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'''Michel Gaudry''', né à Eu (Seine-Maritime) le [[23 septembre]] [[1928]], est musicien lié au département de la [[Manche]], contrebassiste de [[Jazz dans la Manche|jazz]] de son état.
[[Fichier:Gaudry-michel1.JPG|thumb|right|190px|À Équeurdreville en 2008.]]
'''Michel''' Marie Marcel '''Gaudry''', né à Eu (Seine-Maritime) {{date naissance|23|9|1928}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2019.</ref> et {{date décès|29|5|2019|Saint-Lô}} <ref> «  Acte de décès n° 354 - État-civil de Saint-Lô - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2019.</ref>, est musicien lié au département de la [[Manche]], contrebassiste de [[Jazz dans la Manche|jazz]] de son état.


Il vit aujourd'hui à [[Sainte-Marie-du-Mont]] après avoir habité [[Picauville]] et [[Sainte-Mère-Église]].
Il a vécu à [[Sainte-Marie-du-Mont]] après avoir habité [[Picauville]] et [[Sainte-Mère-Église]].


==Carrière==
== Carrière ==


Dessinateur technique de formation, Michel Gaudry commence par apprendre le piano et la clarinette. Il adopte ce dernier instrument et devient jazzman amateur. Il se produit dans les clubs parisiens, ce qui lui donne l'occasion de rencontrer et parfois de jouer avec Claude Luter <ref name=DDJ>Jean-Philippe André, ''Dictionnaire du jazz'', coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, 1994, p. 437. </ref>.
Dessinateur technique de formation, Michel Gaudry commence par apprendre le piano et la clarinette. Il adopte ce dernier instrument et devient jazzman amateur. Il se produit dans les clubs parisiens, ce qui lui donne l'occasion de rencontrer et parfois de jouer avec Claude Luter <ref name=DDJ>Jean-Philippe André, ''Dictionnaire du jazz'', coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, 1994, p. 437. </ref>.
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En [[1955]], il fait ses débuts professionnels à Lausanne (Suisse). Il s'intéresse à la contrebasse et, séduit, finit par adopter définitivement cet instrument.
En [[1955]], il fait ses débuts professionnels à Lausanne (Suisse). Il s'intéresse à la contrebasse et, séduit, finit par adopter définitivement cet instrument.


En [[1957]], de retour à Paris, Michel Gaudry est très recherché. Au cours d'une émission de radio, il rencontre le pianiste Art Simmons, qui lui demande de rejoindre son trio <ref name=DDJ/>. au Mars Club, il accompagne de grands jazzmen de passage à Paris : Billie Holiday, Dexter Gordon, Lee Morgan... <ref name=DDJ/>. La carrière du contrebassiste est lancée.
En [[1957]], de retour à Paris, Michel Gaudry est très recherché. Au cours d'une émission de radio, il rencontre le pianiste Art Simmons, qui lui demande de rejoindre son trio <ref name=DDJ/>. Au Mars Club, il accompagne de grands jazzmen de passage à Paris : Billie Holiday, Dexter Gordon, Lee Morgan... <ref name=DDJ/>. La carrière du contrebassiste est lancée.


Depuis, Michel Gaudry mène une riche carrière, qui a permis de l'entendre auprès des meilleurs jazzmen, soit français comme Georges Arvanitas, Guy Lafitte, Henri Renaud, René Urtreger, Stéphane Grappelli, ou étrangers comme Duke Ellington, Bud Powell, Clark Terry, Barney Kessel, Kenny Clarke... Dans les années 1970, il participe à la première « Swing Machine » de Gérard Badini, aux côtés de Raymond Fol et Sam Woodyard.
Ensuite, Michel Gaudry mène une riche carrière, qui a permis de l'entendre auprès des meilleurs jazzmen, soit français comme Georges Arvanitas, Guy Lafitte, Henri Renaud, René Urtreger, Stéphane Grappelli, ou étrangers comme Duke Ellington, Bud Powell, Clark Terry, Barney Kessel, Kenny Clarke... Dans les années 1970, il participe à la première « Swing Machine » de Gérard Badini, aux côtés de Raymond Fol et Sam Woodyard.


