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[[Image:Monument_marland.jpg|thumb|550px|Monument en hommage à Maurice Marland, dans le square de la Ville-Haute de Granville]]
[[Fichier:Marland-maurice1.jpg|thumb|right|180px|Maurice Marland.]]
'''Maurice''' Raymond Gaston '''Marland''', né à Falaise (Calvados) {{date naissance|12|2|1888}} <ref name=EC1>[https://archives.calvados.fr/ark:/52329/4hdkt80v1xw7/7ceb9cb0-a976-456d-88a4-dd3efbfa5f32 – Acte de naissance n° 20].</ref> et {{date décès|23|7|1944|La Lucerne-d'Outremer}}, est le chef de la résistance de [[Granville]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]].


'''Maurice Marland''', né le 12 février [[1888]] à Falaise (Calvados) et assassiné le 23 juillet [[1944]] à [[La Lucerne-d'Outremer]], était le chef de la résistance de [[Granville]] pendant la [[Seconde Guerre Mondiale]].
== Biographie ==
[[Fichier:Granville - Cimetière marin, Maurice Marland.JPG|thumb|230px|Tombe de Maurice Marland à Granville.]]


==Biographie==
Né à Falaise (Calvados), Maurice Marland est formé entre [[1905]] et [[1908]] à l'École normale d'instituteurs de Caen (Calvados), ville dans laquelle il obtient sa première affectation en [[1909]]. Il est ensuite muté à [[Saint-Hilaire-du-Harcouët]].
Maurice Marland fut instituteur à [[Saint-Hilaire-du-Harcouët]].


Engagé volontaire le 22 août [[1914]], il est blessé au combat le 31 août. Démobilisé le 15 mai [[1919]], il fait un court passage à [[Périers]] avant de rejoindre Granville où il a été professeur d'anglais, de français et d'instruction civique à l'École primaire supérieure.
Engagé volontaire le [[22 août]] [[1914]], il est blessé au combat le [[31 août]]. Il est nommé interprète auprès des troupes anglaises et travaille avec l'Intelligence service (IS) qui le forme aux techniques du renseignement ; il rencontre le capitaine Stanley <ref name = PI>Panneau d'information près du monument aux Français libres, sur le Roc</ref>.


Il participe à la mise en place des Auberges de Jeunesse dans la Manche en [[1936]].  
Il se marie le [[29 décembre]] [[1917]] à Argentan (Orne) avec Renée Leprince <ref name=EC1></ref>.


Maurice Marland constitue, dès le début de la seconde guerre mondiale, un groupe de renseignements, de sa propre initiative et à partir de ses relations. Ce groupe sera baptisé réseau Marland.
Démobilisé le [[15 mai]] [[1919]], il fait un court passage à [[Périers]] avant de rejoindre Granville où il est professeur d'anglais, de français et d'instruction civique à l'École primaire supérieure.


Le réseau Marland n'échappe pas à toute répression allemande. Le 14 Juin [[1941]], Maurice Marland est arrêté et détenu cinq jours à [[Saint-Lô]] pour interrogatoire. Si les Allemands ont arrêté Marland sur dénonciation, ils n'ont rien pu établir contre lui.
Il participe à la mise en place des [[Auberges de jeunesse dans la Manche]] en [[1936]].


En dépît d'une étroite surveillance, l'activité de renseignement se poursuit durant l'année 1941.
En juin [[1940]], lors de la retraite des troupes anglaises vers les ports de la Manche, le capitaine Stanley, blessé, se présente au domicile de Maurice Marland qui les héberge avant de les faire transférer vers les [[Îles Anglo-Normandes]] ; Stanley lui laisse un poste radio-émetteur <ref name = PI/>.  


En [[1942]], le réseau Marland est rattaché au réseau "Brutus". Pour autant, le groupe Marland garde son autonomie et entretient des relations avec d'autres mouvements de Résistance.
Maurice Marland constitue, dès le début de la [[Seconde Guerre mondiale]], un groupe de renseignements, de sa propre initiative et à partir de ses relations. Ce groupe est baptisé « réseau Marland ».


