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'''DCNS''', anciennement '''Direction des constructions navales''' (DCN), est une entreprise de droit privé, détenue à 62,48 % par l'État et 35 % par Thales, spécialisée dans l'armement naval.
'''Naval Group''' est une entreprise de la [[Manche]] basée à [[Cherbourg-en-Cotentin]].


Officiellement baptisée DCN en [[2003]], elle prend le nom de DCNS en avril [[2007]] dans le cadre de son rapprochement avec Thalès.
C'est une société de droit privé, détenue à 62,48 % par l'État et à 35 % par Thales, entreprise spécialisée dans l'armement naval.


Dans la Manche, la Direction est implantée à l'[[arsenal de Cherbourg]], site dirigé par [[Stéphane Fauth]]. Il est dédié à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire (sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et lanceur d'engins (SNLE)) et conventionnels de classe ''Scorpène''.
Officiellement baptisée DCN en [[2003]], elle prend le nom de DCNS en avril [[2007]] dans le cadre de son rapprochement avec Thalès, puis celui de Naval Group en juin [[2017]].


Le premier arsenal militaire de Cherbourg a été fondé en [[1793]], puis remplacé en [[1803]] par un nouvel arsenal, au sein du port militaire voulu par Napoléon. Spécialisé dans la construction des bâtiments de surface à voile, puis à hélices, l'établissement se consacre dès [[1898]] à la construction de [[Liste des sous-marins construits à Cherbourg|sous-marins]].
Dans la Manche, la direction est implantée à l'[[arsenal de Cherbourg]]. Il est dédié à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire (sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et lanceur d'engins (SNLE)) et conventionnels de classe ''Scorpène''.


La production est actuellement à 70 % destinée à la Marine nationale (SNLE type ''Le Triomphant''), et à 30 % en export (sous-marins à propulsion diesel-électrique de type ''Scorpène'').
== L'arsenal de Cherbourg ==


En [[2014]], 2,4 millions d’heures de travail sont consacrées au [[Barracuda|programme Barracuda]], les futurs sous-marins nucléaires d'attaque <ref>''La Presse de la Manche'', site internet, consulté le 23 octobre 2014 [http://www.lapressedelamanche.fr/fr/actualites/a-la-une/ ''(lire en ligne)''].</ref>. Le premier de la série en cours d’intégration au [[chantier Laubeuf]], est le ''[[Suffren]]''.
Le premier arsenal militaire de Cherbourg est fondé en [[1793]], puis remplacé en [[1803]] par un nouvel arsenal, au sein du port militaire voulu par Napoléon. Spécialisé dans la construction des bâtiments de surface à voile, puis à hélices, l'établissement se consacre dès [[1898]] à la construction de [[Liste des sous-marins construits à Cherbourg|sous-marins]].
 
: ''voir l'article détaillé '''[[Arsenal de Cherbourg]]'''''
 
== Époque DCAN (-1991) ==
 
De l'été [[1982]] à l'automne [[1983]], une extension de 5 hectares est réalisée en gagnant sur la [[Petite rade de Cherbourg|petite rade]] afin de permettre la construction du nouvel atelier « Coques », inauguré en janvier [[1986]] <ref>Bernard Cros, « Les Travaux maritimes et les ports de guerre », ''Pour mémoire'', n° 8, été 2010, p. 55. </ref>.
 
== Époque DCN (1991-2007) ==
Le plan Joxe de programmation militaire porte un coup violent à la DCN : plus de 100 000 heures de travail en moins pour les sous-traitants en [[1992]], 240 emplois supprimés en [[1993]], et le plan de charge pour la construction de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) est inférieur de 30 % aux prévisions <ref>''A travers les régions'', Larousse, 1993.</ref>.
 
Quatre ans plus tard, la DCN est toujours sont la menace d'un plan de restructuration, alors que l'arsenal représente « 4 000 salariés, des milliers d'emplois induits, des centaines de PME sous-traitantes ; c'est aussi 1,5 milliard de francs injectés dans l'économie du nord-Cotentin, c'est le quart des recettes fiscales de la communauté urbaine de Cherbourg »<ref>''A travers les régions'', Larousse, 1997.</ref>.
 
