient donc tournées vers les entreprises (commerces et industries) et non vers les particuliers, qui à l'époque n'avaient pas besoin de banques étant donné que tous les paiements étaient réglés en espèces. Elle s'occupait des échanges commerciaux. C'est à dire qu'elle servait d'intermédiaire pour acheter des produits coûtant très chers. Par exemple, sur les chantiers navals, elle servait d'intermédiaire pour acheter des bateaux, en effet on ne pouvait payer en espèces un prix aussi élevé. Elle faisait également des prêts aux entreprises qui voulaient s'installer à Cherbourg. Les emprunts faits par les entreprises aidèrent beaucoup celles-ci dans leur développement durant la révolution industrielle. Par exemple, les emprunts pré-financement de production servaient aux entreprises à payer leurs ouvriers pendant la construction du produit puis, quand celui-ci était achevé et mis en vente, les entreprises remboursaient la banque. De plus, la Société Générale servait d'intermédiaire pour collecter les capitaux pour les particuliers (seulement les personnes riches) qui voulaient placer ou investir dans des entreprises. La Société Générale de Cherbourg avait une activité spécifique tournée vers les agriculteurs. En effet, le Crédit Agricole n'existant pas encore, elle faisait des "crédits d'en bouche". Les agriculteurs ayant une production de lait n'étaient pas concernés par ce crédit car ils pouvaient payer le laitier en espèces.  Les éleveurs de bovins, quant à eux, empruntaient de l'argent à la banque durant la croissance des veaux. En effet, avant de pouvoir les vendre, il fallait d'abord que ceux-ci grandissent et soient nourris. Ainsi à l'époque, les activités de la Société Générale étaient seulement consacrées aux entreprises ainsi qu'aux particuliers riches (la bourgeoisie ayant les moyens d'épargner). Elle avait peu de clients; cependant elle ne cherchait pas à avoir plus de particuliers, la distribution de crédits étant très marginale. Vers 1935, elle commença à se tourner vers les particuliers qui pouvaient alors créer un compte.
Bien que les affaires de la Société Générale se fassent principalement à Paris, elle existait aussi dans les grandes villes de province comme Le Havre, Saint Nazaire, Nantes, Lyon ou Cherbourg. A l'origine, elle avait pour nom "Société générale pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie". Ses activités étaient donc tournées vers les entreprises (commerces et industries) et non vers les particuliers, qui à l'époque n'avaient pas besoin de banques étant donné que tous les paiements étaient réglés en espèces. Elle s'occupait des échanges commerciaux. C'est à dire qu'elle servait d'intermédiaire pour acheter des produits coûtant très chers. Par exemple, sur les chantiers navals, elle servait d'intermédiaire pour acheter des bateaux, en effet on ne pouvait payer en espèces un prix aussi élevé. Elle faisait également des prêts aux entreprises qui voulaient s'installer à Cherbourg. Les emprunts faits par les entreprises aidèrent beaucoup celles-ci dans leur développement durant la révolution industrielle. Par exemple, les emprunts pré-financement de production servaient aux entreprises à payer leurs ouvriers pendant la construction du produit puis, quand celui-ci était achevé et mis en vente, les entreprises remboursaient la banque. De plus, la Société Générale servait d'intermédiaire pour collecter les capitaux pour les particuliers (seulement les personnes riches) qui voulaient placer ou investir dans des entreprises. La Société Générale de Cherbourg avait une activité spécifique tournée vers les agriculteurs. En effet, le Crédit Agricole n'existant pas encore, elle faisait des "crédits d'en bouche". Les agriculteurs ayant une production de lait n'étaient pas concernés par ce crédit car ils pouvaient payer le laitier en espèces.  Les éleveurs de bovins, quant à eux, empruntaient de l'argent à la banque durant la croissance des veaux. En effet, avant de pouvoir les vendre, il fallait d'abord que ceux-ci grandissent et soient nourris. Ainsi à l'époque, les activités de la Société Générale étaient seulement consacrées aux entreprises ainsi qu'aux particuliers riches (la bourgeoisie ayant les moyens d'épargner). Elle avait peu de clients; cependant elle ne cherchait pas à avoir plus de particuliers, la distribution de crédits étant très marginale. Vers 1935, elle commença à se tourner vers les particuliers qui pouvaient alors créer un compte.
Pendant la Première Guerre mondiale, la Société Générale tenait un rôle important. En effet, l'Etat faisait beaucoup d'emprunts pour la défense nationale et c'était le réseau de banques qui s'occupait de tout.
Pendant la Première Guerre mondiale, la Société Générale tenait un rôle important. En effet, l'Etat faisait beaucoup d'emprunts pour la défense nationale et c'était le réseau de banques qui s'occupait de tout.


