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Maxime Beaussire

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Maxime Beaussire, né à Saint-Lô le 3 octobre 1991, est une personnalité sportive de la Manche, boxeur de son état.

Parallèlement à sa carrière sportive, et fort d'un master 1 de commerce international [1], Maxime Beaussire devient organisateur de spectacles de boxe. Il propose un premier gala à l'hippodrome de Graignes le 26 octobre 2013 [2] et un autre à Caen (Calvados) le 22 février 2014, qui attire près de 3 000 spectateurs [3].

Palmarès

  • Vainqueur du tournoi de France 2013 à Louvroil (Nord)
  • Champion de France des welters le 5 juin 2015 à Pont-Audemer (Eure)
  • Champion de l'Union européenne des super-welters le 10 novembre 2017 à Calais (Pas-de-Calais) et le 24 février 2018 à Caen (Calvados)

Carrière sportive

Il pratique d'abord le cheval, puis le judo avant de découvrir la boxe à Saint-Lô [1], à l'âge de 11 ans. Le mercredi suivant, il prend une licence au Boxing club saint-lois, avec Jean Métay, alors comme entraîneur [4].

En amateur, il totalise 50 victoires pour 2 nuls et 18 défaites [5].

En 2012, il passe professionnel [1] et devient « le Conquérant ».

Le 5 juin 2015, à Pont-Audemer (Eure), il devient champion de France des welters en battant aux points Steven Bloyer [6].

En septembre 2015, il rejoint Rouen (Seine-Maritime) et prend Salem Hamraoui comme entraîneur [7].

Le 30 octobre 2015, au Zénith de Caen (Calvados), il conserve son titre en battant Franck Laroche Horta par KO technique au 5e round [8].

En juin 2016, il intègre le Team Challenge pour « être reconnu dans le paysage sportif français » et intéresser ainsi des partenaires financiers [7].

Le 22 octobre 2016, au casino de Deauville (Calvados), il bat l'Ukrainien Artem Karpets par arrêt de l'arbitre au 5e round [9].

Le 25 février 2017, au casino de Trouville-sur-Mer (Calvados), il bat le Belge Arnaud Dimidschtein par K.O. à la deuxième reprise [10]

Le 15 avril 2017, à Deauville (Calvados), il connaît sa première défaite professionnelle en s'inclinant devant son compatriote Zakaria Attou en douze rounds, aux points [11].

Le 10 juin 2017, à Deauville, il bat le Georgien Ambrosi Sutuidze par abandon à la 5e reprise [12].

Le 10 novembre 2017, il devient champion de l'Union européenne des super-welters à Calais (Pas-de-Calais) en battant son compatriote Joffrey Jacob par KO au deuxième round [13].

Le 24 février 2018, au Zénith de Caen (Calvados), sponsorisé par Campagne de France, il conserve sa ceinture de champion de l'Union européenne des super-welters en battant l'Italien Lenny Bottai au 7e round, par intervention médicale [14].

Le 29 septembre 2018 à Trueba (Espagne), il est battu aux points par l'Espagnol Sergio Garcia pour le titre de champion d'Europe des super-welters (EBU) [15].

Fin 2018, il met fin à sa collaboration avec Davide Nicotra et se sépare en janvier 2019 de son entraîneur Dorian Louvet pour retrouver Gérard Teysseron « que je n'aurais jamais dû quitter » [16].

Le 22 décembre 2018 à Deauville (Calvados), dans un combat sans titre, Maxime Beaussire domine totalement son adversaire, le Serbe Novak Radulovic (8 victoires, 3 défaites, 1 nul).

Le 22 juin 2019, à Saint-Lô, il bat le Biélo-Russe Dzmitry Atrokhau aux points, à l'unanimité [17].

Dans la Manche

Maxime Beaussire livre son premier combat professionnel le 31 mars 2012 à Saint-Vaast-la-Hougue, où il bat James Alves aux points. La même année, il retrouve cet adversaire le 21 avril à Saint-Lô et fait match nul, puis il s'impose successivement aux points devant Kevin Bertogal le 27 octobre à Tessy-sur-Vire et face à Dominique Bernard le 15 décembre à Cherbourg-Octeville. On ne le retrouve dans la Manche que le 26 octobre 2013 à l'hippodrome de Graignes, où il bat Nicolas Dudreuil aux points. En 2014, il dispose de Sheldon Moore aux points le 29 mars à Saint-Lô, puis de Matiouze Royer le 18 octobre à Granville. Le 7 mars 2015, il bat Steven Bloyer aux points à Saint-Vaast-la-Hougue. Le 9 avril 2016, à Cherbourg-Octeville, il défait l'Espagnol Roberto Carlos.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Maxime Beaussire : le rêve américain », Manche Mag, n° 39, septembre-octobre 2013.
  2. « Gala de Graignes : Maxime Beaussire en impose », Ouest-France, 27 octobre 2013.
  3. Sébastien Bussière, « Intraitable, Maxime Beaussire a fait le boulot et le show », Ouest-France, 24 février 2014.
  4. Christophe Penoignon, « Les Beaussire, comme les deux doigts de la main », Ouest-France, 7 octobre 2015.
  5. « Beaussire : le preux chevalier de la boxe », La Presse de la Manche, 24 octobre 2013.
  6. Victor Cabaret, « Maxime Beaussire, sacré sans convaincre », Dimanche Ouest-France, 7 juin 2015.
  7. 7,0 et 7,1 Lucas Brient, « Maxime Beaussire : “Je dois gagner en notoriété” », Dimanche Ouest-France, 3 juillet 2016.
  8. Christophe Penoignon, « Cette fois, Monsieur Beaussire, il n'y a rien à redire », Dimanche Ouest-France, 1er novembre 2015.
  9. « Maxime “le Conquérant” en route pour l'Europe », Ouest-France, 24 octobre 2016.
  10. « Maxime Beaussire n'a pas traîné en route », Ouest-France, 27 février 2017.
  11. « Maxime Beaussire, une défaite, de amertume et des regrets, Ouest-France, 17 avril 2017.
  12. « Maxime Beaussire, comme un deuxième départ », Ouest-France, 12 juin 2017.
  13. Clément Hébert, « Maxime Beaussire, la réaction d'un champion », Ouest-France, 11 novembre 2017 ; « Maxime Beaussire, démolisseur », L'Équipe, site internet, 11 novembre 2017.
  14. Nicolas Tavarès, « Boxe. Intraitable, Maxime Beaussire conserve sa ceinture », Ouest-France.fr, 24 février 2018 (lire en ligne).
  15. « Maxime Beaussire battu aux points », L'Équipe, site internet, 29 septembre 2018.
  16. Alan de Silvestre, « Le come-back de Maxime Beaussire à Saint-Lô ! », Ouest-France, 14 mars 2019.
  17. Alan de Silvestri, « Retour gagnant pour Maxime Beaussire sur ses terres à Saint-Lô », Ouest-France, site internet, 23 juin 2019.

Lien externe