== Époque DCNS (2007-2017) ==
 
La production est à 70 % destinée à la Marine nationale (SNLE type ''Le Triomphant''), et à 30 % en export (sous-marins à propulsion diesel-électrique de type ''Scorpène'').
 
En [[2014]], 2,4 millions d’heures de travail sont consacrées au [[Barracuda|programme Barracuda]], les futurs sous-marins nucléaires d'attaque <ref>''La Presse de la Manche'', site internet, consulté le 23 octobre 2014 [http://www.lapressedelamanche.fr/fr/actualites/a-la-une/ ''(lire en ligne)''].</ref>. Le premier de la série en cours d’intégration au [[chantier Laubeuf]], est le ''[[Suffren (Barracuda 1)|Suffren]]''.


DCNS a également pour mission de démanteler les sous-marins de la Marine nationale. La priorité est donnée à la découpe de la tranche réacteur et l'extraction du cœur nucléaire. Le reste de la coque est une déconstruction classique. En [[2016]], alors que le ''Rubis'' s'apprête à être démentelé, cinq sous-marins SNLE sont toujours en attente d'être déconstruits<ref>« Le Rubis attendu début 2017 à Cherbourg », ''La Presse de la Manche'', 2 septembre 2016.</ref>. La décision de les déconstruire intervient en octobre [[2016]] pour démarrer en [[2018]] et se terminer normalement en 2027 : elle concerne ''[[Le Terrible (Q-255)|Le Terrible]]'', ''[[Le Foudroyant (Q-257)|Le Foudroyant]]'', ''[[L'Indomptable (Q-258)|L'Indomptable]]'', ''[[Le Tonnant (Q-263)|Le Tonnant]]'' et ''[[L'Inflexible (Q-264)|L'Inflexible]]'' <ref>Kevin Verger, « Cinq sous-marins à déconstruire à Cherbourg », ''Ouest-France'', 28 octobre 2016. </ref>.
DCNS a également pour mission de démanteler les sous-marins de la Marine nationale. La priorité est donnée à la découpe de la tranche réacteur et l'extraction du cœur nucléaire. Le reste de la coque est une déconstruction classique. En [[2016]], alors que le ''Rubis'' s'apprête à être démentelé, cinq sous-marins SNLE sont toujours en attente d'être déconstruits<ref>« Le Rubis attendu début 2017 à Cherbourg », ''La Presse de la Manche'', 2 septembre 2016.</ref>. La décision de les déconstruire intervient en octobre [[2016]] pour démarrer en [[2018]] et se terminer normalement en 2027 : elle concerne ''[[Le Terrible (Q-255)|Le Terrible]]'', ''[[Le Foudroyant (Q-257)|Le Foudroyant]]'', ''[[L'Indomptable (Q-258)|L'Indomptable]]'', ''[[Le Tonnant (Q-263)|Le Tonnant]]'' et ''[[L'Inflexible (Q-264)|L'Inflexible]]'' <ref>Kevin Verger, « Cinq sous-marins à déconstruire à Cherbourg », ''Ouest-France'', 28 octobre 2016. </ref>.


En [[2010]], DCNS est le premier employeur du département avec 3 000 salariés <ref>''ouest-france.fr'' [http://www.ouest-france.fr/dossiers/raoi-employeur-basse-normandie.php], consulté le 21 septembre 2010.</ref>, 2 200 en [[2015]] <ref>« DCNS embauche à nouveau des ouvriers. », ''ouest-france.fr'', 3 octobre 2015, [http://www.ouest-france.fr/dcns-embauche-nouveau-des-ouvriers-3740811 (''lire en ligne'')].</ref>
== Époque Naval Group (2017-) ==
 
Le [[28 juin]] [[2017]], DCNS change de nom et devient Naval Group.
 
Le [[8 février]] [[2018]], Hervé Guillou, PDG, inaugure un bâtiment de {{unité|6200|mètres}} carrés sur trois niveaux, nommé ''Archimède'', consacré à la conception et l'ingénierie des futurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 3{{e}} génération (SNLE-3G), et pouvant accueillir 300 collaborateurs <ref>« Un nouveau bâtiment dédié aux sous-marins à Naval Group », ''Ouest-France'', site internet, 8 février 2018.</ref><sup>,</sup><ref>Julien Munoz, « Naval Group prépare l'avenir », ''La Presse de la Manche'', 9 février 2018.</ref>.
 
