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'''Marie''', Françoise, Joséphine '''Ravenel''', {{date naissance-f|21|8|1811|Réthoville|}} <ref> AD50, NMD Réthoville, An IX-1811 (5 Mi 879), page 152/157 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085772q7iFxI/125778a0c8 ''(voir en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).</ref><sup>, </sup><ref>Paul Ingouf, ''Fermanville, commune du Cotentin'', impr. La Dépêche, Cherbourg, 1975.</ref>, {{date décès-f|8|3|1893|Fermanville|}} <ref> AD50, NMD Fermanville, 1886-1893 (5 Mi 872), page 375/411 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769JnOK2g/43f0eec991 ''(voir en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).</ref>, est une poétesse de la [[Manche]], qui a surtout chanté le [[Val de Saire]].
'''Marie''' Françoise Joséphine '''Ravenel''' <ref>Genea50, « Généalogie de Marie RAVENEL », ''Geneanet'', site internet [https://gw.geneanet.org/genea50com?lang=fr&p=marie+francoise+josephine&n=ravenel&oc=1 ''(voir en ligne)''] </ref>, {{date naissance-f|21|8|1811|Réthoville|}} <ref> AD50, NMD Réthoville, An IX-1811 (5 Mi 879), page 152/157 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085772q7iFxI/125778a0c8 ''(voir en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).</ref><sup> </sup><ref>Paul Ingouf, ''Fermanville, commune du Cotentin'', impr. La Dépêche, Cherbourg, 1975.</ref> et {{date décès-f|8|3|1893|Fermanville|}} <ref> AD50, NMD Fermanville, 1886-1893 (5 Mi 872), page 375/411 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085769JnOK2g/43f0eec991 ''(voir en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).</ref>, est une poétesse de la [[Manche]], qui a surtout chanté le [[Val de Saire]].


== Biographie ==
== Biographie ==
[[Fichier:Ravenel-maison.jpg|thumb|right|280px|La poétesse devant sa maison.]]
Cette poétesse a donné son nom au moulin connu aussi sous le nom de « [[moulin de la Coudrairie]] » à [[Réthoville]], près de Fermanville. Celui-ci se visite.
Elle est la fille de Marin Michel Ravenel, meunier, et de Marie Françoise Lepoittevin, « une mère pieuse et attachée à son intérieur » <ref name=JAV1> ''Le Journal de l'arrondissement de Valognes'', 26 mars 1852. </ref>. Dès l’âge de cinq ans, elle lit parfaitement, bien qu'issue d'un milieu pauvre. Elle entre à l'école du village à sept ans, et, quoique sa maîtresse ne soit « pas forte sur le français » <ref name=JAV> ''Le Journal de l'arrondissement de Valognes'', 19 mars 1852. </ref>, apprend cependant sous sa direction « les éléments de l'écriture et quelque peu d'arithmétique » <ref name=JAV/>. Elle étudie le catéchisme et les dialogues « avec plus d'attrait » et récite ces derniers au vieux curé de la paroisse, toujours très ému <ref name=JAV/>.
: « Je revenais à l'école, pénétrée, remplie d'un zèle ardent pour l'étude; l'image de notre cher pasteur, vieux, malade et pleurant, me suivait partout, tristement; je m'affligeais de voir couler ses larmes, et elles m'inspiraient une énergie qui me faisait tout entreprendre pour les faire couler encore. » <ref name=JAV/>
Elle commence à apprendre la couture de sa mère à l'âge de onze ans <ref name=JAV1/>, et à composer des poèmes en rimes à quinze. À cet âge, elle part pour huit mois chez une couturière, maîtresse d'école <ref name=JAV1/>. Plongée dans l'étude des « fables du paganisme », elle acquiert une connaissance poussée de la mythologie païenne <ref name=JAV1/>.
Sa mère meurt lorsqu'elle a dix-sept ans, ce qui la fait plonger dans la mélancolie. Elle sait pouvoir toujours trouver un peu de réconfort en la personne de sa sœur <ref name=JAV2> ''Le Journal de l'arrondissement de Valognes'', 2 avril 1852. </ref>.
Elle se marie à Réthoville le {{Date|7|janvier|1830}}, avec Yves Jean Lecorps (1801-1888) <ref> AD50, NMD Réthoville, 1825-1839 (5 Mi 879), page 55/147 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a01128808577226pzT1/f1a40f9ac5 ''(voir en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).</ref>, le domestique (illettré) de son père.
Le couple, après avoir eu deux enfants, s'installe à [[Carneville]], dans la [[Vallée des Moulins (Fermanville)|vallée des Moulins]], avant de se fixer vers [[1848]] ou [[1852]] à Fermanville.
: « Je n'eus plus besoin de recourir à la fable pour occuper mon imagination; ma solitude devint animée par de petits êtres réels et visibles, qui fixèrent mon cœur et mes yeux. Les dimanches, quoique mon monde fût absent, je n'étais plus seule : j'avais mes enfants; leur joie naïve, leur sourire si charmant pour une mère, les soins que réclamait leur faiblesse, amusaient et remplissaient mes instants. » <ref name=JAV2/>


