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Artiste précoce, il bénéficie d'une bourse du [[conseil général de la Manche]] pour étudier à Paris. A l'école des Beaux-Arts, il suit les cours de Gérome, spécialiste des thèmes orientalistes et historiques, et de Detaille, maitre de la peinture historique, et à l'académie Julian, ceux de Flameng.
Artiste précoce, il bénéficie d'une bourse du [[conseil général de la Manche]] pour étudier à Paris. A l'école des Beaux-Arts, il suit les cours de Gérome, spécialiste des thèmes orientalistes et historiques, et de Detaille, maitre de la peinture historique, et à l'académie Julian, ceux de Flameng.


Ses maîtres et des voyages d'études en Espagne et en Egypte, lui inspire une peinture représentant l'épopée napoléonienne dont il fait sa marque de fabrique, et particulièrement la campagne d'Egypte. Il s'adonne également aux portraits, aux vues rurales et urbaines et peintures orientalistes, utilisant pastel, peinture à l'huile et à l'eau, gouache, fusain...
Il expose au Salon à partir de [[1886]]. Il y est médaillé en [[1891]] pour ''Les médaillés de Sainte-Hélène célébrant le jour anniversaire de la mort de l'Empereur'', et reçoit une bourse pour un voyage d'études en Espagne. En [[1893]], il expose au Salon ''[[Les Défenseurs de Saragosse]]'', qui lui vaut une médaille de 2{{e}} classe et une nouvelle somme lui permettant de visiter l'Egypte.


Il expose au Salon à partir de [[1886]], et y est médaillé en [[1891]], année où il présente ''Les médaillés de Sainte-Hélène célébrant le jour anniversaire de la mort de l'Empereur'', et en [[1893]].  
Ses maîtres et des voyages lui inspire une peinture représentant l'épopée napoléonienne dont il fait sa marque de fabrique, et particulièrement la campagne d'Egypte. Il s'adonne également aux portraits, aux vues rurales et urbaines et peintures orientalistes, utilisant pastel, peinture à l'huile et à l'eau, gouache, fusain...


Il est membre de la société d'études d'histoire militaire fondée par Detaille, ''La Sabretache'', favorable à la création d'un musée de l'Armée. A partir de [[1899]], il collabore à la revue militaire ''La Giberne'' pour laquelle il illustre les uniformes.
Il est membre de la société d'études d'histoire militaire fondée par Detaille, ''La Sabretache'', favorable à la création d'un musée de l'Armée. A partir de [[1899]], il collabore à la revue militaire ''La Giberne'' pour laquelle il illustre les uniformes.


En 1913, il participe au Salon des peintres militaires, et reçoit le titre de peintre du Ministère de la Guerre.  
En [[1913]], il participe au Salon des peintres militaires, et reçoit le titre de peintre du Ministère de la Guerre.  


Il est emporté par la fièvre typhoïde en [[1916]].
Il est emporté par la fièvre typhoïde en [[1916]].


On peut admirer ses œuvres au [[Musée du Vieux Granville]] dans sa ville natale.
On peut admirer ses œuvres dans sa ville natale, au [[Musée du Vieux Granville]] et au [[Musée d'art moderne Richard-Anacréon]] (''[[Bonaparte devant les pyramides contemplant la momie d'un roi, 1793]]'', huile sur toile) ainsi qu'au [[Musée Thomas-Henry]] de [[Cherbourg-Octeville]] (''[[Les Défenseurs de Saragosse]]'', huile sur toile, 1893), et au [[Musée des beaux-arts de Saint-Lô]].


== Galerie ==
== Galerie ==

Version du 20 décembre 2009 à 19:14

Maurice Orange.

Maurice Orange, né à Granville en 1867, décédé à Paris en 1916, est un peintre de la Manche.

Biographie

Artiste précoce, il bénéficie d'une bourse du conseil général de la Manche pour étudier à Paris. A l'école des Beaux-Arts, il suit les cours de Gérome, spécialiste des thèmes orientalistes et historiques, et de Detaille, maitre de la peinture historique, et à l'académie Julian, ceux de Flameng.

Il expose au Salon à partir de 1886. Il y est médaillé en 1891 pour Les médaillés de Sainte-Hélène célébrant le jour anniversaire de la mort de l'Empereur, et reçoit une bourse pour un voyage d'études en Espagne. En 1893, il expose au Salon Les Défenseurs de Saragosse, qui lui vaut une médaille de 2e classe et une nouvelle somme lui permettant de visiter l'Egypte.

Ses maîtres et des voyages lui inspire une peinture représentant l'épopée napoléonienne dont il fait sa marque de fabrique, et particulièrement la campagne d'Egypte. Il s'adonne également aux portraits, aux vues rurales et urbaines et peintures orientalistes, utilisant pastel, peinture à l'huile et à l'eau, gouache, fusain...

Il est membre de la société d'études d'histoire militaire fondée par Detaille, La Sabretache, favorable à la création d'un musée de l'Armée. A partir de 1899, il collabore à la revue militaire La Giberne pour laquelle il illustre les uniformes.

En 1913, il participe au Salon des peintres militaires, et reçoit le titre de peintre du Ministère de la Guerre.

Il est emporté par la fièvre typhoïde en 1916.

On peut admirer ses œuvres dans sa ville natale, au Musée du Vieux Granville et au Musée d'art moderne Richard-Anacréon (Bonaparte devant les pyramides contemplant la momie d'un roi, 1793, huile sur toile) ainsi qu'au Musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville (Les Défenseurs de Saragosse, huile sur toile, 1893), et au Musée des beaux-arts de Saint-Lô.

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