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Ce naufrage a fait 763 morts et 493 disparus.
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==Mémoire==
L'épave est classée « bien culturel maritime » par un arrêté du ministre de la Culture du [[8 mars]] [[2001]].
Le [[31 juillet]] [[2001]], un arrêté du préfet maritime de Cherbourg soumet toute plongée sur le site à une autorisation préalable. Un autre arrêté lui est substitué le [[11 janvier]] [[2007]].
En [[2004]], le sénateur [[Jean-Pierre Godefroy]] (PS) soulève la question de la protection de l'épave et demande à Hamlaoui Mékachéra, secrétaire d'État aux Anciens combattants, de la transformer en « un vrai lieu de souvenir » <ref>''Journal officiel du Sénat'', 16 janvier 2004, [http://www.senat.fr/questions/base/2004/qSEQ04010399S.html ''(Lire en ligne)''] </ref>.
Le [[19 mai]] [[2005]], une plaque souvenir est déposée sur l'épave du ''Léopoldville'' par une équipe de plongeurs des pompiers de Cherbourg.
Un film documentaire de 45 mn ''Le Naufrage du SS Lépoldville'', de Lawrence Bond (2005), retrace le drame.


==Bibliographie==
==Bibliographie==
* Raymond Lefèvre, « Le désastre du ''Léopoldville'' », ''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. XXVI, 1961
* Raymond Lefèvre, « Le désastre du ''Léopoldville'' », ''Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg'', vol. XXVI, 1961
==Notes et références==
<references />


[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Décembre|1944]]
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Version du 10 avril 2013 à 08:44

Le Léopoldville.

Après le débarquement de juin 1944, l'effort de guerre est continu. Pour alimenter le front en hommes et matériels, une noria de navires de toutes sortes traverse la Manche, venant d'Angleterre et accostant à Cherbourg.

Le risque est toujours là, tapi au fond de l'océan. Les U-boots allemands veillent et font mouche à de nombreuses reprises sur ces convois souvent formés de bateaux civils, comme le Léopoldville.

Ce navire est un paquebot de la Compagnie maritime belge (CMB), d'Anvers, construit en 1928, de 11 500 tonnes, mesurant 153 m de long. Il a été réquisitionné comme transport de troupes.

Récit

Le 24  décembre 1944, 2 237 soldats américains se trouvent à son bord.

Le Léopoldville quitte le port de Southampton (Angleterre) en convoi en direction de Cherbourg. Treize autres navires l'accompagnent.

L' UBott-486 se trouve à cinq miles nautiques de l'entrée de la rade de Cherbourg quand le convoi s'y présente à 17 h 30. Le sous-marin fait feu de sa torpille meurtrière.

Le Léopoldville est touché à l'arrière. Il prend rapidement de la gîte. L'ordre d'évacuation est donné. Des messages de détresse sont envoyés à destination de l'Angleterre et de Cherbourg que l'on aperçoit à travers les flocons de neige.

Le HMS-Brillant se rapproche. Des haussières sont lancées mais elles se cassent une à une. Les deux bateaux s'entrechoquent, écrasant par là-même les canots de sauvetage. Malgré le froid extérieur et l'eau glacée, les soldats américains se jettent à l'eau.

Des secours constitués de trois remorqueurs et de quelques barques de pêche venant de la côte arrivent et sauvent quelques marins par une forte houle.

Tout à coup, le Léopoldville s'enfonce dans l'eau. La proue se lève vers le ciel et le paquebot s'immobilise ; il vient de toucher le fond. Peu après 20 h 30, il disparaît définitivement.

Ce naufrage a fait 763 morts et 493 disparus.

Mémoire

L'épave est classée « bien culturel maritime » par un arrêté du ministre de la Culture du 8 mars 2001.

Le 31 juillet 2001, un arrêté du préfet maritime de Cherbourg soumet toute plongée sur le site à une autorisation préalable. Un autre arrêté lui est substitué le 11 janvier 2007.

En 2004, le sénateur Jean-Pierre Godefroy (PS) soulève la question de la protection de l'épave et demande à Hamlaoui Mékachéra, secrétaire d'État aux Anciens combattants, de la transformer en « un vrai lieu de souvenir » [1].

Le 19 mai 2005, une plaque souvenir est déposée sur l'épave du Léopoldville par une équipe de plongeurs des pompiers de Cherbourg.

Un film documentaire de 45 mn Le Naufrage du SS Lépoldville, de Lawrence Bond (2005), retrace le drame.

Bibliographie

  • Raymond Lefèvre, « Le désastre du Léopoldville », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, vol. XXVI, 1961

Notes et références

  1. Journal officiel du Sénat, 16 janvier 2004, (Lire en ligne)