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La poétesse écrit ses mémoires à l'âge de vingt-cinq ans <ref> ''Le Journal de l'arrondissement de Valognes'', 12 mars 1852. </ref>, ainsi que des pièces en vers. Lamartine avait encouragé ses débuts <ref> « La meunière de Fermanville », ''Le Petit Journal'', 2 mars 1890. </ref>. Elle chante « surtout la vie famille, l'amour maternel, les cérémonies de l'Église et les beautés de la nature ». Ses premières œuvres sont éditées en [[1852]], puis en [[1860]]. Elles sont rééditées en [[2003]] et sont toujours disponibles.


Cette poétesse a donné son nom au moulin connu aussi sous le nom de « moulin de la Coudrairie » à [[Réthoville]], près de Fermanville. Celui-ci se visite.  
Après avoir perdu son fils, professeur au [[lycée Victor-Grignard|lycée de Cherbourg]], en [[1870]], puis son mari, en [[1888]], Marie Ravenel se retire chez sa belle-fille, au Tôt de Bas, à Fermanville, en [[1887]].


Elle est la fille de Marin Michel Ravenel, meunier, et de Marie Françoise Lepoittevin. Dès l’âge de 5 ans, elle lit parfaitement.
Elle donne une édition complète de ses œuvres en [[1890]] et meurt en [[1893]]. Elle est inhumée le [[10 mars]] dans le cimetière de Fermanville <ref> [[Charles Birette]], ''Le Val de Saire illustré'', Société d'Impression de Basse-Normandie, Caen, 1932, pp.14-15. </ref>.


Elle se marie à Réthoville le {{Date|7|janvier|1830}}, avec Yves, Jean Lecorps <ref> AD50, NMD Réthoville, 1825-1839 (5 Mi 879), page 55/147 [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a01128808577226pzT1/f1a40f9ac5 ''(voir en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).</ref>
Elle était membre correspondante de la société d'archéologie d'Avranches et de la Société nationale académique de Cherbourg <ref> ''Le journal d'Avranches'', 14 janvier 1866. </ref>.


Elle écrit des mémoires, ainsi que des pièces en vers. Ses premières œuvres sont éditées en [[1852]], puis en  [[1860]]. Elles sont rééditées en [[2003]] et sont toujours disponibles.
==Distinctions==
En [[1860]], un congrès scientifique réuni à Cherbourg décerne une médaille d'or à Marie Ravenel.


== Œuvres ==
== Œuvres ==
* ''Œuvres complètes'', tome I et II, imprimerie Le Maout, Cherbourg, 1898.
* ''Œuvres complètes'', tome I et II, imprimerie Le Maout, Cherbourg, 1898.


