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Né à Cherbourg en avril 1924,  Maurice MÉNARD  (1924-2010), vécut en sa jeunesse dans le quartier du Vœu et, jusqu’à son Baccalauréat, fut élève du Lycée Victor-Grignard. Il poursuivit ses études à Paris au Lycée Louis-le Grand et à la Sorbonne. Il fut reçu à l’agrégation des Lettres en 1950.
Né à Cherbourg en avril 1924,  Maurice MÉNARD  (1924-2010), vit en sa jeunesse dans le quartier du Vœu et, jusqu’à son Baccalauréat, est élève du Lycée Victor-Grignard. Il poursuit ses études à Paris au Lycée Louis-le Grand et à la Sorbonne. Il est reçu à l’agrégation des Lettres en 1950.


  Professeur au Lycée de sa ville natale  de 1949 à 1963, il y donna à l’enseignement des Lettres  classiques un lustre tout particulier qui se retrouva dans sa participation vivement appréciée à la vie culturelle de la ville (Conférences, animation du Ciné club Georges Méliès…)
  Professeur au Lycée de sa ville natale  de 1949 à 1963, il y donne à l’enseignement des Lettres  classiques un lustre tout particulier retrouvé dans sa participation vivement appréciée à la vie culturelle de la ville (Conférences, animation du Ciné club Georges Méliès…)


   Appelé, en 1963, à la chaire de lettres classiques de la classe de Lettres supérieures (Hypo khâgne) du lycée Montesquieu  du Mans, succédant à Gérard Genette, il l y enseigna le français, le latin et le grec, tout en donnant des cours de littérature française au centre littéraire universitaire du Mans qui venait d’ouvrir.
   Appelé, en 1963, à la chaire de lettres classiques de la classe de Lettres supérieures (Hypokhâgne) du lycée Montesquieu  du Mans, succédant à Gérard Genette, il y enseigne le français, le latin et le grec, tout en donnant des cours de littérature française au centre littéraire universitaire du Mans qui venait d’ouvrir.


   En 1967, Maurice Ménard poursuivit sa carrière universitaire, à temps complet, au centre littéraire universitaire du Mans qui deviendra la faculté des lettres du Mans, en qualités d’assistant, puis de maître assistant, tout en préparant sa thèse d’Etat  sur « Une esthétique du rire : Balzac et le comique
   En 1967, Maurice Ménard poursuit sa carrière universitaire, à temps complet, au centre littéraire universitaire du Mans qui deviendra la faculté des lettres du Mans, en qualités d’assistant, puis de maître-assistant, tout en préparant sa thèse d’Etat  sur « Une esthétique du rire : Balzac et le comiquedans la Comédie humaine » qu’il soutient avec succès en 1980, et qui parut, aux PUF, en 1983 sous une forme abrégée et sous le titre : « Balzac et le comique dans la Comédie humaine » qui  constitue une des œuvres fondamentales des études balzaciennes en France.
dans la Comédie humaine » qu’il soutint avec succès en 1980, et qui parut, aux PUF, en 1983 sous une forme abrégée et sous le titre : « Balzac et le comique dans la Comédie humaine » qui  constirue une des œuvres fondamentales des études balzacienne en France.
Il devient alors professeur titulaire d’une chaire de littérature à l’université de Lille III, avant d’être nommé à l’université du Maine où il termine sa carrière comme professeur émérite.
Il devint alors professeur titulaire d’une chaire de littérature à l’université de Lille III, avant d’être nommé à l’université du Maine où il termina sa carrière, étant nommé professeur émérite.
l’université du Maine où il termina sa carrière, étant nommé professeur émérite.


Maurice Ménard est l’un des grands spécialistes de Balzac, dont il commenta et annota plusieurs roman (notamment pour les éditions Garnier-Flammarion). Il donna aussi  des conférences dans  de nombreuses villes et université  et  publia nombre d’articles dans des revues spécialisées.
Maurice Ménard est l’un des grands spécialistes de Balzac, dont il commenta et annota plusieurs roman (notamment pour les éditions Garnier-Flammarion). Il donna aussi  des conférences dans  de nombreuses villes et université  et  publia nombre d’articles dans des revues spécialisées.
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. Doté d’une très grande culture classique, Maurice Ménard était aussi ouvert au monde moderne. Comme à Cherbourg, sa passion pour le cinéma l’avait amené à participer, au Mans, au ciné-club « Culture-loisirs-cinéma » .
. Doté d’une très grande culture classique, Maurice Ménard était aussi ouvert au monde moderne. Comme à Cherbourg, sa passion pour le cinéma l’avait amené à participer, au Mans, au ciné-club « Culture-loisirs-cinéma » .


