Marcel Ledanois
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Marcel Maurice Alfred Ledanois, né à Audouville-la-Hubert le 15 décembre 1898 et mort à Saint-Lô le 16 mars 1942, est un résistant de la Manche.
Il est le fils de Hubert Ledanois et de Gabrielle Brohier [1].
Il est employé municipal à Valognes, sous le mandat d'Henri Cornat.
Le 1er octobre 1941, il est arrêté sur dénonciation anonyme [1]. On trouve chez lui un revolver et des munitions [1]. Ledanois explique qu'il s'agit de souvenirs de son frère militaire, tué pendant la Première Guerre mondiale, mais il n'est pas cru [1].
Le 14 mars 1942, il comparaît devant le tribunal de la Feldkommandantur 722 à Saint-Lô, qui le condamne à mort pour « détention d'armes » [1]. Il est fusillé le 16 mars 1942 à Saint-Lô [2]. Il a 33 ans.
Il est le premier fusillé de la Manche [1].
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Lô, dédié « Aux victimes de la répression nazie » [1].
Son acte de décès, reconstitué à cause du bombardement de Saint-Lô en 1944, indique qu'il est inhumé le jour de son exécution à La Mancellière-sur-Vire par les autorités d'occupation et que son identité et son décès ont été affirmés par monsieur Henri Laniez, Commissaire Principal chargé du Service des renseignements généraux à Saint-Lô.
La mention "Mort pour la France", décision n°9808697684, date du 20 septembre 1972.