Le [[21 février]] [[2018]], Naval Group annonce que cinq sous-marins nucléaires lanceurs d'engins retirés du service vont être déconstruits à [[Cherbourg-en-Cotentin]] à partir de septembre : ''[[Le Terrible (Q-255)|Le Terrible]]'', ''[[Le Foudroyant (Q-257)|Le Foudroyant]]'', ''[[L'Indomptable (Q-258)|L'Indomptable]]'', ''[[Le Tonnant (Q-263)|Le Tonnant]]'' et ''[[L'Inflexible (Q-264)|L'Inflexible]]'' <ref>Jean Lavalley, « Cherbourg se prépare à la déconstruction de sous-marins », ''La Presse de la Manche'', 20 février 2018.</ref><sup>,</sup><ref name=AFP1>« Début en septembre de la dépollution des sous-marins (SNLE) », ''AFP'', 21 février 2018, 18 h 22.</ref>. Il faudra dix-huit mois pour chaque opération, les sous-marins étant déjà dépossédés de leur réacteur nucléaire <ref name=AFP1/>. L'[[arsenal de Cherbourg]] prévoit de recycler 87 % de la masse des bâtiments <ref name=AFP1/>. Le [[11 septembre]] [[2018]], ''[[Le Tonnant (Q-263)|Le Tonnant]]'' est échoué dans la forme 5 pour sa déconstruction <ref>J. L., « La coque de l'ex-Tonnant en cours de dépeçage », ''La Presse de la Manche'', 7 décembre 2018.</ref>.
 
En janvier [[2020]], pour peser à l'export face à la concurrence mondiale, Naval Group s'associe à l'Italien Fincantieri au sein de Navaris<ref>« Alliance entre Naval Group et Fincantieri », ''Ouest-France'', 15 janvier 2020.</ref>.
 
== Effectifs ==
 
En [[2010]], DCNS est le premier employeur du département avec {{unité|3000|salariés}} <ref>''ouest-france.fr'' [http://www.ouest-france.fr/dossiers/raoi-employeur-basse-normandie.php], consulté le 21 septembre 2010.</ref>, {{unité|2200}} en [[2015]] <ref>« DCNS embauche à nouveau des ouvriers. », ''Ouest-France'', site internet, 3 octobre 2015 [http://www.ouest-france.fr/dcns-embauche-nouveau-des-ouvriers-3740811 (''lire en ligne'')].</ref>.


== Anciennes dénominations ==
== Anciennes dénominations ==
* -[[1991]] : DCAN (Direction des constructions et armes navales)
* -[[1991]] : DCAN (Direction des constructions et armes navales)
* [[1991]]-[[2003]] : DCN (Direction des constructions navales)
* [[1991]]-[[2007]] : DCN (Direction des constructions navales)
* [[2007]] : DCN disparaît complètement après l'entrée de Thalès au capital de DCNS
* [[2007]]-[[2017]] : DCNS (l'entrée de Thalès au capital de DCN ajoute un S au sigle)
 
== Directeurs ==
 
Avant la [[Seconde Guerre mondiale]], l'[[Arsenal de Cherbourg]] comprenait deux directions bien distinctes, la ''Direction des constructions navales'', chargée de la conception et de la fabrication des navires, et la ''Direction de l'artillerie navale'', chargée de l'installation, l'entretien et la réparation de leur matériel d'armement.


