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Mare de Bouillon

De Wikimanche

La mare de Bouillon est un étang de la Manche, situé sur la commune de Jullouville.

Elle tient son nom de l'ancienne commune de Bouillon qui est depuis 1972 rattachée à la station balnéaire de Jullouville.

La mare de Bouillon a été longtemps une propriété privée. Le 10 novembre 2011, elle est rachetée par le Conservatoire du littoral à l'éditeur Bernard Garnier pour deux millions d'euros [1].

Hydrographie

L'étendue du plan d'eau est d'environ 55 hectares. La mare est traversée par le Thar, une rivière qui longe Jullouville du sud au nord, pour ensuite se jeter dans la Manche, au niveau de Saint-Pair-sur-Mer.

Histoire

Les moines du Mont-Saint-Michel possédaient le domaine de Bouillon et récoltaient un impôt sur les pêches effectuées dans l'étang. Le dernier seigneur de Bouillon, Louis-Martin de Bouillon, vendit son domaine en 1792 au sieur Le Marchant, qui entreprit de l'assécher. Il fut assassiné par des brigands avant de parvenir à ses fins. La mare de Bouillon devint ensuite un lieu d'agrément idéal pour la pêche et la chasse.

Les légendes de la mare de Bouillon

  • La mare de Bouillon se serait formée à la suite d'un évènement climatique exceptionnel et aurait englouti un village. Le clocher de l'église aurait été observé par les pêcheurs et ceux-ci auraient même coincé leurs rames dans des cheminées...
  • Les ouvriers employés par le sieur Le Marchant pour assécher la mare de Bouillon renflouaient la nuit le canal creusé le jour.
  • La mare de Bouillon serait le lieu de rencontre privilégié des fées et des sorciers de la région.
  • Des lutins se seraient attaqués aux chevaux des villageois. Ils auraient pris l'apparence de lapins ou de chats noirs pour accomplir leurs forfaits.

Jusqu'a ce que ce site soit ouvert au public, ce qui est la fiéreté des élus ........ et aprés plus de sarcelles, plus de migrateurs tout court !! vive le Conservatoire de littoral

Lien interne

48°46′42″N 1°33′15″W48.77833, -1.55417

  1. Jean-Jacques Lerosier, « La mare de Bouillon restera l'hôtel des sarcelles », Ouest-France, 18 janvier 2012.