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La première pierre de l’usine d’hydroliennes d'OpenHydro à [[Cherbourg-en-Cotentin]] est officiellement posée le [[21 juillet]] 2017 <ref>Pauline Le Morlec, « Hydroliennes à Cherbourg : la première pierre de l’usine est posée », ''Ouest-France.fr'', 21 juillet 2017 [http://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/hydroliennes-cherbourg-la-premiere-pierre-de-l-usine-est-posee-5148142 '' (lire en ligne)''].</ref>. L'usine est inaugurée le [[14 juin]] [[2018]], mais les autorisations de déploiement des champs d'éoliennes en mer ne sont pas encore acquises <ref>« La première usine d'assemblage d'hydroliennes au monde inaugurée à Cherbourg », ''La Manche Libre'', site internet, 14 juin 2018 [https://www.lamanchelibre.fr/actualite-534929-la-premiere-usine-d-assemblage-d-hydroliennes-au-monde-inauguree-a-cherbourg ''(lire en ligne)''].</ref>. À ce moment, en effet, l'usine n'a que deux commandes fermes, l'une pour le Japon, l'autre pour le Canada <ref name=AFP1>« Ouverture d'une usine d'hydroliennes, malgré les doutes de l'État sur cette énergie », ''AFP'', 14 juin 2018, 16 h 53. </ref>. « Si l'État ne lance pas dans de brefs délais d'appel d'offres commerciaux, l'ensemble de la filière (hydrolienne) va s'arrêter », avertit Laurent Schneider-Maunoury, président de Naval Énergies <ref name=AFP1/>. Un mois seulement plus tard, le [[26 juillet]], Naval Énergies annonce la fin de ses investissements dans l'hydrolien et son « recentrage » sur l'éolien flottant et l'énergie thermique des mers ; un mauvais coup pour l'usine OpenHydro de Cherbourg <ref>Géraldine Lebourgeois, ''La Presse de la Manche'', site internet, 26 juillet 2018. </ref><sup>'</sup><ref>Hélène Masquelier et Daniel Arronsshon, « Naval Énergies enterre les ambitions françaises dans l'hydrolien », ''AFP'', 26 juillet 2018, 22 h 59. </ref>. Le [[27 septembre]] suivant, la Haute cour de justice d'Irlande confirme la liquidation de la société <ref>Loïc Fabrègues, « Hydrolien : cap de fin pour Openhydro », ''Le Marin'', site internet, 28 septembre 2018 [http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/32481-hydrolien-clap-de-fin-pour-openhydro ''(lire en ligne)'']. </ref>.
La première pierre de l’usine d’hydroliennes d'OpenHydro à [[Cherbourg-en-Cotentin]] est officiellement posée le [[21 juillet]] 2017 <ref>Pauline Le Morlec, « Hydroliennes à Cherbourg : la première pierre de l’usine est posée », ''Ouest-France.fr'', 21 juillet 2017 [http://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/hydroliennes-cherbourg-la-premiere-pierre-de-l-usine-est-posee-5148142 '' (lire en ligne)''].</ref>. L'usine est inaugurée le [[14 juin]] [[2018]], mais les autorisations de déploiement des champs d'éoliennes en mer ne sont pas encore acquises <ref>« La première usine d'assemblage d'hydroliennes au monde inaugurée à Cherbourg », ''La Manche Libre'', site internet, 14 juin 2018 [https://www.lamanchelibre.fr/actualite-534929-la-premiere-usine-d-assemblage-d-hydroliennes-au-monde-inauguree-a-cherbourg ''(lire en ligne)''].</ref>. À ce moment, en effet, l'usine n'a que deux commandes fermes, l'une pour le Japon, l'autre pour le Canada <ref name=AFP1>« Ouverture d'une usine d'hydroliennes, malgré les doutes de l'État sur cette énergie », ''AFP'', 14 juin 2018, 16 h 53. </ref>. « Si l'État ne lance pas dans de brefs délais d'appel d'offres commerciaux, l'ensemble de la filière (hydrolienne) va s'arrêter », avertit Laurent Schneider-Maunoury, président de Naval Énergies <ref name=AFP1/>. Un mois seulement plus tard, le [[26 juillet]], Naval Énergies annonce la fin de ses investissements dans l'hydrolien et son « recentrage » sur l'éolien flottant et l'énergie thermique des mers ; un mauvais coup pour l'usine OpenHydro de Cherbourg <ref>Géraldine Lebourgeois, ''La Presse de la Manche'', site internet, 26 juillet 2018. </ref><sup>'</sup><ref>Hélène Masquelier et Daniel Arronsshon, « Naval Énergies enterre les ambitions françaises dans l'hydrolien », ''AFP'', 26 juillet 2018, 22 h 59. </ref>. Le [[27 septembre]] suivant, la Haute cour de justice d'Irlande confirme la liquidation de la société <ref>Loïc Fabrègues, « Hydrolien : cap de fin pour Openhydro », ''Le Marin'', site internet, 28 septembre 2018 [http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/32481-hydrolien-clap-de-fin-pour-openhydro ''(lire en ligne)'']. </ref>.