== Liste des directeurs ==
* [[Arsenal de Cherbourg#Liste des directeurs|Liste des directeurs des constructions navales avant 1940]]
* ...-[[2003]] : [[Laurent Barthélemy]]
* [[Arsenal de Cherbourg#Liste des directeurs|Liste des directeurs de l'artillerie navale avant 1940]]
* [[1940]]-1944 : G. Fèvre
* [[1944]]-1950 : [[Antoine Barthélemy]]
* [[1950]]-1951 : J. Guely
* [[1951]]-1953 : Louis de Leiris
* [[1953]]-1953 : A. Lauga
* [[1953]]-1955 : G. Cahen
* [[1955]]-1959 : Louis Lang
* [[1959]]-1960 : Maurice Corbu
* [[1960]]-1963 : François Gasquet
* [[1963]]-1965 : Robert Bruston
* [[1965]]-1973 : Paul Cauchy
* [[1973]]-1976 : M. Ballet
* [[1976]]-1982 : Michel Wiener
* [[1982]]-1986 : Henri Cazaban
* [[1986]]-1988 : Dominique Castellan
* [[1988]]-1991 : Hervé Chéneau
* [[1991]]-1994 : Jean-François Cadet
* [[1994]]-1998 : Alain Tournyol du Clos
* [[1998]]-2000 : Pierre Quinchon
* [[2000]]-2003 : Laurent Barthélémy
* [[2003]]-2009 : [[Daniel Cauchon]]
* [[2003]]-2009 : [[Daniel Cauchon]]
* [[2009]]-2013 : [[Bruno Richebé]]
* [[2009]]-[[2012]] : [[Bruno Richebé]]
* [[2013]]-2014 : [[Stéphane Fauth]]
* [[2013]]-[[2014]] : [[Stéphane Fauth]]
* [[2015]]-''actuel'' : [[Alain Morvan]]
* [[2015]]-2019 : Alain Morvan
 
* [[2019]]-''actuel'' : Jean-Luc France
== Notes et références ==
<references />


== Liens internes ==
{{Notes et références}}
* [[Arsenal de Cherbourg]]
* [[Arsenal de Cherbourg pendant la Première Guerre mondiale]]
* [[Port militaire de Cherbourg]]


== Lien externe ==
== Lien externe ==
* [http://www.dcnsgroup.com/ Site officiel]
* [https://www.naval-group.com/fr/ Site officiel]


[[Catégorie:Entreprise de l'agglomération cherbourgeoise]]
[[Catégorie:Entreprise de l'agglomération cherbourgeoise]]
[[Catégorie:Port de Cherbourg]]
[[Catégorie:Port militaire de Cherbourg]]
[[Catégorie:Armée dans la Manche]]
[[Catégorie:Armée dans la Manche]]

Version du 6 octobre 2021 à 20:31

Naval Group est une entreprise de la Manche basée à Cherbourg-en-Cotentin.

C'est une société de droit privé, détenue à 62,48 % par l'État et à 35 % par Thales, entreprise spécialisée dans l'armement naval.

Officiellement baptisée DCN en 2003, elle prend le nom de DCNS en avril 2007 dans le cadre de son rapprochement avec Thalès, puis celui de Naval Group en juin 2017.

Dans la Manche, la direction est implantée à l'arsenal de Cherbourg. Il est dédié à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire (sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) et lanceur d'engins (SNLE)) et conventionnels de classe Scorpène.

L'arsenal de Cherbourg

Le premier arsenal militaire de Cherbourg est fondé en 1793, puis remplacé en 1803 par un nouvel arsenal, au sein du port militaire voulu par Napoléon. Spécialisé dans la construction des bâtiments de surface à voile, puis à hélices, l'établissement se consacre dès 1898 à la construction de sous-marins.

voir l'article détaillé Arsenal de Cherbourg

Époque DCAN (-1991)

De l'été 1982 à l'automne 1983, une extension de 5 hectares est réalisée en gagnant sur la petite rade afin de permettre la construction du nouvel atelier « Coques », inauguré en janvier 1986 [1].

Époque DCN (1991-2007)

Le plan Joxe de programmation militaire porte un coup violent à la DCN : plus de 100 000 heures de travail en moins pour les sous-traitants en 1992, 240 emplois supprimés en 1993, et le plan de charge pour la construction de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) est inférieur de 30 % aux prévisions [2].

Quatre ans plus tard, la DCN est toujours sont la menace d'un plan de restructuration, alors que l'arsenal représente « 4 000 salariés, des milliers d'emplois induits, des centaines de PME sous-traitantes ; c'est aussi 1,5 milliard de francs injectés dans l'économie du nord-Cotentin, c'est le quart des recettes fiscales de la communauté urbaine de Cherbourg »[3].

Époque DCNS (2007-2017)

La production est à 70 % destinée à la Marine nationale (SNLE type Le Triomphant), et à 30 % en export (sous-marins à propulsion diesel-électrique de type Scorpène).

