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Mathilde Danican

De Wikimanche

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Mathilde Antoinette Danican, née à Cherbourg le 2 janvier 1812 [1] et morte à Torigni-sur-Vire le 16 novembre 1874, est une personnalité de la Manche.

Quand la générosité rejoint l’utilité

Mathilde Danican est la fille de François Danican, ancien juge de Paix du canton de Torigni-sur-Vire.

C'est une femme d'une extrême sensibilité et d'une grande bonté puisque de son vivant, elle se préoccupait déjà des vieillards et des enfants pauvres de son quartier.

À son décès, elle institue la commune légataire universel, à la grande satisfaction du maire de l’époque, Victor Hédouin, notaire de profession !

Cette fortune est conséquente et évaluée à 233 000 francs en 1876, soit deux fermes, de la terre et deux maisons dans la rue Saint-Bernard devenue rue Danican.

Ces deux maisons, trop endommagées en 1944 après avoir servi de caserne de gendarmerie, ont été rasées et remplacées par un immeuble contenant une cantine scolaire. On y sert les repas des enfants dont les plus défavorisés peuvent bénéficier des ressources du legs de mademoiselle Danican, qui avait indiqué sur son testament sa volonté de « faire distribuer mille livres de pain chaque année aux pauvres de Torigni-sur-Vire ».

L’œuvre de Mathilde Danican a donc perduré peut-être même au-delà de son souhait, à l’image de Coluche qui n’avait jamais imaginé le succès de ses Restos du Cœur.

Torigni-sur-Vire a bien fait de perpétuer son souvenir en lui donnant le nom d’une rue et les maires successifs de conserver son joli buffet quatre volets dans leur bureau officiel.

Notes et références

  1. AD50, NMD Cherbourg, 1812 (5 Mi 639), page 4/185 Acte de naissance (lire en ligne).

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562.

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