En mai [[1943]], il fait parvenir à Londres, par le réseau "Brutus", un rapport sur [[Granville]] et sa région, notant l'emplacement des défenses allemandes, le plan des blockhaus côtiers, l'identité des troupes stationnées depuis 1942.
Le réseau Marland n'échappe pas à la répression allemande. Le [[14 juin]] [[1941]], Maurice Marland est arrêté et détenu cinq jours à [[Saint-Lô]] pour interrogatoire. Si les Allemands ont arrêté Marland sur dénonciation, ils n'ont rien pu établir contre lui. En dépit d'une étroite surveillance, l'activité de renseignement se poursuit durant l'année [[1941]].


Il est arrêté par les Allemands le 18 juin 1943 dans sa classe.
En [[1942]], le réseau Marland est rattaché au réseau ''Brutus''. Pour autant, le groupe Marland garde son autonomie et entretient des relations avec d'autres mouvements de Résistance.
Transporté au Normandy-Hôtel, siège de la Kommandantur et d'une antenne de la Gestapo, il est ensuite incarcéré à [[Saint-Lô]], avant d'être transféré à Caen, Rouen et enfin Fresnes.


Sa résistance à la torture conduit les Allemands à le relâcher fin septembre 1943.
En mai [[1943]], il fait parvenir à Londres, par le réseau ''Brutus'', un rapport sur [[Granville]] et sa région, notant l'emplacement des défenses allemandes, le plan des blockhaus côtiers, l'identité des troupes stationnées depuis [[1942]].


Rentré à Granville, Maurice Marland reprend ses activités de patriote.
Il est arrêté par les Allemands le [[18 juin]] [[1943]] dans sa classe. Transporté au [[Normandy Hôtel (Granville)|Normandy Hôtel]], siège de la Kommandantur et d'une antenne de la Gestapo, il est ensuite incarcéré à [[Saint-Lô]], avant d'être transféré à Caen, Rouen et enfin Fresnes.


Le 22 juillet 1944, les Feldgendarmes arrêtent le professeur Marland à La Croix du Lude. On l'emmène au presbytère de [[La Rochelle-Normande]] où la Kommandantur se trouve alors.
Sa résistance à la torture conduit les Allemands à le relâcher fin septembre [[1943]]. Rentré à Granville, Maurice Marland reprend ses activités de patriote.


Le 23 juillet 1944, les habitants de La Lucerne-d'Outremer entendent des coups de feu. Le lendemain, on retrouve dans une fosse le corps de Maurice Marland, tué de cinq balles.<br>
Le [[22 juillet]] [[1944]], les Feldgendarmes l'arrêtent à La Croix du Lude et l'emmènent au presbytère de [[La Rochelle-Normande]], où la Kommandantur se trouve alors. Le [[23 juillet|23]], les habitants de [[La Lucerne-d'Outremer]] entendent des coups de feu. Le lendemain, on retrouve dans une fosse le corps de Maurice Marland, tué de cinq balles.


Le 23 juillet [[1994]], son fils Serge Marland dépose une plainte pour crime contre l'humanité. L'enquête conclut à l'assassinat par des militaires allemands, dont les noms sont inscrits aujourd'hui dans les archives de la justice militaire.
Il est inhumé au carré militaire du [[Cimetière Notre-Dame (Granville)|cimetière marin de Granville]]<ref>Yves Lecouturier, ''Tombes célèbres de Normandie'', OREP, Cully, 2009.</ref>.


Son nom a été donné à un square à Granville où se trouve un monument célébrant sa mémoire.  
Le [[23 juillet]] [[1994]], son fils Serge Marland dépose une plainte pour crime contre l'humanité. L'enquête conclut à l'assassinat par des militaires allemands, dont les noms sont inscrits aujourd'hui dans les archives de la justice militaire.


