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'''Onésime Périer''' est une personnalité politique de la [[Manche]], commerçant de profession.
[[Fichier:Périer Anésime.jpg|thumb|Anésime Périer.]]
'''Anésime''' Jules '''Périer''', {{date naissance|2|2|1876|Marigny}} et {{date décès|21|4|1958|Saint-Lô}}, est une personnalité politique de la [[Manche]], commerçant de profession.


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==Notes et références==
En fonction au moment de la [[Seconde Guerre mondiale]], il se soumet aux ordres de l'occupant allemand, ce qui lui vaut d'être déchu à la [[Libération de la Manche (1944)|Libération]], en [[1944]] <ref name=OF1/>. ''[[Ouest-France]]'' souligne cependant qu'il faisait de son mieux pour « soulager toutes les détresses pendant la pénurie de chaussures, de vêtements, de pain, et (sic) adoptant une attitude qui forçait l'admiration générale », et qu'il n'avait quitté la ville que le [[9 juillet]] 1944, « contraint et forcé » <ref name=OF/>. Il est donc resté en poste pendant quinze ans. [[Georges Lavalley]] lui succède, mais il reste au conseil municipal jusqu'au [[26 avril]] [[1953]].
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==Distinctions==
* Chevalier de la Légion d'honneur (1957)
* Chevalier du Mérite agricole
* Chevalier du Mérite social
* Officier de l'instruction publique
* Médaille d'honneur départementale et communale
* Médaille d'honneur pour actes de courage et de dévouement (argent)
 
{{Notes et références}}
 
==Article connexe==
* [[Périer]]
 
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Maire de Saint-Lô]]
[[Catégorie:Maire de Saint-Lô]]
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Anésime Périer.

Anésime Jules Périer, né à Marigny le 2 février 1876 et mort à Saint-Lô le 21 avril 1958, est une personnalité politique de la Manche, commerçant de profession.

Il vient chez son oncle à Saint-Lô à l'âge de douze ans [1]. Il travaille à la maison Boulland lorsqu'il est appelé pour faire son service militaire. Ceci fait, il réintègre la maison Boulland puis prend la gérance de la maison Dyvrande [1]. Il se met à son compte quelques années plus tard, rue Carnot, où il exploite un commerce pendant vingt ans [1].

Il est élu conseiller municipal de Saint-Lô en 1925, adjoint au maire en 1927 et maire en 1929, succédant à Jules Hérout, démissionnaire pour raisons de santé [2]. C'est durant son mandat qu'est inaugurée la nouvelle gare ferroviaire de Saint-Lô, ainsi qu'une passerelle traversant la Vire, située juste en face de cette dernière [2]. Anésime Périer entreprend aussi la construction de lotissements dans la rue de Bayeux et la rue de Tessy.

En fonction au moment de la Seconde Guerre mondiale, il se soumet aux ordres de l'occupant allemand, ce qui lui vaut d'être déchu à la Libération, en 1944 [2]. Ouest-France souligne cependant qu'il faisait de son mieux pour « soulager toutes les détresses pendant la pénurie de chaussures, de vêtements, de pain, et (sic) adoptant une attitude qui forçait l'admiration générale », et qu'il n'avait quitté la ville que le 9 juillet 1944, « contraint et forcé » [1]. Il est donc resté en poste pendant quinze ans. Georges Lavalley lui succède, mais il reste au conseil municipal jusqu'au 26 avril 1953.

Il est le premier président de l'association des maires de la Manche en 1931 [3] et 1932, président d'honneur de l'office départemental des HLM de la Manche, président du conseil d'administration de la Caisse d'épargne et de prévoyance de Saint-Lô.

Ses obsèques sont célébrées en l'église Sainte-Croix de Saint-Lô.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d'honneur (1957)
  • Chevalier du Mérite agricole
  • Chevalier du Mérite social
  • Officier de l'instruction publique
  • Médaille d'honneur départementale et communale
  • Médaille d'honneur pour actes de courage et de dévouement (argent)

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Mort de M. Anésime Périer ancien maire de Saint-Lô », Ouest-France, 22 avril 1958.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « 14 maires et 126 ans d'élections municipales », Ouest-France, 29 mars 2014.
  3. « Association des maires de la Manche », L'Avranchin, 21 novembre 1931.

Article connexe