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'''Marcelle Guinard''', née en Suisse {{année de naissance|en|1896}} d’une famille originaire de [[Blainville-sur-Mer]] et morte {{année de décès|en|1978}}, est une artiste de la [[Manche]].
'''Marcelle Guinard''', pour l'état civil Marcelle Yvonne Cécile Aimée Delcour, née à Meyrin (Suisse) {{date naissance|26|8|1896}}, d’une famille originaire de [[Blainville-sur-Mer]], et morte {{année de décès|en|1978}}, est une artiste de la [[Manche]].


Elle est candidate en sculpture à l'admission à l'École Estienne, préparant aux métiers du livre. Elle rencontre Robert Guinard en [[1920]] aux Beaux-Arts de Paris. Ils en ressortent tous deux médaillés. En [[1925]], au salon des Artistes Français, ils obtiennent l’un et l’autre une première médaille d’argent.
== Biographie ==
Elle entre à l'école des Beaux-Arts de Rennes à l'âge de onze ans, tout en fréquentant le lycée de la ville <ref> ''Ouest-France'', 4 novembre 1978. </ref>.


Ils partent au Maroc où naîtront deux jumelles.
Elle est candidate en sculpture à l'admission à l'École Estienne, préparant aux métiers du livre <ref name=dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4. </ref>. Elle est présentée comme peintre par M. Ronsin et comme sculpteur par M. Marqueste le [[9 novembre]] [[1918]] <ref name=dico/>. Elle est élève de M. Marqueste puis de Ségoffin en 1920. C'est cette année-là qu'elle rencontre [[Robert Guinard]] aux Beaux-Arts de Paris <ref name=dico/>. Ils en ressortent tous deux médaillés. Elle l'épouse à la mairie du V{{e}} arrondissement de Paris le {{date|22|février|1921}} <ref> « Acte de mariage n° 277 », ''Archives de  Paris'', archives du {{5e}} arrondissement, registre de l'état-civil des mariages (1921), 5M 261 , page 8/31.</ref>.


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Retour à Paris en [[1936]] : les nus de Robert Guinard connaissent le succès, mais le peintre n’a pas l’âme mercantile, et à l’occasion d’une visite dans la famille de sa femme au bord de la mer, ils s’installent à Crécey, village de [[Saint-Pair-sur-Mer]] <ref name=dico/>. Là, ils sont peintre et sculpteur mais aussi éleveurs de moutons, de volailles et même de vaches pendant la guerre ! Mais c’est bien entendu l’art qui les passionne <ref name=dico/>.


== Source ==
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{{Notes et références}}
 
==Article connexe==
* [[Guinard]]
 
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]]
[[Catégorie:Peintre de la Manche]]
[[Catégorie:Sculpteur de la Manche]]
[[Catégorie:Décès à 82 ans]]

Dernière version du 17 janvier 2024 à 23:52

Marcelle Guinard, pour l'état civil Marcelle Yvonne Cécile Aimée Delcour, née à Meyrin (Suisse) le 26 août 1896, d’une famille originaire de Blainville-sur-Mer, et morte en 1978, est une artiste de la Manche.

Biographie

Elle entre à l'école des Beaux-Arts de Rennes à l'âge de onze ans, tout en fréquentant le lycée de la ville [1].

Elle est candidate en sculpture à l'admission à l'École Estienne, préparant aux métiers du livre [2]. Elle est présentée comme peintre par M. Ronsin et comme sculpteur par M. Marqueste le 9 novembre 1918 [2]. Elle est élève de M. Marqueste puis de Ségoffin en 1920. C'est cette année-là qu'elle rencontre Robert Guinard aux Beaux-Arts de Paris [2]. Ils en ressortent tous deux médaillés. Elle l'épouse à la mairie du Ve arrondissement de Paris le 22 février 1921 [3].

En 1925, au salon des Artistes Français, ils obtiennent l’un et l’autre une première médaille d’argent [2].

Ils partent au Maroc où naîtront deux jumelles [2].

Retour à Paris en 1936 : les nus de Robert Guinard connaissent le succès, mais le peintre n’a pas l’âme mercantile, et à l’occasion d’une visite dans la famille de sa femme au bord de la mer, ils s’installent à Crécey, village de Saint-Pair-sur-Mer [2]. Là, ils sont peintre et sculpteur mais aussi éleveurs de moutons, de volailles et même de vaches pendant la guerre ! Mais c’est bien entendu l’art qui les passionne [2].

Le chanoine Pinel confie à Marcelle la restauration de nombreuses œuvres d’art religieuses partiellement détruites pendant la Seconde Guerre mondiale [2]. Elle réalise aussi le monument édifié [4] à la mémoire du résistant Maurice Marland à Granville et un bas-relief représentant les quatre bêtes de l’Apocalypse dans l’église Sainte-Anne du Mesnil-Garnier [2].

On lui doit également les stations du chemin de croix de l'église de Gorges.

Elle est inhumée au cimetière de Saint-Pair-sur-Mer.

Notes et références

  1. Ouest-France, 4 novembre 1978.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 et 2,8 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4.
  3. « Acte de mariage n° 277 », Archives de Paris, archives du 5e arrondissement, registre de l'état-civil des mariages (1921), 5M 261 , page 8/31.
  4. Remplacé en 2017.

Article connexe