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« Moulin de Dessous » : différence entre les versions

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Le '''moulin de Dessous''' est un ancien moulin de la [[Manche]] situé sur la rivière [[Joigne]], dans la commune de [[Quibou]].
Le '''moulin de Dessous''' est un ancien moulin de la [[Manche]] situé sur la rivière [[Joigne]], dans la commune de [[Quibou]].


== Histoire ==
'''Citations'''
" … C'était un moulin agréablement situé au bord d'un grand pré, au-dessous, c'est-a-dire en aval de la traversée du bourg de [[Quibou]], en un point où la Joigne se répand par les pluies sur un espace assez grand, planté de longues lignes de peupliers blancs. <br><ref name=LMJ>Fernand Vatin, ''Les Moulins de la Joigne'', libr. Lemasson, Saint-Lô, 1941.</ref>.<br>
" … C'était un moulin agréablement situé au bord d'un grand pré, au-dessous, c'est-a-dire en aval de la traversée du bourg de [[Quibou]], en un point où la Joigne se répand par les pluies sur un espace assez grand, planté de longues lignes de peupliers blancs. <br><ref name=LMJ>Fernand Vatin, ''Les Moulins de la Joigne'', libr. Lemasson, Saint-Lô, 1941.</ref>.<br>
"… le meunier Théodore Piédebouc, le père Dodore comme on l'appelait familièrement, un célibataire endurci, ne tendait ses filets et ne plaçait ses nasses ou verveux que dans l'espoir d'en retirer des truites ou des anguilles.<br>
"… le meunier Théodore Piédebouc, le père Dodore comme on l'appelait familièrement, un célibataire endurci, ne tendait ses filets et ne plaçait ses nasses ou verveux que dans l'espoir d'en retirer des truites ou des anguilles.<br>

Version du 17 octobre 2018 à 10:19

Le moulin de Dessous est un ancien moulin de la Manche situé sur la rivière Joigne, dans la commune de Quibou.

Histoire

Citations " … C'était un moulin agréablement situé au bord d'un grand pré, au-dessous, c'est-a-dire en aval de la traversée du bourg de Quibou, en un point où la Joigne se répand par les pluies sur un espace assez grand, planté de longues lignes de peupliers blancs.
[1].
"… le meunier Théodore Piédebouc, le père Dodore comme on l'appelait familièrement, un célibataire endurci, ne tendait ses filets et ne plaçait ses nasses ou verveux que dans l'espoir d'en retirer des truites ou des anguilles.
En plus de cela, après avoir convenablement amorcé, il recourait à d'autres procédés, tels ceux de la prise à la main, de la ligne aux hameçons garnis de viande, et chose peu recommandable, il ne craignait pas de mettre à profit les beaux clairs de lune pour jeter l'épervier aux endroits réservés...
A vrai dire, le père Dodore passait dans les milieux renseignés, pour un fieffé braconnier de pêche, un bribeur accompli, et il était de notoriété publique qu'il consacrait à sa passion favorite tous les loisirs que lui laissait la faisance moudre du moulin de Dessous.
Une mule, d'âge canonique … l'aidait à transporter dans sa carriole poussiéreuse ou boueuse selon la saison, le blé, l'orge et le sarrazin qu'il allait quérir dans les villages voisins, depuis la Norésière, la Meslerie et la Pintelière jusqu'à la Folie, la Péraudière et le Val.
Après Théodore Piédebouc, le moulin connut de mauvais jours. Très concurrencé par ses voisins, et par ailleurs la culture des céréales ne cessant de diminuer, il finit, vers 1840, par ne plus tourner, après le passage des meuniers Fleuret et Lefèvre. Puis un artisan l'acheta pour le démolir en partie et le changer en forge.
La visite des lieux laisse à peine soupçonner de nos jour, l'existence d'un moulin en cet endroit. Tout y a été nivellé,autant que faire se pouvait, afin d agrandir le pré adjacent, baigné par le cours de la Joigne. Le bief qui amenait l'eau prise en amont, jusqu'aux roues à aubes, a été comblé d'un bout à l'autre, et ses anciens bords sont difficiles à reconnaître."[1]


Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Fernand Vatin, Les Moulins de la Joigne, libr. Lemasson, Saint-Lô, 1941.

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