Un autre monument perpétue son souvenir à La Lucerne-d'Outremer.<br>
== Membres du réseau Marland ==
[[Fichier:Statue-Marland-2017.jpg|200px|thumb|Statue en hommage à Maurice Marland et ses camarades de la Résistance morts pour la France, inaugurée en 2017.]]


Le [[Lycée hôtelier Maurice Marland|Lycée hôtelier]] de Granville porte son nom.
Et de ceux qui, dans la région de [[Granville]] l'ont d'une manière ou d'une autre aidé :


Il est inhumé au cimetière marin de Granville.
Robert Bardon, Pierre Baudri, Bellanger, Paul Bernard, M. et Mme Bléas, Daniel Boursin, Gustave Cambernon, Pierre Chalopin, Mme Chass, Yves Colin, Mme Dagobert, Juliette Daumel, Jean Delanoë, M. Delauna, Émilie et Marie Deschamps, Jules Desmonts, Mademoiselle Devosse, M. Digee, Léon Duclos, Roger Dutertre, Mme Enguehard, Marcel Enouf, André (Armand dans la Résistance) et Odette Ester (†2020)<ref>« La doyenne de Granville est décédée », ''Ouest-France'', 15 janvier 2020.</ref>, Edmond Finck, Lucien Finck, Cyril Fonlupt, M. Fresney, Joseph Garnier, Raoul Gaudet, Mme Gautier, Mme Genard, Paul Godel, M. Guerrier, René Heilig, Charles Hubert, Georges Jolly, Roger Jumel, Paul Lebayon, Marie Legerrier, Docteur Lelievre, Roger Lemesle, Denise Lepennec-Jaffre. Paul Leplat, Jules Leprince, Jeanne Leprince, Fernand Leroux, M. Lescouzeres, Auguste Mabire, Mlle Matelot, Jean Marie, Constant Mauduit, Jules et Emmanuel Menant, Léon Nicolle, René Nourry, Michel Peset, Bernard Poisson, [[Edmond-Marie Poullain]], Maurice Richard, Robin Lechanoine, [[Georges Ronceray]], Pierre Simon, René Stoessel, René Thelot, Suzanne Ybert, Bernard Yvon.


==Membres du Réseau Marland==
==Distinctions==
Et de ceux qui, dans la région de [[Granville]] l'ont d'une manière ou d'une autre aidé :
* Chevalier de la Légion d'honneur en date du 30 novembre 1947
* Croix de Guerre avec palmes
* Médaille de la Résistance avec rosette


Robert Bardon, Pierre Baudri, Bellanger, Paul Bernard, M. et Mme Bléas, Daniel Boursin, Gustave Cambernon, Mme Chass, Yves Colin, Mme Dagobert, Juliette Daumel, Jean Delanoë, M.  Delauna, Émilie et Marie Deschamps, Jules Desmonts, Mademoiselle Devosse, M. Digee, Léon Duclos, Roger Dutertre, Mme Enguehard, Marcel Enouf, M. Ester, Edmond Finck, Lucien Finck, Cyril Fonlupt, M. Fresney, Joseph Garnier, Raoul Gaudet, Mme Gautier, Mme Genard, Paul Godel, M. Guerrier, René Heilig, Charles Hubert, Georges Jolly, Roger Jumel, Paul Lebayon, Marie Legerrier, Docteur Lelievre, Roger Lemesle, Denise Lepennec-Jaffre. Paul Leplat, Jules Leprince, Jeanne Leprince, Fernand Leroux, M. Lescouzeres, Auguste Mabire, Mlle Matelot, Jean Marie, Constant Mauduit, Jules et Emmanuel Menant, Léon Nicolle, René Nourry, Michel Peset, Bernard Poisson, [[Edmond-Marie Poullain]], Maurice Richard, Robin Lechanoine, Georges Roncera, Pierre Simon, René Stoessel, René Thelot, Suzanne Ybert, Bernard Yvon.
== Hommages ==
Son nom a été donné à un [[Square Maurice-Marland (Granville)|square]] à Granville où se trouve un monument célébrant sa mémoire.  


