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Il est le fils de [[Jacques Feuillet]] ([[1815]]-[[1858]]), avocat, secrétaire général de la [[préfecture de la Manche]]. Il naît 2, [[Rue Saint-Georges (Saint-Lô)|rue Saint-Georges]]. | Il est le fils de [[Jacques Feuillet]] ([[1815]]-[[1858]]), avocat, secrétaire général de la [[préfecture de la Manche]]. Il naît 2, [[Rue Saint-Georges (Saint-Lô)|rue Saint-Georges]]. Il appartient « à une vieille famille bourgeoise, depuis longtemps fixée dans le pays ; et sa maison des Palliers était le centre de réunion de quelques amis fidèles d'enfance et de jeunesse auxquels il restera toujours extrêmement attaché » <ref name=UI1>« Octave Feuillet », ''L'Univers illustré'', 3 janvier 1891. </ref>. | ||
Il abandonne des études de droit pour se consacrer à la littérature. Il écrit plusieurs pièces de théâtre et obtient son premier succès avec ''Un bourgeois de Rome'' ([[1845]])<ref name="yves">Yves Lecouturier, ''Célèbres de Normandie'', éd. Orep, Cully, 2007.</ref>. | Il passe à Saint-Lô « la plus grande partie de sa vie, au moins jusqu'à la fin de l'Empire » <ref name=UI1/>. Mais « les nécessité de l'éducation de ses fils » l'amènent à se fixer à Paris <ref name=UI1/>. | ||
Il abandonne des études de droit pour se consacrer à la littérature. Il écrit plusieurs pièces de théâtre et obtient son premier succès avec ''Un bourgeois de Rome'' ([[1845]]) <ref name="yves">Yves Lecouturier, ''Célèbres de Normandie'', éd. Orep, Cully, 2007.</ref>. | |||
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« Celui que l'on surnommait “le Musset des familles” était aussi un collectionneur avisé aux goûts éclectiques. Sa fidélité à sa ville natale s'est traduite par un don important visible au musée des Beaux-Arts | « Celui que l'on surnommait “le Musset des familles” était aussi un collectionneur avisé aux goûts éclectiques. Sa fidélité à sa ville natale s'est traduite par un don important visible au musée des Beaux-Arts » <ref name=Lesacher/>. | ||
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Octave Feuillet, né à Saint-Lô le 10 août 1821 et mort à Paris le 28 décembre 1890, est un romancier de la Manche.
Dramaturge et romancier à succès, collaborateur de la Revue des deux mondes, il est élu à l’Académie française le 3 avril 1862.
Biographie
Il est le fils de Jacques Feuillet (1815-1858), avocat, secrétaire général de la préfecture de la Manche. Il naît 2, rue Saint-Georges. Il appartient « à une vieille famille bourgeoise, depuis longtemps fixée dans le pays ; et sa maison des Palliers était le centre de réunion de quelques amis fidèles d'enfance et de jeunesse auxquels il restera toujours extrêmement attaché » [1].
Il passe à Saint-Lô « la plus grande partie de sa vie, au moins jusqu'à la fin de l'Empire » [1]. Mais « les nécessité de l'éducation de ses fils » l'amènent à se fixer à Paris [1].
Il abandonne des études de droit pour se consacrer à la littérature. Il écrit plusieurs pièces de théâtre et obtient son premier succès avec Un bourgeois de Rome (1845) [2].
Il se marie en 1851 à Valérie Dubois (1832-1906), fille du maire de Saint-Lô, Ernest Dubois.
Avant tout reconnu pour ses pièces de théâtre, il débute en tant que romancier en 1852 [2].
En 1855, sa pièce Péril en la demeure est jouée devant Napoléon III à la Comédie française [2].
Il publie en 1858 son roman le plus connu Roman d'un jeune homme pauvre [2].
L'impératrice Eugénie qui apprécie fort l'auteur saint-lois le fait nommer bibliothécaire du palais de Fontainebleau en 1868 [2].
Il jouit de son vivant d'une grande popularité : « il séduisait le peuple comme la famille impériale dont il était très proche » [3].
« Celui que l'on surnommait “le Musset des familles” était aussi un collectionneur avisé aux goûts éclectiques. Sa fidélité à sa ville natale s'est traduite par un don important visible au musée des Beaux-Arts » [3].
Il est inhumé au cimetière de Saint-Lô.