Il  avait épousé en 1953 à Cherbourg Michèle Mils qui était professeur d’Histoire au Collège classiques de Jeunes Filles de Cherbourg  et qui enseigna ensuite au Lycée Montesquieu du Mans   , avant de soutenir  sa thèse sur les retables du Maine et d’enseigner à l’université du Maine comme professeur d’histoire moderne.Elle est une spécialiste éminente de l’Histoire des mentalités religieuses   
Il  avait épousé en 1953 à Cherbourg Michèle Mils qui était professeur d’Histoire au Collège classiques de Jeunes Filles de Cherbourg  et qui enseigna ensuite au Lycée Montesquieu du Mans , avant de soutenir  sa thèse sur les retables du Maine et d’enseigner à l’université du Maine comme professeur d’histoire moderne.Elle est une spécialiste éminente de l’Histoire des mentalités religieuses   


Les obsèques de Maurice Ménard, décédé le 3 janvier, furent célébrées  le 11 janvier 2010  en l’église Saint-François-Xavier à Paris. Une messe de souvenir  eut  lieu le samedi 23 janvier, en la cathédrale du Mans, au cours de laquelle plusieurs hommages appuyés ont été rendus à l’éminent universitaire et homme de bien.
Les obsèques de Maurice Ménard, décédé le 3 janvier, furent célébrées  le 11 janvier 2010  en l’église Saint-François-Xavier à Paris. Une messe de souvenir  eut  lieu le samedi 23 janvier, en la cathédrale du Mans, au cours de laquelle plusieurs hommages appuyés ont été rendus à l’éminent universitaire et homme de bien.

Version du 1 janvier 2014 à 15:43

Maurice MÉNARD (1924-2010) Professeur d’Université, né à Cherbourg, professeur au Lycée Victor Grignard de Cherbourg de 1949 à 1963


Né à Cherbourg en avril 1924, Maurice MÉNARD (1924-2010), vit en sa jeunesse dans le quartier du Vœu et, jusqu’à son Baccalauréat, est élève du Lycée Victor-Grignard. Il poursuit ses études à Paris au Lycée Louis-le Grand et à la Sorbonne. Il est reçu à l’agrégation des Lettres en 1950.

Professeur au Lycée de sa ville natale  de 1949 à 1963, il y donne à l’enseignement des Lettres  classiques un lustre tout particulier retrouvé dans sa participation vivement appréciée à la vie culturelle de la ville (Conférences, animation du Ciné club Georges Méliès…)
 Appelé, en 1963, à la chaire de lettres classiques de la classe de Lettres supérieures (Hypokhâgne) du lycée Montesquieu  du Mans, succédant à Gérard Genette, il y enseigne le français, le latin et le grec, tout en donnant des cours de littérature française au centre littéraire universitaire du Mans qui venait d’ouvrir.
 En 1967, Maurice Ménard poursuit sa carrière universitaire, à temps complet, au centre littéraire universitaire du Mans qui deviendra la faculté des lettres du Mans, en qualités d’assistant, puis de maître-assistant, tout en préparant sa thèse d’Etat  sur « Une esthétique du rire : Balzac et le comiquedans la Comédie humaine » qu’il soutient avec succès en 1980, et qui parut, aux PUF, en 1983 sous une forme abrégée et sous le titre : « Balzac et le comique dans la Comédie humaine » qui  constitue une des œuvres fondamentales des études balzaciennes en France.

Il devient alors professeur titulaire d’une chaire de littérature à l’université de Lille III, avant d’être nommé à l’université du Maine où il termine sa carrière comme professeur émérite.


Maurice Ménard est l’un des grands spécialistes de Balzac, dont il commenta et annota plusieurs roman (notamment pour les éditions Garnier-Flammarion). Il donna aussi des conférences dans de nombreuses villes et université et publia nombre d’articles dans des revues spécialisées.

. Doté d’une très grande culture classique, Maurice Ménard était aussi ouvert au monde moderne. Comme à Cherbourg, sa passion pour le cinéma l’avait amené à participer, au Mans, au ciné-club « Culture-loisirs-cinéma » .

Il avait épousé en 1953 à Cherbourg Michèle Mils qui était professeur d’Histoire au Collège classiques de Jeunes Filles de Cherbourg et qui enseigna ensuite au Lycée Montesquieu du Mans , avant de soutenir sa thèse sur les retables du Maine et d’enseigner à l’université du Maine comme professeur d’histoire moderne.Elle est une spécialiste éminente de l’Histoire des mentalités religieuses

Les obsèques de Maurice Ménard, décédé le 3 janvier, furent célébrées le 11 janvier 2010 en l’église Saint-François-Xavier à Paris. Une messe de souvenir eut lieu le samedi 23 janvier, en la cathédrale du Mans, au cours de laquelle plusieurs hommages appuyés ont été rendus à l’éminent universitaire et homme de bien.