En 2014, 2,4 millions d’heures de travail sont consacrées au programme Barracuda, les futurs sous-marins nucléaires d'attaque [4]. Le premier de la série en cours d’intégration au chantier Laubeuf, est le Suffren.

DCNS a également pour mission de démanteler les sous-marins de la Marine nationale. La priorité est donnée à la découpe de la tranche réacteur et l'extraction du cœur nucléaire. Le reste de la coque est une déconstruction classique. En 2016, alors que le Rubis s'apprête à être démentelé, cinq sous-marins SNLE sont toujours en attente d'être déconstruits[5]. La décision de les déconstruire intervient en octobre 2016 pour démarrer en 2018 et se terminer normalement en 2027 : elle concerne Le Terrible, Le Foudroyant, L'Indomptable, Le Tonnant et L'Inflexible [6].

Époque Naval Group (2017-)

Le 28 juin 2017, DCNS change de nom et devient Naval Group.

Le 8 février 2018, Hervé Guillou, PDG, inaugure un bâtiment de 6 200 mètres carrés sur trois niveaux, nommé Archimède, consacré à la conception et l'ingénierie des futurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 3e génération (SNLE-3G), et pouvant accueillir 300 collaborateurs [7],[8].

Le 21 février 2018, Naval Group annonce que cinq sous-marins nucléaires lanceurs d'engins retirés du service vont être déconstruits à Cherbourg-en-Cotentin à partir de septembre : Le Terrible, Le Foudroyant, L'Indomptable, Le Tonnant et L'Inflexible [9],[10]. Il faudra dix-huit mois pour chaque opération, les sous-marins étant déjà dépossédés de leur réacteur nucléaire [10]. L'arsenal de Cherbourg prévoit de recycler 87 % de la masse des bâtiments [10]. Le 11 septembre 2018, Le Tonnant est échoué dans la forme 5 pour sa déconstruction [11].

En janvier 2020, pour peser à l'export face à la concurrence mondiale, Naval Group s'associe à l'Italien Fincantieri au sein de Navaris[12].

Effectifs

En 2010, DCNS est le premier employeur du département avec 3 000 salariés [13], 2 200 en 2015 [14].

Anciennes dénominations

  • -1991 : DCAN (Direction des constructions et armes navales)
  • 1991-2007 : DCN (Direction des constructions navales)
  • 2007-2017 : DCNS (l'entrée de Thalès au capital de DCN ajoute un S au sigle)

Directeurs

Avant la Seconde Guerre mondiale, l'Arsenal de Cherbourg comprenait deux directions bien distinctes, la Direction des constructions navales, chargée de la conception et de la fabrication des navires, et la Direction de l'artillerie navale, chargée de l'installation, l'entretien et la réparation de leur matériel d'armement.

Notes et références

  1. Bernard Cros, « Les Travaux maritimes et les ports de guerre », Pour mémoire, n° 8, été 2010, p. 55.
  2. A travers les régions, Larousse, 1993.
  3. A travers les régions, Larousse, 1997.
  4. La Presse de la Manche, site internet, consulté le 23 octobre 2014 (lire en ligne).
  5. « Le Rubis attendu début 2017 à Cherbourg », La Presse de la Manche, 2 septembre 2016.
  6. Kevin Verger, « Cinq sous-marins à déconstruire à Cherbourg », Ouest-France, 28 octobre 2016.
  7. « Un nouveau bâtiment dédié aux sous-marins à Naval Group », Ouest-France, site internet, 8 février 2018.
  8. Julien Munoz, « Naval Group prépare l'avenir », La Presse de la Manche, 9 février 2018.
  9. Jean Lavalley, « Cherbourg se prépare à la déconstruction de sous-marins », La Presse de la Manche, 20 février 2018.
  10. 10,0 10,1 et 10,2 « Début en septembre de la dépollution des sous-marins (SNLE) », AFP, 21 février 2018, 18 h 22.
  11. J. L., « La coque de l'ex-Tonnant en cours de dépeçage », La Presse de la Manche, 7 décembre 2018.
  12. « Alliance entre Naval Group et Fincantieri », Ouest-France, 15 janvier 2020.
  13. ouest-france.fr [1], consulté le 21 septembre 2010.
  14. « DCNS embauche à nouveau des ouvriers. », Ouest-France, site internet, 3 octobre 2015 (lire en ligne).

Lien externe