Michel Brulé
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Michel Brulé, né à Saint-Lô le 9 mai 1932, est une personnalité économique de la Manche, sondeur de profession.
Biographie
Fils de Raymond et Hélène Brulé[1], il suit les cours de Jean Stoetzel à la Sorbonne[2]
Il commence sa carrière en 1956 à l'IFOP, dont il est successivement chargé d'études, chef de département, puis directeur des études politiques et sociologiques[3]
Il accompagne ainsi le développement des sondages politiques, en particulier lors de la première élection présidentielle au suffrage universel, en 1965[3], et inaugure avec Europe 1 les estimations en temps réel du résultat des scrutins[4].
Il quitte l'IFOP en 1970 pour fonder, avec Jean-Pierre Ville, l'Institut BVA (Brulé, Ville & Associés)[2]. Il poursuit sa collaboration avec la station Europe 1 en y tenant une chronique régulière sur l'opinion publique[3].
Il préside le syndicat professionnel, le SYNTEC, et participe à ce titre aux négociations avec la CNIL sur l'application de la loi de 1978[2].
Il quitte BVA en juin 1995.
Il est administrateur de Contribuables associés.
Il tient une chronique de l’opinion intitulée « le moral des Français » dans la revue Sociétal[3].
Il est résident secondaire à Agon-Coutainville.
Il est le frère de Jean-Pierre Brulé, PDG de Bull de 1972 à 1981.
Œuvres
- L'Empire des sondages - Transparence ou manipulation, éd. Robert Laffont, 1988
- Service public : sortir de l'imposture (avec Michel Drancourt), éd. Jean-Claude Lattès
Notes et références
- ↑ René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnalités remarquables de la Manche, tome 4
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Jacques Antoine, Histoire des sondages, Odile Jacob, 2005.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 « Michel Brulé », Observatoire de la fiscalité et des dépenses publiques.
- ↑ « Service public : sortir de l'imposture », senat.fr