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« Maurice Ménard » : différence entre les versions

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Il est professeur au [[lycée Victor-Grignard]] de [[1949]] à [[1963]]. Il enseigne les lettres classiques et participe à la vie culturelle cherbourgeoise par des conférences et des animations au ciné-club Georges-Méliès entre autres<ref name="mon"/>.
Il est professeur au [[lycée Victor-Grignard]] de [[1949]] à [[1963]]. Il enseigne les lettres classiques et participe à la vie culturelle cherbourgeoise par des conférences et des animations au ciné-club Georges-Méliès entre autres<ref name="mon"/>.


En [[1963]], il est appelé à la chaire de lettres classiques de la classe de lettres supérieures (hypokhâgne) du lycée Montesquieu du Mans (Sarthe). Il y enseigne le français, le latin et le grec, tout en donnant des cours de littérature française au centre littéraire universitaire du Mans<ref name="mon"/>.
En [[1963]], il est appelé à la chaire de lettres classiques de la classe de lettres supérieures (hypokhâgne) du lycée Montesquieu du Mans (Sarthe)où il succède à Gérard Genette l'un des futurs créateurs de la critique littéraire structuraliste. Il y enseigne le français, le latin et le grec, tout en donnant des cours de littérature française au centre littéraire universitaire du Mans<ref name="mon"/>.


En [[1967]], Maurice Ménard poursuit sa carrière universitaire au centre littéraire universitaire du Mans qui devient par la suite la faculté de lettres du Mans, en qualité d'assistant, puis de maître-assistant, tout en préparant sa thèse d'État  sur « Une esthétique du rire : Balzac et le comique dans la Comédie humaine ». Sa thèse, soutenue avec succès en [[1980]], paraît aux Presses universitaires de France en [[1983]] sous une forme abrégée et sous le titre ''Balzac et le comique dans la Comédie humaine'' : elle demeure une œuvre fondamentale des études balzaciennes en France<ref name="mon"/>.
En [[1967]], Maurice Ménard poursuit sa carrière universitaire au centre littéraire universitaire du Mans qui devient par la suite la faculté de lettres du Mans, en qualité d'assistant, puis de maître-assistant, tout en préparant sa thèse d'État  sur « Une esthétique du rire : Balzac et le comique dans la Comédie humaine ». Sa thèse, soutenue avec succès en [[1980]], paraît aux Presses universitaires de France en [[1983]] sous une forme abrégée et sous le titre ''Balzac et le comique dans la Comédie humaine'' : elle demeure une œuvre fondamentale des études balzaciennes en France<ref name="mon"/>.
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Il est l'un des grands spécialistes d'Honoré de Balzac : il commente et annote plusieurs de ses romans, publie de nombreux articles dans des revues spécialisées et donne des conférences dans de nombreuses villes et universités à ce sujet<ref name="mon"/>.
Il est l'un des grands spécialistes d'Honoré de Balzac : il commente et annote plusieurs de ses romans, publie de nombreux articles dans des revues spécialisées et donne des conférences dans de nombreuses villes et universités à ce sujet<ref name="mon"/>.


En [[1953]], il épouse à [[Cherbourg]] Michèle Mils, professeur d'histoire au collège classique de jeunes filles de Cherbourg. Elle enseigne par la suite au lycée Montesquieu du Mans, soutient une thèse sur les retables du Maine et enseigne à l’université du Maine comme professeur d'histoire moderne. Elle est une éminente spécialiste de l'histoire des mentalités religieuses<ref name="mon"/>.
En [[1953]], il épouse à [[Cherbourg]] Michèle Mills, professeur d'histoire au collège classique de jeunes filles de Cherbourg. Elle enseigne par la suite au lycée Montesquieu du Mans, soutient une thèse sur les retables du Maine et enseigne à l’université du Maine comme professeur d'histoire moderne. Elle est une éminente spécialiste de l'histoire des mentalités religieuses<ref name="mon"/>.


Les obsèques de Maurice Ménard sont célébrées le [[11 janvier]] [[2010]] en l'église Saint-François-Xavier à Paris. Une messe est donnée le [[23 janvier]] en la cathédrale du Mans au cours de laquelle plusieurs hommages appuyés sont rendus<ref name="mon"/>.
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Version du 2 janvier 2014 à 11:19

Maurice Ménard, né à Cherbourg en avril 1924 et mort à Paris le 3 janvier 2010 est une personnalité intellectuelle de la Manche.

Biographie

Il vit sa jeunesse dans le quartier du Vœu et fréquente les bancs du lycée Victor-Grignard. Il poursuit ses études à Paris au lycée Louis-Le-Grand et à la Sorbonne. Il est reçu à l’agrégation des Lettres en 1950[1].

Il est professeur au lycée Victor-Grignard de 1949 à 1963. Il enseigne les lettres classiques et participe à la vie culturelle cherbourgeoise par des conférences et des animations au ciné-club Georges-Méliès entre autres[1].

En 1963, il est appelé à la chaire de lettres classiques de la classe de lettres supérieures (hypokhâgne) du lycée Montesquieu du Mans (Sarthe)où il succède à Gérard Genette l'un des futurs créateurs de la critique littéraire structuraliste. Il y enseigne le français, le latin et le grec, tout en donnant des cours de littérature française au centre littéraire universitaire du Mans[1].

En 1967, Maurice Ménard poursuit sa carrière universitaire au centre littéraire universitaire du Mans qui devient par la suite la faculté de lettres du Mans, en qualité d'assistant, puis de maître-assistant, tout en préparant sa thèse d'État sur « Une esthétique du rire : Balzac et le comique dans la Comédie humaine ». Sa thèse, soutenue avec succès en 1980, paraît aux Presses universitaires de France en 1983 sous une forme abrégée et sous le titre Balzac et le comique dans la Comédie humaine : elle demeure une œuvre fondamentale des études balzaciennes en France[1].

Il devient alors professeur titulaire d'une chaire de littérature à l'université de Lille III (Nord). Il est ensuite nommé à l'université du Maine où il termine sa carrière comme professeur émérite[1].

Il est l'un des grands spécialistes d'Honoré de Balzac : il commente et annote plusieurs de ses romans, publie de nombreux articles dans des revues spécialisées et donne des conférences dans de nombreuses villes et universités à ce sujet[1].

En 1953, il épouse à Cherbourg Michèle Mills, professeur d'histoire au collège classique de jeunes filles de Cherbourg. Elle enseigne par la suite au lycée Montesquieu du Mans, soutient une thèse sur les retables du Maine et enseigne à l’université du Maine comme professeur d'histoire moderne. Elle est une éminente spécialiste de l'histoire des mentalités religieuses[1].

Les obsèques de Maurice Ménard sont célébrées le 11 janvier 2010 en l'église Saint-François-Xavier à Paris. Une messe est donnée le 23 janvier en la cathédrale du Mans au cours de laquelle plusieurs hommages appuyés sont rendus[1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Lettre d'information n° 19 du 1er mars 2010, Association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieu du Mans.