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Version du 24 mars 2010 à 20:44

Introduction

Cet article traite de l'apparition des premières grandes banques et des premiers grands magasins à Cherbourg depuis 1850 ou un peu avant jusqu'en 1939. Les grandes banques sont apparues vers la fin du XIXe siècle, il y a la Banque de France, la Société Générale, le Crédit Lyonnais et la Banque Populaire de Cherbourg. Ensuite, les grands magasins sont apparus vers la fin du XIXéme siècle, ils représentent la nouveauté dans le textile ou l'alimentaire. Nous prendrons l'exemple du magasin Ratti, le magasin "Au Pèlerin" ou "Au Petit Bazar ", une concurrence s'est donc créée par rapport au petites boutiques déjà présentes.

Les banques

Grâce aux emprunts nationaux proposés par l'État durant la Première Guerre mondiale, nous pouvons savoir qu'étaient présentes à Cherbourg en 1916 la Caisse d'Epargne, le Comptoir National d'Escompte, le Crédit Lyonnais, la Société Générale ainsi qu'une autre banque locale Vincent Leherpeur et Cie. En effet nous savons que ces cinq banques ont répondu à l'appel de l'État pendant cette Première Guerre mondiale.

La banque V. Leherpeur et Cie

L'agence Vincent Leherpeur et Cie est en fait la continuation de banques locales reprises. Le siège de la banque n'était pas à Cherbourg mais à Vire. La banque n'était donc pas exclusivement cherbourgeoise. Elle fut fondée en 1848 sous le nom de Comptoir National de Vire puis transformée en Leherpeur Vincent et Cie en 1896. Les activités de la banques étaient surtout tournées vers la Manche et la Bretagne alors que son siège se trouvait dans la Calvados.

