« Néel II de Saint-Sauveur » : différence entre les versions
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Version du 25 mars 2020 à 14:18
Néel II de Saint-Sauveur est une personnalité militaire et catholique de la Manche.
Un grand révolté
La naissance de la Normandie s’est faite dans la douleur. Au tout début de son règne, le duc Guillaume a fort à faire avec nombre de seigneurs qui veulent lui substituer un certain comte de Brionne, petit-fils de Richard II.
Parmi ces « opposants » figure un des grands seigneurs du Cotentin, le comte Néel de Saint-Sauveur, 2e du nom, qui a été l'ami d'enfance du Bâtard [1].
Fils de Néel de Saint-Sauveur[2], ce Néel, vicomte du Cotentin comme son père, est un des principaux acteurs de la révolte de 1045 contre le futur Conquérant [1]. Le complot faillit réussir. Pour échapper aux assassins, Guillaume se réfugie à Valognes puis, pour les combattre, fait appel au roi de France Henri Ier. Néel de Saint-Sauveur et tous les rebelles sont écrasés en 1047 à la fameuse bataille du Val-ès-Dunes, près de Caen [1]. Ses biens sont confisqués et lui exilé. Mais il reçoit ensuite le pardon du duc puisqu'on retrouve son nom dans les chartes postérieures, en particulier en faveur de l'abbaye de Marmoutiers.
Il fonde l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte près de son château[2]. En 1077, Néel assiste à la dédicace de l'église Saint-Etienne de Caen, et le 24 avril 1089, il est témoin d'une donation faite à la cathédrale de Bayeux par le duc Robert Courte-Heuse[2].
Néel meurt moine au Mont-Saint-Michel.
Le titre de vicomte du Cotentin passe à son frère, Eudes de Saint-Sauveur[2].