L'usine couvre 5 500 mètres carrés et elle a coûté 10 millions d'euros financés par la Shema, société d'économie mixte dont sont actionnaires des collectivités locales normandes ; Naval Énergies en est locataire <ref name=AFP1/>.
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Ses équipements sont vendus aux enchères le [[14 février]] [[2019]].
Ses équipements sont vendus aux enchères le [[14 février]] [[2019]].

Version du 17 octobre 2020 à 16:06

Usine OpenHydro, Tourlaville (2018).

OpenHydro est une ancienne entreprise de la Manche, située à Cherbourg-en-Cotentin.

L'entreprise est à l'origine irlandaise. Elle est spécialisée dans l'ingénierie et la construction d'hydroliennes.

En mars 2013, DCNS en prend le contrôle en portant à 59,72 % sa part dans le capital [1], qui était alors seulement de 11 % [2].

Le 8 juillet 2016, Thierry Calanque, président d'OpenHydro, inaugure les locaux de l'entreprise installés dans la pépinière Louis-Lumière à Tourlaville [3]. Une usine d'assemblage de 6 000 mètres carrés est prévue sur le terre-plein des Mielles, dont la construction est prévue pour commencer « avant la fin de l'année » et devenir opérationnelle en 2017, avec une première mise à l'eau en 2019 [3]. L'objectif est de construire 25 hydroliennes par an [3].

En 2017, DCNS prend le nom de Naval Group et OpenHydro passe sous la coupe de Naval Énergies, la filiale « énergie » de Naval Group.

La première pierre de l’usine d’hydroliennes d'OpenHydro à Cherbourg-en-Cotentin est officiellement posée le 21 juillet 2017 [4]. L'usine est inaugurée le 14 juin 2018, mais les autorisations de déploiement des champs d'éoliennes en mer ne sont pas encore acquises [5]. À ce moment, en effet, l'usine n'a que deux commandes fermes, l'une pour le Japon, l'autre pour le Canada [6]. « Si l'État ne lance pas dans de brefs délais d'appel d'offres commerciaux, l'ensemble de la filière (hydrolienne) va s'arrêter », avertit Laurent Schneider-Maunoury, président de Naval Énergies [6]. Un mois seulement plus tard, le 26 juillet, Naval Énergies annonce la fin de ses investissements dans l'hydrolien et son « recentrage » sur l'éolien flottant et l'énergie thermique des mers ; un mauvais coup pour l'usine OpenHydro de Cherbourg [7]'[8]. Le 27 septembre suivant, la Haute cour de justice d'Irlande confirme la liquidation de la société [9].

L'usine couvre 5 500 mètres carrés et elle a coûté 10 millions d'euros financés par la Shema, société d'économie mixte dont sont actionnaires des collectivités locales normandes ; Naval Énergies en est locataire [6].

Ses équipements sont vendus aux enchères le 14 février 2019.

Notes et références

  1. Communiqué officiel de DCNS, 14 mars 2013.
  2. « DCNS prend le contrôle d'OpenHydro », meretmarine.com, 23 janvier 2013.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « Une première étape pour OpenHydro », La Manche Libre, 16 juillet 2016.
  4. Pauline Le Morlec, « Hydroliennes à Cherbourg : la première pierre de l’usine est posée », Ouest-France.fr, 21 juillet 2017 (lire en ligne).
  5. « La première usine d'assemblage d'hydroliennes au monde inaugurée à Cherbourg », La Manche Libre, site internet, 14 juin 2018 (lire en ligne).
  6. 6,0 6,1 et 6,2 « Ouverture d'une usine d'hydroliennes, malgré les doutes de l'État sur cette énergie », AFP, 14 juin 2018, 16 h 53.
  7. Géraldine Lebourgeois, La Presse de la Manche, site internet, 26 juillet 2018.
  8. Hélène Masquelier et Daniel Arronsshon, « Naval Énergies enterre les ambitions françaises dans l'hydrolien », AFP, 26 juillet 2018, 22 h 59.
  9. Loïc Fabrègues, « Hydrolien : cap de fin pour Openhydro », Le Marin, site internet, 28 septembre 2018 (lire en ligne).

Lien externe