« Octave Feuillet » : différence entre les versions
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'''Octave Feuillet''', {{date naissance|10|8|1821|Saint-Lô}} et {{date décès|28|12|1890|Paris}}, est un romancier de la [[Manche]]. | |||
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== Biographie == | |||
Il | Il est le fils de [[Jacques Feuillet]] ([[1815]]-[[1858]]), avocat, secrétaire général de la [[préfecture de la Manche]]. Il naît 2, [[Rue Saint-Georges (Saint-Lô)|rue Saint-Georges]]. Il appartient « à une vieille famille bourgeoise, depuis longtemps fixée dans le pays ; et sa maison des Palliers était le centre de réunion de quelques amis fidèles d'enfance et de jeunesse auxquels il restera toujours extrêmement attaché » <ref name=UI1>« Octave Feuillet », ''L'Univers illustré'', 3 janvier 1891. </ref>. | ||
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Il jouit de son vivant d'une grande popularité : « il séduisait le peuple comme la famille impériale dont il était très proche » <ref name=Lesacher>Alain-François Lesacher, ''La Manche, une aventure humaine'', éd. Ouest-France, 2006. </ref>. | |||
« Celui que l'on surnommait “le Musset des familles” était aussi un collectionneur avisé aux goûts éclectiques. Sa fidélité à sa ville natale s'est traduite par un don important visible au [[Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô|musée des Beaux-Arts]] » <ref name=Lesacher/>. | |||
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Il est inhumé au [[Cimetière (Saint-Lô)|cimetière de Saint-Lô]] avec son épouse, Valérie. | |||
== Œuvres == | |||
* ''La Vie de Polichinelle et ses nombreuses aventures'', Paris, Hetzel, 1846 | * ''La Vie de Polichinelle et ses nombreuses aventures'', Paris, Hetzel, 1846 | ||
* ''Scènes et comédies'', Paris, Michel Lévy, 1857 | * ''Scènes et comédies'', Paris, Michel Lévy, 1857 | ||
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===Au théâtre=== | === Au théâtre === | ||
* ''Un bourgeois de Rome'', 1845 | |||
* ''Échec et mat'', drame en cinq actes, en prose, Paris, Jérôme, 1846 | * ''Échec et mat'', drame en cinq actes, en prose, Paris, Jérôme, 1846 | ||
* ''Palma, ou, La nuit du vendredi saint'', drame en cinq actes, Paris, Michel Lévy, 1847 | * ''Palma, ou, La nuit du vendredi saint'', drame en cinq actes, Paris, Michel Lévy, 1847 | ||
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* ''Le Sphinx'', drame en quatre actes, Paris, Michel Lévy Frères 1875 | * ''Le Sphinx'', drame en quatre actes, Paris, Michel Lévy Frères 1875 | ||
* ''Julie'', drame en trois actes, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1877 | * ''Julie'', drame en trois actes, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1877 | ||
* '' | * ''Le Cas de conscience'', comédie en un acte, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1877 | ||
* ''Montjoye'', comédie en cinq actes, en six tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1880 | * ''Montjoye'', comédie en cinq actes, en six tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1880 | ||
* ''La Crise'', comédie en quatre actes, Paris, Calmann-Lévy, 1882 | * ''La Crise'', comédie en quatre actes, Paris, Calmann-Lévy, 1882 | ||
* ''Les Portraits de la marquise'', comédie pastiche en trois tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1882 | * ''Les Portraits de la marquise'', comédie pastiche en trois tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1882 | ||
* ''La Partie de dames'', pièce en un acte, Paris, C. Lévy, 1883 | * ''La Partie de dames'', pièce en un acte, Paris, C. Lévy, 1883 | ||
* ''Un | * ''Un roman parisien'', pièce en cinq actes, Paris, Calmann-Lévy, 1883 | ||
* ''Le Voyageur'', scènes dialoguées, Paris, [s.n.], 1884 | * ''Le Voyageur'', scènes dialoguées, Paris, [s.n.], 1884 | ||
* ''Circé'', proverbe en un acte, Paris, Calmann-Lévy, 1887 | * ''Circé'', proverbe en un acte, Paris, Calmann-Lévy, 1887 | ||
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* ''La Fée'', comédie en un acte en prose, Paris, C. Lévy, 1898 | * ''La Fée'', comédie en un acte en prose, Paris, C. Lévy, 1898 | ||
