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« Marguerite Legastelois » : différence entre les versions

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À 17 ans, elle devient l'élève du graveur Georges Garen <ref>« Elle offre des œuvres de sa grand-mère au musée », ''Ouest-France'', site internet, 23 décembre 2021. </ref>. Elle intègre l'école des beaux-arts de Paris, d'abord comme auditeur libre en [[1897]], au sein du premier atelier pour femmes en [[1900]] dirigé par le peintre Ferdinand Humbert, puis définitivement en [[1904]]. L'année suivante, elle expose une première fois au Salon et échoue à la deuxième épreuve du Prix de Rome en [[1905]], après avoir été classé deuxième à la première épreuve. Elle quitte alors les Beaux-Arts<ref name=expo/>.
À 17 ans, elle devient l'élève du graveur Georges Garen <ref>« Elle offre des œuvres de sa grand-mère au musée », ''Ouest-France'', site internet, 23 décembre 2021. </ref>. Elle intègre l'école des beaux-arts de Paris, d'abord comme auditeur libre en [[1897]], au sein du premier atelier pour femmes en [[1900]] dirigé par le peintre Ferdinand Humbert, puis définitivement en [[1904]]. L'année suivante, elle expose une première fois au Salon et échoue à la deuxième épreuve du Prix de Rome en [[1905]], après avoir été classé deuxième à la première épreuve. Elle quitte alors les Beaux-Arts<ref name=expo/>.


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Après son mariage, elle renonce à sa carrière artistique et ne peint plus que pour son cercle intime, principalement dans sa maison familiale de Quettehou, des paysages, des scènes de genre, des portraits de ses proches et natures mortes<ref name=expo>Cartel de l'exposition ''Ni muses, ni soumises'', Musée Thomas-Henry, Cherbourg-en-Cotentin, 2021.</ref>.
Après son mariage, elle renonce à sa carrière artistique et ne peint plus que pour son cercle intime, principalement dans sa maison familiale de Quettehou, des paysages, des scènes de genre, des portraits de ses proches et natures mortes<ref name=expo>Cartel de l'exposition ''Ni muses, ni soumises'', Musée Thomas-Henry, Cherbourg-en-Cotentin, 2021.</ref>.

Version du 13 juillet 2022 à 13:37

Marguerite Legastelois, Autoportrait. Huile sur toile (entre 1905 et 1914).

Marguerite Legastelois, née à Paris le 27 avril 1880 et morte dans la même commune le 23 novembre 1930, est une artiste peintre de la Manche.

Biographie

Marguerite Legastelois est la fille d'Achille Legastelois (1848-1926), marchand d'estampes, né à La Haye-du-Puits et installé à Paris, et de Marguerite Contesenne (1855-) [1],[2].

À 17 ans, elle devient l'élève du graveur Georges Garen [3]. Elle intègre l'école des beaux-arts de Paris, d'abord comme auditeur libre en 1897, au sein du premier atelier pour femmes en 1900 dirigé par le peintre Ferdinand Humbert, puis définitivement en 1904. L'année suivante, elle expose une première fois au Salon et échoue à la deuxième épreuve du Prix de Rome en 1905, après avoir été classé deuxième à la première épreuve. Elle quitte alors les Beaux-Arts[2].

Elle se marie à Quettehou le 28 mai 1906 avec Ernest Enquebecq (1876-1961), employé de banque né à Coutances [1],[2]. Ils ont trois enfants : Denise (1907-1990), née à Quettehou, Pierre (1911-1994), né à Paris, et Marguerite (1921-2009), née à New York (États-Unis), professeur de littérature [1].

Après son mariage, elle renonce à sa carrière artistique et ne peint plus que pour son cercle intime, principalement dans sa maison familiale de Quettehou, des paysages, des scènes de genre, des portraits de ses proches et natures mortes[2].

Expositions

  • Ni muses, ni soumises, Exposition au Musée Thomas Henry - Cherbourg-en-Cotentin, 19 novembre 2021 au 12 mars 2022

Bibliographie

  • Jacqueline Pottier-Enquebecq, « Marguerite Legastelois, peintre du Cotentin », La Revue de la Manche, t. 37, n° 145, janvier 1995

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Marguerite Legastelois », Généalogie en Cotentin, site internet (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Cartel de l'exposition Ni muses, ni soumises, Musée Thomas-Henry, Cherbourg-en-Cotentin, 2021.
  3. « Elle offre des œuvres de sa grand-mère au musée », Ouest-France, site internet, 23 décembre 2021.