La Société Générale

La Société Générale est créée, par un groupe d'industriels et de financiers le 4 mai 1864, date à laquelle le décret d'autorisation est signé par Napoléon III. Apparue durant la révolution industrielle, elle doit répondre aux besoins financiers croissants des entreprises sidérurgiques et des compagnies de chemins de fer. Son premier siège social est établi à Paris dans un immeuble construit par l'architecte Théodore Brongniart. Très vite, elle devient la seconde banque française dite "moderne". C'est en 1865, que la Société Générale ouvre son premier guichet parisien situé près de la bourse. Elle se développe rapidement dans les grandes villes et, cinq ans plus tard, compte quinze guichets à Paris et trente-deux en province. En 1875, la Société Générale est créée à Honfleur. A Cherbourg, elle est créée le 4 septembre 1876. En 1878, elle se situait 32 rue des Corderies. En 1926, elle change d'établissement et s'installe rue Albert Mahieu (établissement qu'elle occupe encore aujourd'hui). Ce bâtiment fut construit par l'architecte R. Levavasseur en 1912. Au début, il n'existait qu'une agence à Cherbourg, ce n'est que plus tard que des agences se créent à Valognes, Octeville (où elle n'occupe plus la même place aujourd'hui), Bricquebec (maintenant fermée), Tourlaville et Querqueville (agence très récente). La Société Générale créa également des bureaux périodiques qui ouvraient seulement les jours de marché (aux Pieux par exemple). Bien que les affaires de la Société Générale se fassent principalement à Paris, elle existait aussi dans les grandes villes de province comme Le Havre, Saint Nazaire, Nantes, Lyon ou Cherbourg. A l'origine, elle avait pour nom "Société générale pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie". Ses activités étaient donc tournées vers les entreprises (commerces et industries) et non vers les particuliers, qui à l'époque n'avaient pas besoin de banques étant donné que tous les paiements étaient réglés en espèces. Elle s'occupait des échanges commerciaux. C'est à dire qu'elle servait d'intermédiaire pour acheter des produits coûtant très chers. Par exemple, sur les chantiers navals, elle servait d'intermédiaire pour acheter des bateaux, en effet on ne pouvait payer en espèces un prix aussi élevé. Elle faisait également des prêts aux entreprises qui voulaient s'installer à Cherbourg. Les emprunts faits par les entreprises aidèrent beaucoup celles-ci dans leur développement durant la révolution industrielle. Par exemple, les emprunts pré-financement de production servaient aux entreprises à payer leurs ouvriers pendant la construction du produit puis, quand celui-ci était achevé et mis en vente, les entreprises remboursaient la banque. De plus, la Société Générale servait d'intermédiaire pour collecter les capitaux pour les particuliers (seulement les personnes riches) qui voulaient placer ou investir dans des entreprises. La Société Générale de Cherbourg avait une activité spécifique tournée vers les agriculteurs. En effet, le Crédit Agricole n'existant pas encore, elle faisait des "crédits d'en bouche". Les agriculteurs ayant une production de lait n'étaient pas concernés par ce crédit car ils pouvaient payer le laitier en espèces. Les éleveurs de bovins, quant à eux, empruntaient de l'argent à la banque durant la croissance des veaux. En effet, avant de pouvoir les vendre, il fallait d'abord que ceux-ci grandissent et soient nourris. Ainsi à l'époque, les activités de la Société Générale étaient seulement consacrées aux entreprises ainsi qu'aux particuliers riches (la bourgeoisie ayant les moyens d'épargner). Elle avait peu de clients; cependant elle ne cherchait pas à avoir plus de particuliers, la distribution de crédits étant très marginale. Vers 1935, elle commença à se tourner vers les particuliers qui pouvaient alors créer un compte. Pendant la Première Guerre mondiale, la Société Générale tenait un rôle important. En effet, l'Etat faisait beaucoup d'emprunts pour la défense nationale et c'était le réseau de banques qui s'occupait de tout.

Fichier:Publicite Societe Generale.jpg

La Banque de France

Le 25 mai 1881, MM. Bayard et Daguenet, négociants à Cherbourg, réclamèrent par lettre la création d'une succursale de la Banque de France dans la ville. Le 26 avril 1882, François La Vieille [http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_La_Vieille fit les premières démarches pour obtenir la création à Cherbourg d'une succursale de la Banque de France. La construction de cette succursale débute le 18 décembre 1882 et celle-ci est ouverte au public le premier janvier 1883. En 1905, l'immeuble de la Banque de France fut bâti sur le quai Alexandre III.

La Banque Populaire

La Banque Commerciale Cherbourgeoise d'Escompte et de Crédit, nommée plus simplement la Banque Populaire de Cherbourg ou plus généralement la Banque Populaire de la Manche, est une société anonyme à capital variable fondée à la fin de 1919. Elle fut créée avec le soutien des Pouvoirs publics par un groupe d'hommes dont la plupart sont des notables commerçants cherbourgeois et des présidents de divers Syndicats patronaux. A l'époque de sa création, l'instauration de Banques Populaires représentaient des profits féconds pour le petit et le moyen commerce. C'est le premier janvier 1920 que les guichets de la Banque Populaire de Cherbourg s'ouvrent à la clientèle, et déjà en 1920 la banque recensait 8 545 520 opérations et 73 134 236 en 1925. La Banque Populaire de Cherbourg recevait une clientèle parfois modeste, voire même très modeste, ce qui s'explique par les conditions exigées pour obtenir des crédits. En effet, seules deux conditions étaient exigées aux clients par la Banque Populaire de Cherbourg pour que ces derniers puissent obtenir un crédit: la valeur morale et les aptitudes professionnelles. La Banque Populaire de Cherbourg attira donc bon nombre de petits et moyens commerçants et industriels grâce à l'obtention facile des crédits, leur manque de "surface" de locaux leur interdisait jusque alors tout accès aux banques traditionnelles. Les crédits personnels venaient donc d'apparaitre à Cherbourg, contredisant le proverbe "On ne prête qu'aux riches.". L'essor de la Banque Populaire de Cherbourg fut, grâce à cette facilité d'accès aux crédits bancaires, très rapide, et les bénéfices nets de la banque s'élevaient à 626 francs en 1920 et à 104 427 francs en 1925.

