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Il coopère avec le réseau Mithridate, qui dispose d'une antenne à Carentan. Il continue à développer le groupe de Carentan en intensifiant le recrutement. Au début de [[1943]], Marcel Toulorge rencontre André Le Bellec. Ce dernier le met en contact avec Albert Mauger de [[Graignes]] qui lui remet désormais les renseignements qu'il recueille sur les travaux allemands de [[Saint-Lô]], de [[La Luzerne]], du Pont-du-Vey aux [[Les Veys|Veys]] et de [[Montmartin-en-Graignes]].
Il coopère avec le réseau Mithridate, qui dispose d'une antenne à Carentan. Il continue à développer le groupe de Carentan en intensifiant le recrutement. Au début de [[1943]], Marcel Toulorge rencontre André Le Bellec. Ce dernier le met en contact avec Albert Mauger de [[Graignes]] qui lui remet désormais les renseignements qu'il recueille sur les travaux allemands de [[Saint-Lô]], de [[La Luzerne]], du Pont-du-Vey aux [[Les Veys|Veys]] et de [[Montmartin-en-Graignes]].


En mars 1943 Albert Mauger transmet à Marcel Toulorge une carte d'état-major sur laquelle sont signalés les emplacements de travaux et de dépôts de munitions. En juin, Marcel Toulorge remet le précieux document à André Le Bellec.
En mars 1943, Albert Mauger transmet à Marcel Toulorge une carte d'état-major sur laquelle sont signalés les emplacements de travaux et de dépôts de munitions. En juin, Marcel Toulorge remet le précieux document à André Le Bellec.


Après l'arrestation de [[René Schmitt]], chef départemental du mouvement, le [[5 juillet]] à [[Saint-Christophe-du-Foc]], Marcel Toulorge cache quelque temps André Le Bellec, menacé d'arrestation. Il continue jusqu'au Débarquement son activité en recrutant de nouveaux résistants et en collectant de précieux renseignements.
Après l'arrestation de [[René Schmitt]], chef départemental du mouvement, le [[5 juillet]] à [[Saint-Christophe-du-Foc]], Marcel Toulorge cache quelque temps André Le Bellec, menacé d'arrestation. Il continue jusqu'au Débarquement son activité en recrutant de nouveaux résistants et en collectant de précieux renseignements.

Version du 20 octobre 2019 à 15:21

Marcel Georges René Toulorge, né à Cherbourg le 15 juin 1898 [1] et mort à Sanary-sur-Mer (Var) le 29 novembre 1975 [1], commerçant, est un résistant de la Manche.

En décembre 1941, il est engagé par André Le Bellec dans le mouvement Libération-Nord pour former un groupe à Carentan. Les deux hommes se connaissent bien, André Le Bellec ayant habité cette localité avant-guerre.

La première mission de Marcel Toulorge est d'assurer la distribution de tracts et du journal Libération. En collaboration avec Albert Gidel, Marcel Toulorge développe le mouvement tout au long de l'année 1942 en recrutant plusieurs agents : le cultivateur Eugène Sorin à Brévands ; les employés de la SNCF Louis Robin et Paul Patrix ; le commerçant Jean Montel, qui forme de son côté un sous-groupe chargé de distribuer des tracts et d'assurer les liaisons, aidé par le manœuvre Marcel Langlois de Houesville et les frères André et Auguste Lepelletier, cultivateurs à Méautis.

Marcel Toulorge noue des relations avec le groupe OCM (Organisation civile et militaire) local. Des liaisons régulières sont assurées par Gustave Laurence, artisan couvreur, ami d'André Le Bellec.

Il coopère avec le réseau Mithridate, qui dispose d'une antenne à Carentan. Il continue à développer le groupe de Carentan en intensifiant le recrutement. Au début de 1943, Marcel Toulorge rencontre André Le Bellec. Ce dernier le met en contact avec Albert Mauger de Graignes qui lui remet désormais les renseignements qu'il recueille sur les travaux allemands de Saint-Lô, de La Luzerne, du Pont-du-Vey aux Veys et de Montmartin-en-Graignes.

En mars 1943, Albert Mauger transmet à Marcel Toulorge une carte d'état-major sur laquelle sont signalés les emplacements de travaux et de dépôts de munitions. En juin, Marcel Toulorge remet le précieux document à André Le Bellec.

Après l'arrestation de René Schmitt, chef départemental du mouvement, le 5 juillet à Saint-Christophe-du-Foc, Marcel Toulorge cache quelque temps André Le Bellec, menacé d'arrestation. Il continue jusqu'au Débarquement son activité en recrutant de nouveaux résistants et en collectant de précieux renseignements.

Il participe au sein des FFI (Forces françaises de l'intérieur) aux combats de la Libération.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 AD50, NMD Cherbourg, 1898 (5 Mi 2140) page 118/267 Acte de naissance n° 438 (lire en ligne).

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