==Bibliographie== | == Bibliographie == | ||
* Léon Déries, « Octave Feuillet », ''Revue de Cherbourg et de la Basse-Normandie'', n° 2, 15 décembre 1906 | * [[Léon Déries]], « Octave Feuillet », ''Revue de Cherbourg et de la Basse-Normandie'', n° 2, 15 décembre 1906 | ||
* André Chaumeix, « La jeunesse d'Octave Feuillet », ''Le Monde illustré'', 16 septembre 1922 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62047878/f2.image. ''(lire en ligne)''] | |||
* Jean Barbaroux, « La demande en mariage d'Octave Feuillet à Valérie Dubois », ''Revue du département de la Manche'', n° 10, 1961 | * Jean Barbaroux, « La demande en mariage d'Octave Feuillet à Valérie Dubois », ''Revue du département de la Manche'', n° 10, 1961 | ||
* Jeanne Potier, « Octave Feuillet : évocations familiales », ''Revue du département de la Manche'', n° 155, 1997 | * Jeanne Potier, « Octave Feuillet : évocations familiales », ''Revue du département de la Manche'', n° 155, 1997 | ||
== | ==Hommages== | ||
< | Sa collection personnelle faite de tableaux, de manuscrits et de bijoux, soit en tout 1 200 pièces, est présentée au [[musée des beaux-arts de Saint-Lô]] du [[10 novembre]] [[2018]] au [[21 avril]] [[2019]] <ref>Christophe Leconte, « L'exposition Octave Feuillet se dévoile », ''Dimanche Ouest-France'', 11 novembre 2018. </ref>. | ||
{{Notes et références}} | |||
==Liens internes== | |||
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* [[Feuillet]] | |||
{{DEFAULTSORT:Feuillet, Octave}} | {{DEFAULTSORT:Feuillet, Octave}} | ||
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Version du 29 juillet 2020 à 12:13
Octave Feuillet, né à Saint-Lô le 10 août 1821 et mort à Paris le 28 décembre 1890, est un romancier de la Manche.
Dramaturge et romancier à succès, collaborateur de la Revue des deux mondes, il est élu à l’Académie française le 3 avril 1862.
Biographie
Il est le fils de Jacques Feuillet (1815-1858), avocat, secrétaire général de la préfecture de la Manche. Il naît 2, rue Saint-Georges. Il appartient « à une vieille famille bourgeoise, depuis longtemps fixée dans le pays ; et sa maison des Palliers était le centre de réunion de quelques amis fidèles d'enfance et de jeunesse auxquels il restera toujours extrêmement attaché » [1].
Il passe à Saint-Lô « la plus grande partie de sa vie, au moins jusqu'à la fin de l'Empire » [1]. Mais « les nécessités de l'éducation de ses fils » l'amènent à se fixer à Paris [1].
Il abandonne des études de droit pour se consacrer à la littérature. Il écrit plusieurs pièces de théâtre et obtient son premier succès avec Un bourgeois de Rome (1845) [2].
En 1849, il quitte Paris pour Saint-Lô afin de s'occuper de son père malade.[3]
Il se marie en 1851 à Valérie Dubois (1832-1906), fille du maire de Saint-Lô, Ernest Dubois.
Avant tout reconnu pour ses pièces de théâtre, il débute en tant que romancier en 1852 [2].
En 1855, sa pièce Péril en la demeure est jouée devant Napoléon III à la Comédie française [2].
Au décès de son père en 1858, il retourne à Paris avec sa femme et leur fils, mais vite lassé de la vie parisienne, il achète en 1861 la maison des Palliers, sur les hauteurs de Saint-Lô.[3].
Il publie en 1858 son roman le plus connu Roman d'un jeune homme pauvre [2].
Le 3 avril 1862, il est le premier romancier à être élu à l'Académie française[4].
L'impératrice Eugénie qui apprécie fort l'auteur saint-lois le fait nommer bibliothécaire du palais de Fontainebleau en 1868 [2].
Il jouit de son vivant d'une grande popularité : « il séduisait le peuple comme la famille impériale dont il était très proche » [5].
« Celui que l'on surnommait “le Musset des familles” était aussi un collectionneur avisé aux goûts éclectiques. Sa fidélité à sa ville natale s'est traduite par un don important visible au musée des Beaux-Arts » [5].
Après la chute du Second Empire en 1870, son succès et sa santé déclinent doucement. Il séjourne régulièrement en Suisse et se résout à quitter définitivement Saint-Lô pour Paris où il meurt en 1890[3].
Il est inhumé au cimetière de Saint-Lô avec son épouse, Valérie.