- Les "grands magasins":

A Cherbourg, les grands magasins apparaissent vers la fin du XIXéme siècle. Ils se sont spécialisés dans la "nouveauté", la mode ou l'alimentation et se sont principalement installés dans le centre-ville. Des grandes enseignes sont créées comme le magasin Ratti (dont le bâtiment existe encore aujourd'hui, il est situé a l'angle de la rue Gambetta et de la rue des Portes ), le magasin "Au Pèlerin" ou encore les magasins "Au Petit Bazar" et Desruaulx. Ces nouveaux magasins, qui avaient de grandes surfaces de vente, concurrençaient beaucoup les petites boutiques aux moyens plus modestes. Une multitude de commerces sont ainsi apparus dans le centre-ville de Cherbourg, et en 1900, 1200 commerçants de détails y sont installés. Différentes catégories de magasins se sont développées s'adaptant aux différentes clientèles de Cherbourg. Ainsi, grâce à la bourgeoisie et aux notables présents à Cherbourg, un commerce de "luxe" a pu se développer. Ce commerce offrait à sa clientèle aisée des "nouveautés" et des produits fins ou des vêtements à la mode et du dernier "chic" parisien. Pour la clientèle plus populaire, il existait des commerces d'habillement et certains commerces se spécialisaient également pour des clientèles plus professionnelles (dans la bonneteries ou tenues de sport par exemple). Voici quelques exemples de grands magasins qu'on pouvait trouver dans le centre ville de Cherbourg à la fin du XIX siècle et début XX siècle.

Le magasin Ratti

Le magasin Ratti se situait au coin de la rue Gambetta et de la rue des Portes. L'enseigne débuta sous le nom de La Frileuse. Mr Ratti était un commerçant avisé qui réussit à développer son affaire avec succès. Le commerçant acheta petit à petit les boutiques voisines de La Frileuse avant d'acquérir l'immeuble tout entier où se trouvaient ses locaux. En 1920, Mr Ratti prit la décision d'abattre l'immeuble pour en construire un nouveau qui ne sera plus qu'un seul magasin. Il fit appel à un architecte du nom de Mr R. Levavasseur. Il fallut neuf ans pour que l'immeuble soit construit. Durant ces travaux on aménagea différents rayons. A la fin de ces neuf ans de travaux, le magasin Ratti avait un superficie de 8 000 mètres carrés et était le plus grand magasin de la région, des acheteurs venaient de partout car on était sûr d'y trouver tout ce qu'il manquait à la maison.



Le magasin "Au pèlerin"

