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Marcelle Capy (1891)

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Marcelle Capy.

Marcelle Capy, pour l'état civil Marcelle Marquès [1] , née à Cherbourg le 16 mars 1891 [1] et morte à Pradines (Lot) le 5 janvier 1962 [1], est une journaliste, syndicaliste et féministe de la Manche.

Biographie

Elle naît au 31 rue de l'Ermitage à Cherbourg, où son père, garde d'artillerie de Marine [1], est en garnison.

Elle fait ses études à Toulouse (Haute-Garonne). C'est là, à 18 ans, qu'elle rencontre Jean Jaurès et qu'elle décide de devenir journaliste et militante. Elle poursuit ses études à Paris, en classe préparatoire à l'École normale supérieure de jeunes filles.

Elle commence à écrire des articles pour La Voix des femmes et La Bataille syndicaliste. En 1916, elle publie son premier essai, Une voix de femme dans la mêlée, préfacé par Romain Rolland. Séverine dit alors d'elle : « Jeune, robuste, frémissant d'amour pour la détresse humaine et de révolte contre qui l'exploite, elle se jette à tout instant dans la mêlée ». Le 5 janvier 1918, elle figure parmi les fondateurs de l'hebdomadaire antimilitariste La Vague.

Pendant l'entre-deux-guerres, elle fréquente Henri Barbusse, Romain Rolland, Joseph Caillaux et Anatole de Monzie.

Au début des années 1930, elle devient responsable de la propagande à la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP).

Bien que membre du bureau de la Ligue internationale contre l'antisémitisme, elle écrit pendant l'Occupation allemande dans Germinal, journal proche de la collaboration.

Ouvrages

  • Une voix de femme dans la mêlée, éd. Paul Ollendorf, 1916
  • La Défense de la vie, éd. Ollendorf, 1918
  • L'Amour roi, Société mutuelle d'édition, 1918
  • Des hommes passèrent, Éditions du Tambourin, 1925
  • À bas les armes !, LICP, 1933
  • Femmes seules, éd. Hunault, 1939

Notes et références

Lien interne