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Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Lô, dédié « Aux victimes de la répression nazie » <ref name=Maitron1/>.

Version du 5 avril 2021 à 14:33

Marcel Maurice Alfred Ledanois, né à Audouville-la-Hubert le 15 décembre 1898 et mort à Saint-Lô le 16 mars 1942, est un résistant de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Hubert Ledanois et de Gabrielle Brohier [1].

Le 30 juin 1923 à Saint-Germain-de-Varreville, il épouse Marie Berthe Eulalie Folliot (1899-1985), dont il divorce le 30 juin 1925. Ils ont un fils, Michel Ledanois, né le 19 août 1924 à Saint-Germain-de-Varreville, mort en 1981.

Il est employé municipal à Valognes, sous le mandat d'Henri Cornat.

Le 1er octobre 1941, il est arrêté sur dénonciation anonyme [1]. On trouve chez lui un revolver et des munitions [1]. Ledanois explique qu'il s'agit de souvenirs de son frère militaire, tué pendant la Première Guerre mondiale, mais il n'est pas cru [1].

Le 14 mars 1942, il comparaît devant le tribunal de la Feldkommandantur 722 à Saint-Lô, qui le condamne à mort pour « détention d'armes » [1]. Il est fusillé le lundi 16 mars 1942 à Saint-Lô [2]. Il a 43 ans.

Il est un des premiers fusillés de la Manche [1].

Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Lô, dédié « Aux victimes de la répression nazie » [1].

Son acte de décès, reconstitué à cause du bombardement de Saint-Lô en 1944, indique qu'il est inhumé le jour de son exécution à La Mancellière-sur-Vire par les autorités d'occupation et que son identité et son décès ont été affirmés par Henri Laniez, commissaire principal chargé du Service des renseignements généraux à Saint-Lô.

La mention « Mort pour la France » lui est décernée par décision n° 9808697684 le 20 septembre 1972.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Daniel Grason, « Ledanois, Marcel », Le Maitron, site internet (lire en ligne).
  2. Cherbourg-Éclair, 25 mars 1941.

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