« Naufrage de la Blanche-Nef (1120) » : différence entre les versions
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Les deux navires se suivent en quittant le port de [[Barfleur]] en direction de l'Angleterre. La nuit tombe et la visibilité devient mauvaise. Peut-être à cause des libations lors du festin de réconciliation franco-normande, l'équipage de ''La Blanche Nef'' n'arrive pas à suivre le vaisseau royal. | Les deux navires se suivent en quittant le port de [[Barfleur]] en direction de l'Angleterre. La nuit tombe et la visibilité devient mauvaise. Peut-être à cause des libations lors du festin de réconciliation franco-normande, l'équipage de ''La Blanche Nef'' n'arrive pas à suivre le vaisseau royal. | ||
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Les circonstances dramatiques de ce naufrage « historique » bouleversèrent l'histoire du XII{{exp|e}} siècle et eurent d'importantes répercutions politiques. L'un des plus anciens textes évoquant cet événement est le ''Roman de Rou'' (1160/1174) de Robert Wace, dont le passage concerné est reproduit dans l'article [[Naufrage de la Blanche Nef, par Wace (12e siècle)]]. | Les circonstances dramatiques de ce naufrage « historique » bouleversèrent l'histoire du XII{{exp|e}} siècle et eurent d'importantes répercutions politiques. L'un des plus anciens textes évoquant cet événement est le ''Roman de Rou'' (1160/1174) de Robert Wace, dont le passage concerné est reproduit dans l'article [[Naufrage de la Blanche Nef, par Wace (12e siècle)]]. | ||
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Version du 26 février 2013 à 17:36
Naufrage de La Blanche Nef
Le 25 novembre 1120, le roi Henri Ier fait embarquer à bord de La Blanche Nef deux de ses fils, dont l'héritier légitime Guillaume Adelin. Le roi Henri Ier embarque quant à lui sur un autre vaisseau. Guillaume Adelin, héritier de la couronne d'Angleterre, est accompagné de nombreux nobles descendant des familles de Normandie.
Les deux navires se suivent en quittant le port de Barfleur en direction de l'Angleterre. La nuit tombe et la visibilité devient mauvaise. Peut-être à cause des libations lors du festin de réconciliation franco-normande, l'équipage de La Blanche Nef n'arrive pas à suivre le vaisseau royal.
Une erreur de l'homme de barre et La Blanche Nef file droit sur les roches de Quillebœuf dans le raz de Gatteville. Dans le naufrage, 193 des 300 personnes présentes à bord périssent noyées. Parmi elles, on dénombre 140 chevaliers.
Les circonstances dramatiques de ce naufrage « historique » bouleversèrent l'histoire du XIIe siècle et eurent d'importantes répercutions politiques. L'un des plus anciens textes évoquant cet événement est le Roman de Rou (1160/1174) de Robert Wace, dont le passage concerné est reproduit dans l'article Naufrage de la Blanche Nef, par Wace (12e siècle).