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Musée du Vieux Granville

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Entrée du musée du Vieux Granville

Le musée d'art et d'histoire de Granville (MahG), traditionnellement musée du Vieux Granville, est un musée de la Manche, situé à Granville.

Le musée du Vieux-Granville est un musée d'histoire locale, mémoire d'une ville depuis toujours tournée vers la mer, qui évoque Granville à travers les siècles, port morutier, cité corsaire, puis station balnéaire renommée. Musée d'ethnographie régionale, il présente des collections de coiffes, costumes, bijoux et meubles normands. Expositions temporaires.

Histoire

Le musée est ouvert en 1949 par Charles Julliot de La Morandière dans le Logis du Roi. En 1943, sa mère avait légué du mobilier ancien, des étains, des porcelaines de Jersey et des bijoux normands à la ville. Aussi, la municipalité ayant mis à sa disposition le Logis du Roi, il y installe ces collections. Il en est conservateur jusqu'en 1971, date de sa mort.[1].

D'abord musée municipal, il est reclassé en musée d'art et d'histoire en 2013.

Depuis 2015, il est fermé au public pour des raisons de sécurité. L'équipe du musée, en partenariat avec l'institut national du patrimoine, investit la Halle au blé pour réaliser le chantier des collections : identification, récolement, marquage et reconditionnement des œuvres du musée. Les collections restent accessibles aux chercheurs sur demande.[2]

Un bâtiment et un site historiques

Installé dans le « Logis du Roi », au dessus de la Grand Porte à pont-levis qui donne accès à la veille ville fortifiée, le musée du Vieux Granville constitue, avec le jardin du cavalier de l’Œuvre, un ensemble historique et architectural important, enchâssé dans les murailles qui dominent majestueusement les quais et le port.

L’histoire d’une ville profondément marquée par la mer

Port morutier, Granville vécut pendant plus de quatre siècles au rythme des campagnes de pêche vers les bancs de Terre-Neuve et à Saint-Pierre et Miquelon. Port de pêche côtière, exploitant les riches bancs d’huîtres de la baie, Granville fut également une cité corsaire, dont les marins comptèrent parmi les plus valeureux de leur époque. Des bois pyrogravés de Charles Huard (1874-1965) illustrent l'activité du port au début du XXe siècle.

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Gaston Roullet, Granville, la sortie du port

Des collections ethnographiques normandes

Coiffes, costumes, bijoux évoquent la Normandie au 19e siècle : habits de soie ou de droguet, grandes coiffes marquant chacune l’appartenance à une ville différente, bonnettes, capes, blaudes…

Une salle de mobilier ornée d’une grande cheminée apporte au musée un charme de logis d’autrefois et met en valeur les particularités des meubles granvillais.

Les bains de mer

Connus pour leurs vertus thérapeutiques dès la fin du 18e siècle, les bains de mer de Granville n’ont cessé de se développer tout au long du siècle suivant, attirant une clientèle de plus en plus nombreuse de baigneurs que l’on cherche à distraire : une saison s’organise autour du salon des bains devenu casino. À partir de 1870, la ligne de chemin de fer Paris-Granville donne un élan supplémentaire à la cité qui devient, à la Belle Époque, une station balnéaire renommée. Costumes de bains et accessoires de plage de la fin du 19e siècle aux années 1950 évoquent cette vie balnéaire.

Courbet sort de sa réserve

En 2017, une toile de Gustave Courbet datant de 1876 représentant les montagnes bordant le lac Léman est découverte par hasard dans les réserves du musée, où elle était entreposée depuis la Seconde Guerre mondiale [3].

Fréquentation

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Visiteurs 9 201 11 923 12 304 11 242 13 836 11 323 10 743 12 631 12 377
« Fréquentation des musées », Patrimostat, Direction générale des patrimoines, Département de la politique des publics.

Bibliographie

Administration

Adresse : 2, rue Lecarpentier
50400 Granville
Tél. 02 33 50 44 10
Conservatrice : Brigitte Richart

Ouverture

Il est actuellement fermé au public pour travaux[4].

Notes et références

  1. André Clément, Granville et sa région, Delta Expansion, 1977
  2. Panneau d'information près de la Halle au blé
  3. Chloé Coupeau, « Un Gustave Courbet inconnu fait surface en Normandie », AFP, 16 mars 2017, 6 h 30.
  4. Granville.fr [1], consulté le 11 octobre 2019

Lien externe