==Voir aussi==
Le [[Lycée hôtelier Maurice Marland|lycée hôtelier]] de la cité porte son nom.
* La [[Résistance dans la Manche]]
 
* [http://www.etab.ac-caen.fr/lycee-hotelier-granville/marland.htm Biographie complète de Maurice Marland]
Un autre monument perpétue son souvenir à La Lucerne-d'Outremer.
 
Une [[Rue Maurice-Marland (Saint-Lô)|rue de Saint-Lô]] porte son nom. Il en est de même à [[Bréhal]] et à [[Donville-les-Bains]].
 
== Bibliographie ==
* Yann Le Pennec, ''Maurice Marland, l'homme, le professeur, le résistant'', Impr. Gosselin, Granville, 2005
 
{{Notes et références}}
 
== Liens internes ==
* [[:Catégorie:Maurice Marland (image)|Galerie d'images]]
* [[Résistance dans la Manche]]
 
==Lien externe==
* [http://maurice-marland.e-monsite.com/ Maurice Marland et ses camarades granvillais engagés dans les combats de la Résistance], projet d'action éducative mené dans les lycées publics de Granville au cours de l'année scolaire 1993-1994.


{{DEFAULTSORT:Marland, Maurice}}
{{DEFAULTSORT:Marland, Maurice}}
[[Catégorie:Personnalité de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]

Version du 23 février 2020 à 16:58

Maurice Marland.

Maurice Raymond Gaston Marland, né à Falaise (Calvados) le 12 février 1888 [1] et mort à La Lucerne-d'Outremer le 23 juillet 1944, est le chef de la résistance de Granville pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Tombe de Maurice Marland à Granville.

Né à Falaise (Calvados), Maurice Marland est formé entre 1905 et 1908 à l'École normale d'instituteurs de Caen (Calvados), ville dans laquelle il obtient sa première affectation en 1909. Il est ensuite muté à Saint-Hilaire-du-Harcouët.

Engagé volontaire le 22 août 1914, il est blessé au combat le 31 août. Il est nommé interprète auprès des troupes anglaises et travaille avec l'Intelligence service (IS) qui le forme aux techniques du renseignement ; il rencontre le capitaine Stanley [2].

Il se marie le 29 décembre 1917 à Argentan (Orne) avec Renée Leprince [1].

Démobilisé le 15 mai 1919, il fait un court passage à Périers avant de rejoindre Granville où il est professeur d'anglais, de français et d'instruction civique à l'École primaire supérieure.

Il participe à la mise en place des Auberges de jeunesse dans la Manche en 1936.

En juin 1940, lors de la retraite des troupes anglaises vers les ports de la Manche, le capitaine Stanley, blessé, se présente au domicile de Maurice Marland qui les héberge avant de les faire transférer vers les Îles Anglo-Normandes ; Stanley lui laisse un poste radio-émetteur [2].

Maurice Marland constitue, dès le début de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de renseignements, de sa propre initiative et à partir de ses relations. Ce groupe est baptisé « réseau Marland ».

Le réseau Marland n'échappe pas à la répression allemande. Le 14 juin 1941, Maurice Marland est arrêté et détenu cinq jours à Saint-Lô pour interrogatoire. Si les Allemands ont arrêté Marland sur dénonciation, ils n'ont rien pu établir contre lui. En dépit d'une étroite surveillance, l'activité de renseignement se poursuit durant l'année 1941.

En 1942, le réseau Marland est rattaché au réseau Brutus. Pour autant, le groupe Marland garde son autonomie et entretient des relations avec d'autres mouvements de Résistance.

En mai 1943, il fait parvenir à Londres, par le réseau Brutus, un rapport sur Granville et sa région, notant l'emplacement des défenses allemandes, le plan des blockhaus côtiers, l'identité des troupes stationnées depuis 1942.

