« Marie Bertot » : différence entre les versions
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'''Marie Bertot''', {{date naissance-f|4|11|1919|Coutances}}, | '''Marie''' Louise Madeleine Juliette '''Bertot''' (''Pinel à l'état civil''), {{date naissance-f|4|11|1919|Coutances}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2011.</ref> et {{date décès-f|14|2|2011|Valognes}} <ref>« Acte de décès n° 37 - État-civil de Valognes - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2011.</ref>, est une déportée de la [[Manche]], rentrée d'un camp de concentration en Allemagne. | ||
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À son arrivée au camp de Ravenbrück, Marie Bertot se voit attribuer le matricule 27055. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes. Les détenues y travaillent pour l'usine de munitions Skoda. Ce kommando de femmes dépend du camp de concentration de Flossenbürg. | À son arrivée au camp de Ravenbrück, Marie Bertot se voit attribuer le matricule 27055. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes. Les détenues y travaillent pour l'usine de munitions Skoda. Ce kommando de femmes dépend du camp de concentration de Flossenbürg. | ||
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Version du 9 février 2021 à 17:35
Marie Louise Madeleine Juliette Bertot (Pinel à l'état civil), née à Coutances le 4 novembre 1919 [1] et morte à Valognes le 14 février 2011 [2], est une déportée de la Manche, rentrée d'un camp de concentration en Allemagne.
Marie Bertot est déportée à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 31 janvier 1944 à destination du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 959 femmes dont les Manchoises Marcelle Allix, Madeleine Auvray, Madeleine Becachel, Georgette Billard, Marie-Jeanne Briard, Renée Chambertault, Albertine Chanteloup, Yvonne Corbin, Marie Courbaron, Marie Crespin, Marie Dezit, Marie d'Orange/Lecoutey, Suzanne Favre, Marguerite Gelis, Madeleine Gohel, Lucienne Grall, Germaine Harivel, Louise Lefrançois, Berthe Martin, Germaine Sorel et Simone Tirel
À son arrivée au camp de Ravenbrück, Marie Bertot se voit attribuer le matricule 27055. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes. Les détenues y travaillent pour l'usine de munitions Skoda. Ce kommando de femmes dépend du camp de concentration de Flossenbürg.
Marie Bertot recouvre la liberté le 5 mai 1945.