== Hommages ==
== Hommages ==
 
[[Fichier:Ravenel-stele.jpg|thumb|200px|Stèle offerte par "La Violette Manchoise", société poétique de Cherbourg]]
[[Fichier:Ravenel-stele.jpg|thumb|200px|Stèle offerte par ses admirateurs.]]
* Une [[Stèle de Marie Ravenel|stèle]], réalisée par l'artiste Elisa Bloch associée à l'architecte Mesnage, est inaugurée le 20 août [[1905]], en présence notamment de [[Charles Gohel]], pour célébrer sa mémoire à Fermanville. Cette stèle est inscrite aux monuments historique depuis 2006 <ref>[https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA50000052 Stèle de Marie Ravenel], Notice PA50000052, base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.</ref>.
* Une stèle inaugurée le 20 août [[1905]], en présence notamment de [[Charles Gohel]], célèbre sa mémoire à Fermanville.
* Depuis [[1905]], une [[place Marie-Ravenel (Cherbourg)|place]] de [[Cherbourg]] porte son nom, au carrefour de la [[rue du Val-de-Saire (Cherbourg-Octeville)|rue du Val-de-Saire]] et des [[Avenue Carnot (Cherbourg-Octeville)|avenues Carnot]] et [[Avenue Aristide-Briand (Cherbourg-Octeville)|Aristide-Briand]].
* Depuis [[1905]], une place de [[Cherbourg-Octeville|Cherbourg]] porte son nom.
* Une [[rue Marie-Ravenel (Cherbourg-Octeville)|rue Marie-Ravenel]] existe à [[Octeville]] ainsi qu'à [[Valognes]].
* Un bâtiment de la résidence Les Hortensias à [[Cherbourg-Octeville]] porte également le nom de Marie Ravenel.
* Un bâtiment de la résidence Les Hortensias à [[Cherbourg-Octeville]] porte également le nom de Marie Ravenel.
* Deux groupes scolaires, l'un à [[Tourlaville]] et l'autre à [[Agneaux]], perpétuent sa mémoire.
* Une [[Place Marie-Ravenel (Fermanville)|place]] de Fermanville, près de l'église, porte son nom.
* Une page ''Instagram'' créée par Marion Pollin, parisienne passionnée par Marie Ravenel, honore sa mémoire et popularise son œuvre <ref name=lpm> « Cotentin. 130 ans après la mort de Marie Ravenel, Marion veut faire revivre son œuvre », ''La Presse de la Manche'', site internet, mars 2023 [https://actu.fr/normandie/vicq-sur-mer_50142/cotentin-130-ans-apres-la-mort-de-marie-ravenel-marion-veut-faire-revivre-son-oeuvre_58027740.html ''(voir en ligne)'']. </ref>.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
 
* [[Guy Deschamps]], « Marie Ravenel, poétesse en sabots », mémoire de l'École normale d'instituteurs de la Manche, 1953, manuscrit, 170 pages
* Deschamps, « Marie Ravenel, poétesse en sabots », mémoire de l'École normale d'instituteurs de la Manche, 1953, manuscrit, 170 pages
* Bernard Leblond, « Hommage à Marie Ravenel », ''[[Le Boués-Jaun|Le Bouais-Jan]]'', nouv. série, n° 2, décembre 1966, p. 14-15
* Bernard Leblond, « Hommage à Marie Ravenel », ''[[Le Boués-Jaun|Le Bouais-Jan]]'', nouv. série, n° 2, décembre 1966, p. 14-15
* [[Jean de Nivelle]], « Le long de la côte », ''Le Soleil'', 28 août 1881 [https://www.retronews.fr/journal/le-soleil/28-aout-1881/661/1625669/1 ''(lire en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).
* [[Jean de Nivelle]], « Le long de la côte », ''Le Soleil'', 28 août 1881 [https://www.retronews.fr/journal/le-soleil/28-aout-1881/661/1625669/1 ''(lire en ligne)''] (consulté le 26 avril 2018).