D'après le fascicule "Au pèlerin" de Le Conte Et Cie édité en 1932, nous pouvons apprendre que le magasin "Au Pélerin" fut fondé à Cherbourg le 4 avril 1832 par MM. Larivière-Renouard Fils et Auguste Le Conte. Auguste Le Conte, fils de Pierre Guillaume Le Conte, entrepreneur de travaux publics à Cherbourg, est né le 18 septembre 1813 à Saint-Vaast (50), il était encore mineur en 1832. Après son émancipation, il fut autorisé à faire du commerce dans la genre qu'il jugera convenable. Le magasin se situait au numéro 9 de la rue au Blé, aujourd'hui à la place d'un autre magasin de textile. On appelait la rue au Blé la rue du Lundi, c'est d'ailleurs le nom de la rue qui figure sur l'acte, car c'est dans cette rue que le marché du lundi se tenait. On vendait et achetait du blé à ce marché, ce qui explique le nom de la rue. Les factures et les lettres adressées à l'établissement montrent que l'établissement se situait à l'angle de la place de la Fontaine. Les locaux d'époque n'existent plus aujourd'hui mais l'immeuble actuel a été reconstruit sur les fondations de l'ancien. Cette maison de commerce vendait des draperies, des soieries et des nouveautés. En effet grâce à la mode qui était de plus en plus impériale et capricieuse, la vente de tissus était devenue un un commerce de "nouveautés". Le magasin était une entreprise d'associés. Chaque associé devait, en plus de "son travail et son industrie", apporter un somme 10 000 francs "en argent monnoyé et comptant". La part d'argent d'Auguste Le Conte lui avait été prêtée par son père "pour favoriser son entrée dans le commerce". Les deux beaux-frères louaient les locaux de leur commerce à un Monsieur Mouchel. Le magasin se trouvait sur l'un des points les plus passagers de Cherbourg. Les étalages attiraient les curieux qui s'arrêtaient tout comme les acheteurs. Seules quelques années suffirent pour que le Pèlerin se crée une clientèle sérieuse et fidèle, retenue par l'affabilité des vendeurs comme par la qualité des marchandises offertes, comme déclare le fascicule. Ces deux points ont assuré le succès de la maison et resteront à la base de ses traditions. Les gérants songèrent à agrandir grâce la rapide prospérité de leur magasin. Cependant la disposition de l'immeuble loué ne pouvait pas recevoir cet agrandissement car il était resserré de trois côtés entre une rue, une place et une ruelle. C'est pourquoi en 1840, Pierre Guillaume Le Conte fit l'acquisition d'une vieille bâtisse rue du Château qu'il démolit pour y construire à la place une nouvel immeuble. En 1842, le magasin Larivière-Renouard et Le Conte s'installa définitivement dans cet immeuble neuf. On trouvait encore en 1932 l'ancienne enseigne de l'établissement rue au Blé, elle représentait un pèlerin dans l'attitude au repos et peint sur un panneau de bois par un artisan local.

Le magasin "Au Petit Bazar"

Le magasin Au Petit Bazar se trouvait dans la rue de la Fontaine. Cette rue était appelée en 1701 rue de la Croix de Carreau mais à cause de la fontaine implantée à cet endroit en 1832 on décida de la renommer. L'enseigne se trouvait en face de la poste principale de Cherbourg . Ce magasin fut ouvert en 1905 et s'agrandit peu à peu au cours du temps grâce à la compétence de ses propriétaires. L'établissement possédait un numéro de téléphone, confort qui n'était pas à la portée de tous. On pouvait y trouver des bijoux, de la maroquinerie, des parfums tout comme des bibelots ou des souvenirs. Les propriétaires ouvrirent un second magasin à l'autre bout de la rue, à l'angle de la place de la Fontaine et de la rue du Commerce.

Il existait bien sûr beaucoup des petits magasins à Cherbourg. Ainsi à l'angle de la place de la République et de la rue Tour-Carrée se trouvait le magasin de l'un des plus importants éditeurs de cartes postales de la région, la Maison Bissonnier. Le magasin chic de la ville était la maison Desruaulx, bien connu dans la région pour la qualité et le choix de ses vêtements et chaussures.



- Les sources:

-- Banques:

- http://www.normannia.info/cgi-bin/aurweb.exe/normannia/rechpdoc?anp=1925 - Archives Municipales de Cherbourg - Carnet d'Adresses de Jours de Réception de 1926 à1927 - 3872 Ka8 - Dossier E - Histoire locale - Boite 005 - Document 014 de la Chambre de Commerce de Cherbourg - Compte rendu des travaux de la chambre de commerce de CHERBOURG de 1881 à 1890 et de 1891 à 1899 - http://www.societegenerale.com/nous-connaitre/notre-histoire/chronologie - http://www.erudist.net/fr/livre/?GCOI=26000100612850&fa=description - Informations recueillies pendant l'entretien avec M. Pouget, directeur de la Société Générale de Cherbourg


-- Magasins:

- Cherbourg dans le 20ème siècle de Gérard Destrais - Mémoire en Images CHERBOURG de Michel Hébert et Philippe Coligneaux - Fascicule Au Pèlerin de Le Conte Et Cie publié en 1932, il se trouve à la Chambre de Commerce de Cherbourg . - Cherbourg, il y 100 ans en cartes postales anciennes de Christophe Belser et Philippe Coligneaux