Il a été aussi très actif comme musicien de studio. Il a par ailleurs accompagné de nombreuses vedettes de la variété en France et à l'étranger : Joséphine Baker, Claude Nougaro, Barbara, Serge Gainsbourg, Serge Lama, Nancy Holloway, etc.
Il a été aussi très actif comme musicien de studio. Il a par ailleurs accompagné de nombreuses vedettes de la variété en France et à l'étranger : Joséphine Baker, Claude Nougaro, Barbara, Serge Gainsbourg, Serge Lama, Nancy Holloway, etc.


Il compte parmi « les grands contrebassistes européens, l'un des plus efficaces et subtils » <ref name=DDJ/>.
Il compte parmi « les grands contrebassistes européens, l'un des plus efficaces et subtils » <ref name=DDJ/>.
 
==Notes et références==
Il meurt le 29 mai 2019, à [[Centre hospitalier mémorial|l'hôpital mémorial]] à Saint-Lô, âgé de 90 ans. Ses cendres reposent à Moydans (Hautes-Alpes) auprès de celles de sa femme morte en décembre [[2017]].
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Version du 28 octobre 2020 à 17:30

À Équeurdreville en 2008.

Michel Marie Marcel Gaudry, né à Eu (Seine-Maritime) le 23 septembre 1928 [1] et mort à Saint-Lô le 29 mai 2019 [2], est musicien lié au département de la Manche, contrebassiste de jazz de son état.

Il a vécu à Sainte-Marie-du-Mont après avoir habité Picauville et Sainte-Mère-Église.

Carrière

Dessinateur technique de formation, Michel Gaudry commence par apprendre le piano et la clarinette. Il adopte ce dernier instrument et devient jazzman amateur. Il se produit dans les clubs parisiens, ce qui lui donne l'occasion de rencontrer et parfois de jouer avec Claude Luter [3].

En 1955, il fait ses débuts professionnels à Lausanne (Suisse). Il s'intéresse à la contrebasse et, séduit, finit par adopter définitivement cet instrument.

En 1957, de retour à Paris, Michel Gaudry est très recherché. Au cours d'une émission de radio, il rencontre le pianiste Art Simmons, qui lui demande de rejoindre son trio [3]. Au Mars Club, il accompagne de grands jazzmen de passage à Paris : Billie Holiday, Dexter Gordon, Lee Morgan... [3]. La carrière du contrebassiste est lancée.

Ensuite, Michel Gaudry mène une riche carrière, qui a permis de l'entendre auprès des meilleurs jazzmen, soit français comme Georges Arvanitas, Guy Lafitte, Henri Renaud, René Urtreger, Stéphane Grappelli, ou étrangers comme Duke Ellington, Bud Powell, Clark Terry, Barney Kessel, Kenny Clarke... Dans les années 1970, il participe à la première « Swing Machine » de Gérard Badini, aux côtés de Raymond Fol et Sam Woodyard.

Il a été aussi très actif comme musicien de studio. Il a par ailleurs accompagné de nombreuses vedettes de la variété en France et à l'étranger : Joséphine Baker, Claude Nougaro, Barbara, Serge Gainsbourg, Serge Lama, Nancy Holloway, etc.

Il compte parmi « les grands contrebassistes européens, l'un des plus efficaces et subtils » [3].

Il meurt le 29 mai 2019, à l'hôpital mémorial à Saint-Lô, âgé de 90 ans. Ses cendres reposent à Moydans (Hautes-Alpes) auprès de celles de sa femme morte en décembre 2017.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2019.
  2. «  Acte de décès n° 354 - État-civil de Saint-Lô - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2019.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Jean-Philippe André, Dictionnaire du jazz, coll. Bouquins, éd. Robert Laffont, 1994, p. 437.

Lien interne