==Notes et références==
{{Notes et références}}
 
<references/>


== Voir aussi ==
== Liens internes ==
* [[:Catégorie:Marie Ravenel (image)|Galerie d'images]]
* [[:Catégorie:Marie Ravenel (image)|Galerie d'images]]
* [[Ravenel]] (homonymie)
* [[Ravenel]] (homonymie)


== Liens externes ==
== Liens externes ==
* [http://moulinmarieravenel.fr Site officiel de son moulin à eau]
* [https://imginn.com/marieravenel_poetesse_hommage Instagram : @marieravenel_poetesse_hommage] par Marion Pollin


* [http://moulinmarieravenel.fr Site officiel]
{{CLEDETRI:Ravenel, Marie}}
* [http://jacques-prevert-old.etab.ac-caen.fr/sites/eel-marie-ravenel-agneaux.etab.ac-caen.fr/IMG/article_PDF/article_a1.pdf Biographie]


{{DEFAULTSORT:Ravenel, Marie}}
[[Catégorie:Inhumation à Fermanville]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie: Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Poète de la Manche]]
[[Catégorie:Décès à 81 ans]]

Dernière version du 19 mars 2024 à 16:43

Marie Ravenel.

Marie Françoise Joséphine Ravenel [1], née à Réthoville le 21 août 1811 [2] [3] et morte à Fermanville le 8 mars 1893 [4], est une poétesse de la Manche, qui a surtout chanté le Val de Saire.

Biographie

La poétesse devant sa maison.

Cette poétesse a donné son nom au moulin connu aussi sous le nom de « moulin de la Coudrairie » à Réthoville, près de Fermanville. Celui-ci se visite.

Elle est la fille de Marin Michel Ravenel, meunier, et de Marie Françoise Lepoittevin, « une mère pieuse et attachée à son intérieur » [5]. Dès l’âge de cinq ans, elle lit parfaitement, bien qu'issue d'un milieu pauvre. Elle entre à l'école du village à sept ans, et, quoique sa maîtresse ne soit « pas forte sur le français » [6], apprend cependant sous sa direction « les éléments de l'écriture et quelque peu d'arithmétique » [6]. Elle étudie le catéchisme et les dialogues « avec plus d'attrait » et récite ces derniers au vieux curé de la paroisse, toujours très ému [6].

« Je revenais à l'école, pénétrée, remplie d'un zèle ardent pour l'étude; l'image de notre cher pasteur, vieux, malade et pleurant, me suivait partout, tristement; je m'affligeais de voir couler ses larmes, et elles m'inspiraient une énergie qui me faisait tout entreprendre pour les faire couler encore. » [6]

Elle commence à apprendre la couture de sa mère à l'âge de onze ans [5], et à composer des poèmes en rimes à quinze. À cet âge, elle part pour huit mois chez une couturière, maîtresse d'école [5]. Plongée dans l'étude des « fables du paganisme », elle acquiert une connaissance poussée de la mythologie païenne [5].

Sa mère meurt lorsqu'elle a dix-sept ans, ce qui la fait plonger dans la mélancolie. Elle sait pouvoir toujours trouver un peu de réconfort en la personne de sa sœur [7].

Elle se marie à Réthoville le 7 janvier 1830, avec Yves Jean Lecorps (1801-1888) [8], le domestique (illettré) de son père.

Le couple, après avoir eu deux enfants, s'installe à Carneville, dans la vallée des Moulins, avant de se fixer vers 1848 ou 1852 à Fermanville.

« Je n'eus plus besoin de recourir à la fable pour occuper mon imagination; ma solitude devint animée par de petits êtres réels et visibles, qui fixèrent mon cœur et mes yeux. Les dimanches, quoique mon monde fût absent, je n'étais plus seule : j'avais mes enfants; leur joie naïve, leur sourire si charmant pour une mère, les soins que réclamait leur faiblesse, amusaient et remplissaient mes instants. » [7]

La poétesse écrit ses mémoires à l'âge de vingt-cinq ans [9], ainsi que des pièces en vers. Lamartine avait encouragé ses débuts [10]. Elle chante « surtout la vie famille, l'amour maternel, les cérémonies de l'Église et les beautés de la nature ». Ses premières œuvres sont éditées en 1852, puis en 1860. Elles sont rééditées en 2003 et sont toujours disponibles.

