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Michel-Jean Champs

De Wikimanche

Michel-Jean Champs, né à Notre-Dame-du-Touchet en 1768 et décédé le 21 mars 1852, est une personnalité politique de la Manche.  

La foi du Révolutionnaire

La jeunesse de Michel-Jean Champs, est des plus classiques. Il fait ses études au collège de Mortain où il traduit les Géorgiques de Virgile et apprend le droit [1].

Quand la Révolution arrive, il est de la première Garde nationale de Mortain qui va à la rencontre des Vendéens qui veulent prendre Granville [1]. Il est fait prisonnier à Fougères et échappe de peu à la mort qu’un certain Villarmé a promise à tous les Républicains. Mais le lendemain matin, les Républicains reprennent le dessus et notre homme est libéré [1]. Ses cheveux en deviendront tout blanc, sans doute de peur.

Il aura alors de bonnes raisons de haïr les royalistes et toute sa vie, il n’aura de cesse de les poursuivre ayant quelquefois la chance avec lui, par exemple en reconnaissant dans Mortain, Villarmé, qui avait d’ailleurs changé de camp. Il le fait arrêter, juger et fusiller à Granville.

Il sera tour à tour membre du Comité révolutionnaire, commissaire du gouvernement, administrateur du département de la Manche et greffier du premier Tribunal de Mortain (une place parfaite pour contrôler les décisions de justice) [1].

Il est nommé conseiller général de la Manche pendant les Cent-Jours (27 avril 1815) [2]. Il est élu conseiller général des canton de Juvigny-le-Tertre et de Mortain en 1833. Il siège jusqu'en 1841 [2].

Il est ensuite Juge de paix du canton de Mortain.

Il ne prend sa retraite qu’à 80 ans et meurt trois ans plus tard. Pendant ce temps, il n’aura jamais cessé de servir la cause révolutionnaire et républicaine.

Notes

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2.
  2. 2,0 et 2,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.

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Éditions Eurocibles, Marigny