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'''Marguerite | '''Marguerite Gélis''', pour l'état civil Marguerite Alphonsine Cruchon, {{date naissance-f|12|2|1902|Saint-Aubin-des-Préaux}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1991.</ref> et morte à Épisy (Seine-et-Marne) {{date décès-f|14|10|1991}} <ref> « Acte de décès n° 8 - État-civil d'Épisy (Seine-et-Marne) - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1991.</ref>, est une déportée originaire de la [[Manche]], rentrée d'un camp de concentration d'Allemagne. | ||
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À son arrivée au camp de Ravensbrück, Marguerite Gelis se voit attribuer le matricule 27415. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes. Les détenues y travaillent pour la firme Siemens. | À son arrivée au camp de Ravensbrück, Marguerite Gelis se voit attribuer le matricule 27415. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes. Les détenues y travaillent pour la firme Siemens. | ||
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Version du 5 août 2020 à 21:02
Marguerite Gélis, pour l'état civil Marguerite Alphonsine Cruchon, née à Saint-Aubin-des-Préaux le 12 février 1902 [1] et morte à Épisy (Seine-et-Marne) le 14 octobre 1991 [2], est une déportée originaire de la Manche, rentrée d'un camp de concentration d'Allemagne.
Biographie
Marguerite Cruchon est née chez son grand-père maternel Alphonse Hubert, cultivateur à Saint-Martin-des-Préaux. Elle est la fille de Michel Cruchon, ébéniste et de Julia Hubert, couturière, domiciliés au n° 24, boulevard Ornano à Paris dans le 18e arrondissement [3]. Elle épouse en secondes noces à Paris, à la mairie du 9e arrondissement le 30 juin 1934, Gaston Gélis, journaliste [3].
En 1943, elle est correspondante pour le journal suisse « La Feuille d'Avis de Neufchâtel » et habite à Vichy (Allier) [3]. Elle entre en résistance comme agent de liaison au réseau "Super-NAP" dont son mari Gaston fait partie. Le 27 octobre 1943 elle est arrêtée par la Gestapo à Vichy et inculpée « d'intelligence avec l'ennemi et (…) de sabotage systématique de la politique de collaboration franco-allemande ». Gardée au secret absolu pendant trois semaines, elle est transférée à la prison militaire allemande « Mal-Coiffée » à Moulins (Allier) où elle est incarcérée jusqu'au 23 janvier 1944, avant d'être transférée à Compiègne (Oise) [3].
Marguerite Gelis est déportée à bord d'un train qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 31 janvier 1944 à destination du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne). Dans ce convoi, se trouvent 959 femmes dont les Manchoises Marcelle Allix, Madeleine Auvray, Madeleine Becachel, Marie Bertot, Georgette Billard, Marie-Jeanne Briard, Renée Chambertault, Albertine Chanteloup, Yvonne Corbin, Marie Courbaron, Marie Crespin, Marie Dezit, Marie d'Orange/Lecoutey, Suzanne Favre, Madeleine Gohel, Lucienne Grall, Germaine Harivel, Louise Lefrançois, Berthe Martin, Germaine Sorel et Simone Tirel
À son arrivée au camp de Ravensbrück, Marguerite Gelis se voit attribuer le matricule 27415. Elle intègre le kommando Holleischen, situé dans les Sudètes. Les détenues y travaillent pour la firme Siemens.
Marguerite Gelis retrouve la liberté à Holleischen le 5 mai 1945.
Notes et références
- ↑ « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1991.
- ↑ « Acte de décès n° 8 - État-civil d'Épisy (Seine-et-Marne) - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1991.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 « Biographie de GÉLIS née CRUCHON Marguerite Alphonsine », Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier, site internet, août 2020.