Il est arrêté par les Allemands le 18 juin 1943 dans sa classe. Transporté au Normandy Hôtel, siège de la Kommandantur et d'une antenne de la Gestapo, il est ensuite incarcéré à Saint-Lô, avant d'être transféré à Caen, Rouen et enfin Fresnes.

Sa résistance à la torture conduit les Allemands à le relâcher fin septembre 1943. Rentré à Granville, Maurice Marland reprend ses activités de patriote.

Le 22 juillet 1944, les Feldgendarmes l'arrêtent à La Croix du Lude et l'emmènent au presbytère de La Rochelle-Normande, où la Kommandantur se trouve alors. Le 23, les habitants de La Lucerne-d'Outremer entendent des coups de feu. Le lendemain, on retrouve dans une fosse le corps de Maurice Marland, tué de cinq balles.

Il est inhumé au carré militaire du cimetière marin de Granville[3].

Le 23 juillet 1994, son fils Serge Marland dépose une plainte pour crime contre l'humanité. L'enquête conclut à l'assassinat par des militaires allemands, dont les noms sont inscrits aujourd'hui dans les archives de la justice militaire.

Membres du réseau Marland

Statue en hommage à Maurice Marland et ses camarades de la Résistance morts pour la France, inaugurée en 2017.

Et de ceux qui, dans la région de Granville l'ont d'une manière ou d'une autre aidé :

Robert Bardon, Pierre Baudri, Bellanger, Paul Bernard, M. et Mme Bléas, Daniel Boursin, Gustave Cambernon, Pierre Chalopin, Mme Chass, Yves Colin, Mme Dagobert, Juliette Daumel, Jean Delanoë, M. Delauna, Émilie et Marie Deschamps, Jules Desmonts, Mademoiselle Devosse, M. Digee, Léon Duclos, Roger Dutertre, Mme Enguehard, Marcel Enouf, André (Armand dans la Résistance) et Odette Ester (†2020)[4], Edmond Finck, Lucien Finck, Cyril Fonlupt, M. Fresney, Joseph Garnier, Raoul Gaudet, Mme Gautier, Mme Genard, Paul Godel, M. Guerrier, René Heilig, Charles Hubert, Georges Jolly, Roger Jumel, Paul Lebayon, Marie Legerrier, Docteur Lelievre, Roger Lemesle, Denise Lepennec-Jaffre. Paul Leplat, Jules Leprince, Jeanne Leprince, Fernand Leroux, M. Lescouzeres, Auguste Mabire, Mlle Matelot, Jean Marie, Constant Mauduit, Jules et Emmanuel Menant, Léon Nicolle, René Nourry, Michel Peset, Bernard Poisson, Edmond-Marie Poullain, Maurice Richard, Robin Lechanoine, Georges Ronceray, Pierre Simon, René Stoessel, René Thelot, Suzanne Ybert, Bernard Yvon.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d'honneur en date du 30 novembre 1947
  • Croix de Guerre avec palmes
  • Médaille de la Résistance avec rosette

Hommages

Son nom a été donné à un square à Granville où se trouve un monument célébrant sa mémoire.

Le lycée hôtelier de la cité porte son nom.

Un autre monument perpétue son souvenir à La Lucerne-d'Outremer.

Une rue de Saint-Lô porte son nom. Il en est de même à Bréhal et à Donville-les-Bains.

Bibliographie

  • Yann Le Pennec, Maurice Marland, l'homme, le professeur, le résistant, Impr. Gosselin, Granville, 2005

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 – Acte de naissance n° 20.
  2. 2,0 et 2,1 Panneau d'information près du monument aux Français libres, sur le Roc
  3. Yves Lecouturier, Tombes célèbres de Normandie, OREP, Cully, 2009.
  4. « La doyenne de Granville est décédée », Ouest-France, 15 janvier 2020.

Liens internes

Lien externe