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Monument aux morts d'Équeurdreville

De Wikimanche

Le monument aux morts pacifiste est un monument d'Équeurdreville.

Monument aux morts pacifiste.

Histoire

Le monument est érigé en 1932 pour rendre hommage aux morts de la Première Guerre mondiale. Il est sculpté par Émilie Rolez (1896-1986), et non Rachel Hautot, à la demande du maire d'alors, Hippolyte Mars.

Il est souvent qualifié de « pacifiste » car il exprime clairement une opinion opposée à la guerre. Il contraste avec les monuments glorifiant des héros morts pour leur patrie.

Monument en pierre, il porte l'inscription « Que maudite soit la guerre . Aux enfants d'Équeurdreville morts pendant la guerre 1914-918 et guerre 1939-1945 ». Il représente la douleur et la souffrance d'une veuve de guerre et de ses deux enfants, orphelins.

Il est inauguré le 18 septembre 1932, avenue du 11-Novembre, près de la mairie[1][2][3].

Le monument lui-même mesure 1,80 mètre de haut. Il repose sur un socle de 14 centimètres, bâti lui-même sur deux socles, l'un de 1,50 m, où sont inscrits les noms des Équeurdrevillais morts pendant la Première Guerre mondiale, l'autre consacré aux victimes de la Seconde Guerre mondiale [2].

Il est labellisé Patrimoine du XXe siècle.

Rassemblement du 11 novembre 2019.

Chaque 11 novembre y est organisé, l'après-midi, un rassemblement d'organisations pacifistes, à l'initiative de La Libre Pensée de la Manche. En 2019 est présentée la dernière édition du livre de Danielle et Pierre Roy qui recense les monuments pacifistes en France. Le Monument d'Équeurdreville y est mis à l'honneur [4].

Les morts

Parmi eux : Alfred Burnel [5][6], Léon Laurent [5][6], Louis Le More [5][6], Jules Michaud [5][6], Georges Moitié [5][6],Henri Olivier [5][6], Henri Saugrain [5][6].
  • Un soldat est mort au Levant en 1920.
Parmi eux : Pierre Pacarin
  • Les résistants fusillés ou déportés morts pour la France durant la Seconde Guerre mondiale sont au nombre de 18.
Parmi eux : Pierre Vastel, Marie Lesage, Alphonse Doucet, Victor Lévêque, Ange Leparquier [7], Pierre Cadiou, Maurice Fontaine, Léon Lecrées [8][6], Raymond Potier, Albert Delacour, Lucien Delacour, Roger Laulier, René Brantonne, Raymond Le Corre, Jean Goubert [5][6], Louis Vattier, Paul Kerleau
  • Les victimes civiles de la Seconde Guerre mondiale sont au nombre de 73.
Parmi elles : René Alix
  • Trois soldats sont tombés au champ d'honneur en Indochine.

Bibliographie

  • Philippe Coëpel, Que maudite soit la guerre, éd. des Champs, 1997

Notes et références

  1. « Équeurdreville. L'inauguration du monument aux morts », L'Ouest-Éclair, 19 septembre 1932 (lire en ligne).
  2. 2,0 et 2,1 Julien Tellier, « À Équeurdreville, un monument en hymne à la paix », Ouest-France, 2 août 2014.
  3. Jean-Pierre Beuve, « “Maudite soit la guerre” : un monument aux morts pacifiste en Normandie », Le Point, 12 novembre 2014.
  4. Danielle & Pierre Roy, « De Gentioux à Chauny, autour de monuments aux morts pacifistes en France », 3e édition revue et augmentée, éd. Fédération Nationale de la Libre-pensée, 434 pages, août 2019 (voir en ligne).
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 et 5,7 Légion d'honneur
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 6,7 et 6,8 Croix de guerre
  7. Médaille de la résistance
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées MM
  9. AFN = Afrique Française du Nord

Liens externes