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Matthieu Millet

De Wikimanche

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Matthieu Millet, né à Avranches le 20 novembre 1978, est une personnalité économique de la Manche, chef d'entreprise de son état.

Il commence sa carrière professionnelle à 18 ans comme réparateur de téléviseurs chez Satelec à Avranches puis à Poilley [1].

En 2003, il rachète Satelec (15 salariés réparateurs d'appareils électriques) [2], il devient président de Global Technologies Services [1]. Satelec embauche et emprunte à découvert trois millions d'euros, puis 17 l'année suivante [2].

En 2008, il revend Satelec et la rachète en 2011 pour créer Remade Group et se spécialiser dans le recyclage de smartphones [1]. Remade in France nait en 2013, toujours à Poilley et simplifie son nom en Remade [2].

En 2014, le tribunal de commerce de Nanterre prononce deux interdictions de gérer des entreprises rachetées par Remade qui ont fermé[2].

Il est promu personnalité de l'année 2018 lors des Trophées de l'économie normande remis par l'agence de développement de la Normandie [2]. En février, il partage sur Facebook les premières images de son projet pour l'Écoparc du Chêne-au-Loup à Tirepied. Le 26 mars 2018, il fait partie des industriels français reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron, président de la République. En novembre, Remade sponsorise le trimaran de Romain Pilliard dans la course du Rhum [2].

Depuis 2018, il l'un des trois principaux actionnaires de James 1840 [3], achète 10 yearlings à Deauville et un haras dans l'Orne via sa société Écurie Hunter Valley [2]. Il préside une quinzaine d'entreprises [4].

En juin 2019, il quitte la présidence de Remade Group en difficulté et reste président du conseil d'administration [5].

En septembre 2019, il renonce à acheter l'Écoparc du Chêne-au-Loup de Tirepied, alors que la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie le lui avait vendu le 1er août [6].

En janvier 2021, un an après la liquidation de Remade et le licenciement de 200 salariés, il rachète 30 % des parts de l'entreprise rebaptisée Oxygen Phone [7].

Le 13 janvier 2023, la Cour administrative d'appel de Nantes (Loire-Atlantique) confirme que Mathieu Millet est bien soumis au redressement fiscal précédemment infligé pour les années 2014, 2015 et 2016, avec des majorations pour « manquement délibéré » et « manœuvre frauduleuse » [8].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Capucine Cousin, « Remade, la start-up qui cartonne sur le marché des smartphones reconditionnés », Challenges, site internet, 29 avril 2017 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Mauricette Guittard, « Matthieu Millet, les revers de l’enfant de Tirepied », Ouest-France, 7 novembre 2019.
  3. « James 1840, la renaissance d'un fleuron du sud-Manche », La Manche Libre, 22 novembre 2018.
  4. « Matthieu Millet », BFMtv, site internet, consulté le 31 mars 2018.
  5. Marie-Axelle-Richard, « Changement à la tête de Remade group », Ouest-France, 27 juin 2019.
  6. « L'ex patron de Remade n'achète plus l'Écoparc », Ouest-France, 26 septembre 2019.
  7. Thomas Savalle, « Matthieu Millet, ex PDG de Remade, réinvestit à Poilley un an après la liquidation de la société », La Gazette de la Manche, site internet, 29 janvier 2021 (lire en ligne).
  8. Mauricette Guittard, « Redressement fiscal pour Mathieu Millet, l'ex-patron de l'entreprise manchoise Remade », Ouest-France, site internet, 22 février 2023.