Œuvres
- La Vie de Polichinelle et ses nombreuses aventures, Paris, Hetzel, 1846
- Scènes et comédies, Paris, Michel Lévy, 1857
- Bellah, Paris, Michel Lévy frères, 1858
- Monsieur de Camors, Paris, Calmann-Lévy, 1871
- Un mariage dans le monde, Paris, Michel Lévy, 1875
- Histoire de Sibylle, Paris, Calmann-Lévy, 1876
- Le Journal d'une femme, Paris, Calmann-Lévy, 1878
- Scènes et proverbes, Paris, Calmann-Lévy, 1879
- Histoire d'une parisienne, Paris, Calmann-Lévy, 1881
- La Petite Comtesse ; Le parc ; Onesta, Paris, C. Lévy, 1882
- Le Mariage dans le monde, Paris, 1882
- La Veuve ; Le Voyageur, Paris, Calmann-Lévy, 1884
- Le Divorce de Juliette ; Charybde & Scylla ; Le curé de Bourron, Paris, Calmann-Lévy, 1889
- La Morte, Paris, C. Lévy, 1889
- Honneur d'artiste, Paris, Calmann-Lévy, 1890
- Scènes et comédies, Paris, Calmann-Lévy, 1891
- Œuvres complètes, Paris, M. Lévy, 1891-
- Julia de Trécœur, Paris, Calmann-Lévy, 1892
- Les Amours de Philippe, Paris, Calmann-Lévy, 1894
- Monsieur de Camors, Paris, Calmann-Lévy, sd
Au théâtre
- Un bourgeois de Rome, 1845
- Échec et mat, drame en cinq actes, en prose, Paris, Jérôme, 1846
- Palma, ou, La nuit du vendredi saint, drame en cinq actes, Paris, Michel Lévy, 1847
- La Vieillesse de Richelieu, drame en cinq actes, en prose, Bruxelles, Lelong, 1849
- York, comédie-vaudeville en un acte, Paris, Michel Lévy, 1852
- Le Village, comédie en un acte, en prose, Paris, Michel Lévy, 1856
- Le Roman d'un jeune homme pauvre, comédie en cinq actes et sept tableaux, Paris, M. Lévy, 1859
- La Tentation, pièce en cinq actes et six tableaux, Paris, M. Lévy, 1860
- Le Cheveu blanc, comédie en un acte, en prose, Paris, M.Lévy frères, 1860
- Rédemption, comédie en cinq actes et un prologue, Paris, M. Lévy, 1860
- La Belle au bois dormant, drame en cinq actes et huit tableaux, Paris, Michel Lévy frères, 1865
- Péril en la demeure, comédie en deux actes, en prose, Paris, Michel Lévy; 1867
- Dalila, drame en quatre actes en six tableaux, Paris, Michel Lévy frères, 1870
- Le Cas de conscience, comédie en un acte en prose, Paris, Lévy, 1873
- Le Sphinx, drame en quatre actes, Paris, Michel Lévy Frères 1875
- Julie, drame en trois actes, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1877
- Le Cas de conscience, comédie en un acte, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1877
- Montjoye, comédie en cinq actes, en six tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1880
- La Crise, comédie en quatre actes, Paris, Calmann-Lévy, 1882
- Les Portraits de la marquise, comédie pastiche en trois tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1882
- La Partie de dames, pièce en un acte, Paris, C. Lévy, 1883
- Un roman parisien, pièce en cinq actes, Paris, Calmann-Lévy, 1883
- Le Voyageur, scènes dialoguées, Paris, [s.n.], 1884
- Circé, proverbe en un acte, Paris, Calmann-Lévy, 1887
- L’Acrobate, comédie en un acte, en prose, Paris, C. Lévy, 1887
- Chamillac, comédie en cinq actes, Paris, Calmann-Lévy, 1889
- Le Pour et le contre, comédie en un acte, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1895
- Théâtre complet, Paris, Calmann-Lévy, 1897-1900
- La Fée, comédie en un acte en prose, Paris, C. Lévy, 1898
Bibliographie
- Léon Déries, « Octave Feuillet », Revue de Cherbourg et de la Basse-Normandie, n° 2, 15 décembre 1906
- André Chaumeix, « La jeunesse d'Octave Feuillet », Le Monde illustré, 16 septembre 1922 (lire en ligne)
- Jean Barbaroux, « La demande en mariage d'Octave Feuillet à Valérie Dubois », Revue du département de la Manche, n° 10, 1961
- Jeanne Potier, « Octave Feuillet : évocations familiales », Revue du département de la Manche, n° 155, 1997
Hommages
Sa collection personnelle faite de tableaux, de manuscrits et de bijoux, soit en tout 1 200 pièces, est présentée au musée des beaux-arts de Saint-Lô du 10 novembre 2018 au 21 avril 2019 [6].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 « Octave Feuillet », L'Univers illustré, 3 janvier 1891.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Yves Lecouturier, Célèbres de Normandie, éd. Orep, Cully, 2007.
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Exposition 2019 au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô
- ↑ Académie française, site internet, consulté le 14 janvier 2019.(lire en ligne)
- ↑ 5,0 et 5,1 Alain-François Lesacher, La Manche, une aventure humaine, éd. Ouest-France, 2006.
- ↑ Christophe Leconte, « L'exposition Octave Feuillet se dévoile », Dimanche Ouest-France, 11 novembre 2018.