Après avoir perdu son fils, professeur au lycée de Cherbourg, en 1870, puis son mari, en 1888, Marie Ravenel se retire chez sa belle-fille, au Tôt de Bas, à Fermanville, en 1887.

Elle donne une édition complète de ses œuvres en 1890 et meurt en 1893. Elle est inhumée le 10 mars dans le cimetière de Fermanville [11].

Elle était membre correspondante de la société d'archéologie d'Avranches et de la Société nationale académique de Cherbourg [12].

Distinctions

En 1860, un congrès scientifique réuni à Cherbourg décerne une médaille d'or à Marie Ravenel.

Œuvres

  • Œuvres complètes, tome I et II, imprimerie Le Maout, Cherbourg, 1898.

Hommages

Stèle offerte par "La Violette Manchoise", société poétique de Cherbourg
  • Une stèle, réalisée par l'artiste Elisa Bloch associée à l'architecte Mesnage, est inaugurée le 20 août 1905, en présence notamment de Charles Gohel, pour célébrer sa mémoire à Fermanville. Cette stèle est inscrite aux monuments historique depuis 2006 [13].
  • Depuis 1905, une place de Cherbourg porte son nom, au carrefour de la rue du Val-de-Saire et des avenues Carnot et Aristide-Briand.
  • Une rue Marie-Ravenel existe à Octeville ainsi qu'à Valognes.
  • Un bâtiment de la résidence Les Hortensias à Cherbourg-Octeville porte également le nom de Marie Ravenel.
  • Deux groupes scolaires, l'un à Tourlaville et l'autre à Agneaux, perpétuent sa mémoire.
  • Une place de Fermanville, près de l'église, porte son nom.
  • Une page Instagram créée par Marion Pollin, parisienne passionnée par Marie Ravenel, honore sa mémoire et popularise son œuvre [14].

Bibliographie

  • Guy Deschamps, « Marie Ravenel, poétesse en sabots », mémoire de l'École normale d'instituteurs de la Manche, 1953, manuscrit, 170 pages
  • Bernard Leblond, « Hommage à Marie Ravenel », Le Bouais-Jan, nouv. série, n° 2, décembre 1966, p. 14-15
  • Jean de Nivelle, « Le long de la côte », Le Soleil, 28 août 1881 (lire en ligne) (consulté le 26 avril 2018).

Notes et références

  1. Genea50, « Généalogie de Marie RAVENEL », Geneanet, site internet (voir en ligne)
  2. AD50, NMD Réthoville, An IX-1811 (5 Mi 879), page 152/157 (voir en ligne) (consulté le 26 avril 2018).
  3. Paul Ingouf, Fermanville, commune du Cotentin, impr. La Dépêche, Cherbourg, 1975.
  4. AD50, NMD Fermanville, 1886-1893 (5 Mi 872), page 375/411 (voir en ligne) (consulté le 26 avril 2018).
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 26 mars 1852.
  6. 6,0 6,1 6,2 et 6,3 Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 19 mars 1852.
  7. 7,0 et 7,1 Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 2 avril 1852.
  8. AD50, NMD Réthoville, 1825-1839 (5 Mi 879), page 55/147 (voir en ligne) (consulté le 26 avril 2018).
  9. Le Journal de l'arrondissement de Valognes, 12 mars 1852.
  10. « La meunière de Fermanville », Le Petit Journal, 2 mars 1890.
  11. Charles Birette, Le Val de Saire illustré, Société d'Impression de Basse-Normandie, Caen, 1932, pp.14-15.
  12. Le journal d'Avranches, 14 janvier 1866.
  13. Stèle de Marie Ravenel, Notice PA50000052, base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  14. « Cotentin. 130 ans après la mort de Marie Ravenel, Marion veut faire revivre son œuvre », La Presse de la Manche, site internet, mars 2023 (voir en ligne).

Liens internes

Liens externes