Œuvres
- La Vie de Polichinelle et ses nombreuses aventures, Paris, Hetzel, 1846
- Scènes et comédies, Paris, Michel Lévy, 1857
- Bellah, Paris, Michel Lévy frères, 1858
- Monsieur de Camors, Paris, Calmann-Lévy, 1871
- Un mariage dans le monde, Paris, Michel Lévy, 1875
- Histoire de Sibylle, Paris, Calmann-Lévy, 1876
- Le Journal d'une femme, Paris, Calmann-Lévy, 1878
- Scènes et proverbes, Paris, Calmann-Lévy, 1879
- Histoire d'une parisienne, Paris, Calmann-Lévy, 1881
- La Petite Comtesse ; Le parc ; Onesta, Paris, C. Lévy, 1882
- Le Mariage dans le monde, Paris, 1882
- La Veuve ; Le Voyageur, Paris, Calmann-Lévy, 1884
- Le Divorce de Juliette ; Charybde & Scylla ; Le curé de Bourron, Paris, Calmann-Lévy, 1889
- La Morte, Paris, C. Lévy, 1889
- Honneur d'artiste, Paris, Calmann-Lévy, 1890
- Scènes et comédies, Paris, Calmann-Lévy, 1891
- Œuvres complètes, Paris, M. Lévy, 1891-
- Julia de Trécœur, Paris, Calmann-Lévy, 1892
- Les Amours de Philippe, Paris, Calmann-Lévy, 1894
- Monsieur de Camors, Paris, Calmann-Lévy, sd
Au théâtre
- Un bourgeois de Rome, 1845
- Échec et mat, drame en cinq actes, en prose, Paris, Jérôme, 1846
- Palma, ou, La nuit du vendredi saint, drame en cinq actes, Paris, Michel Lévy, 1847
- La Vieillesse de Richelieu, drame en cinq actes, en prose, Bruxelles, Lelong, 1849
- York, comédie-vaudeville en un acte, Paris, Michel Lévy, 1852
- Le Village, comédie en un acte, en prose, Paris, Michel Lévy, 1856
- Le Roman d'un jeune homme pauvre, comédie en cinq actes et sept tableaux, Paris, M. Lévy, 1859
- La Tentation, pièce en cinq actes et six tableaux, Paris, M. Lévy, 1860
- Le Cheveu blanc, comédie en un acte, en prose, Paris, M.Lévy frères, 1860
- Rédemption, comédie en cinq actes et un prologue, Paris, M. Lévy, 1860
- La Belle au bois dormant, drame en cinq actes et huit tableaux, Paris, Michel Lévy frères, 1865
- Péril en la demeure, comédie en deux actes, en prose, Paris, Michel Lévy; 1867
- Dalila, drame en quatre actes en six tableaux, Paris, Michel Lévy frères, 1870
- Le Cas de conscience, comédie en un acte en prose, Paris, Lévy, 1873
- Le Sphinx, drame en quatre actes, Paris, Michel Lévy Frères 1875
- Julie, drame en trois actes, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1877
- Le Cas de conscience, comédie en un acte, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1877
- Montjoye, comédie en cinq actes, en six tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1880
- La Crise, comédie en quatre actes, Paris, Calmann-Lévy, 1882
- Les Portraits de la marquise, comédie pastiche en trois tableaux, Paris, Calmann-Lévy, 1882
- La Partie de dames, pièce en un acte, Paris, C. Lévy, 1883
- Un roman parisien, pièce en cinq actes, Paris, Calmann-Lévy, 1883
- Le Voyageur, scènes dialoguées, Paris, [s.n.], 1884
- Circé, proverbe en un acte, Paris, Calmann-Lévy, 1887
- L’Acrobate, comédie en un acte, en prose, Paris, C. Lévy, 1887
- Chamillac, comédie en cinq actes, Paris, Calmann-Lévy, 1889
- Le Pour et le contre, comédie en un acte, en prose, Paris, Calmann-Lévy, 1895
- Théâtre complet, Paris, Calmann-Lévy, 1897-1900
- La Fée, comédie en un acte en prose, Paris, C. Lévy, 1898
Bibliographie
- Léon Déries, « Octave Feuillet », Revue de Cherbourg et de la Basse-Normandie, n° 2, 15 décembre 1906
- André Chaumeix, « La jeunesse d'Octave Feuillet », Le Monde illustré, 16 septembre 1922 (lire en ligne)
- Jean Barbaroux, « La demande en mariage d'Octave Feuillet à Valérie Dubois », Revue du département de la Manche, n° 10, 1961
- Jeanne Potier, « Octave Feuillet : évocations familiales », Revue du département de la Manche, n° 155, 1997