« Marcel Jamme » : différence entre les versions
De Wikimanche
(Ajout catégorie biographie) |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
En [[1935]], il signe à l'Auto moto club saint-lois <ref name=velojam>Site internet du vélodrome Marcel_Jamme, consulté le 16 janvier 2013. </ref>. Il abandonne rapidement la course sur route pour se consacrer à la piste. | En [[1935]], il signe à l'Auto moto club saint-lois <ref name=velojam>Site internet du vélodrome Marcel_Jamme, consulté le 16 janvier 2013. </ref>. Il abandonne rapidement la course sur route pour se consacrer à la piste. | ||
En [[1944]], il s'établit à Paris et y tient un magasin de cycles pendant onze ans <ref name=velojam/>. Il n'arrête pas pour tant la compétition et il s'y illustre même brillamment, remportant course sur | En [[1944]], il s'établit à Paris et y tient un magasin de cycles pendant onze ans <ref name=velojam/>. Il n'arrête pas pour tant la compétition et il s'y illustre même brillamment, remportant course sur course et accumulant les records. À l'occasion, il est mécanicien sur le Tour de France <ref name=velojam/>. | ||
Le [[11 avril]] [[1949]] est pour Marcel Jamme un jour à marquer d'une pierre blanche : il bat 9 records de France et deux records du monde au vélodrome de Senlis (Oise) <ref name=60ans>« 60 ans de sport dans la Manche » (1945-1974), vol. 1, ''La Presse de la Manche'', hors-série, décembre 2005, p. 15. </ref>. Ce sont les records de France suivants : 7 heures (228,693 km), 8 heures (257,383 km), 9 heures (285,255 km), 10 h (312,944 km), 11 heures (340,247 km), 12 heures (368,852 km), 13 heures (398,563 km), 300 km (9 h 35' 31") et 400 km (13 h 2' 23" 1/5). Et les records du monde suivants : 200 miles (10 h 19' 37" 2/5) et 400 km (13 h 2' 23" 1/5) <ref name=60ans/>. | Le [[11 avril]] [[1949]] est pour Marcel Jamme un jour à marquer d'une pierre blanche : il bat 9 records de France et deux records du monde au vélodrome de Senlis (Oise) <ref name=60ans>« 60 ans de sport dans la Manche » (1945-1974), vol. 1, ''La Presse de la Manche'', hors-série, décembre 2005, p. 15. </ref>. Ce sont les records de France suivants : 7 heures (228,693 km), 8 heures (257,383 km), 9 heures (285,255 km), 10 h (312,944 km), 11 heures (340,247 km), 12 heures (368,852 km), 13 heures (398,563 km), 300 km (9 h 35' 31") et 400 km (13 h 2' 23" 1/5). Et les records du monde suivants : 200 miles (10 h 19' 37" 2/5) et 400 km (13 h 2' 23" 1/5) <ref name=60ans/>. | ||
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
==Hommages== | ==Hommages== | ||
Le vélodrome de Saint-Lô porte son nom. | Le [[Stade de la Falaise|vélodrome de Saint-Lô]] porte son nom. | ||
Le challenge Marcel-Jamme, disputé à [[Saint-Lô]] et créé en [[2009]], perpétue sa mémoire. | Le challenge Marcel-Jamme, disputé à [[Saint-Lô]] et créé en [[2009]], perpétue sa mémoire. |
Version du 9 septembre 2017 à 13:50
Marcel Jamme, né en 1918, mort en 2001, est une personnalité sportive de la Manche, coureur cycliste de son état.
En 1935, il signe à l'Auto moto club saint-lois [1]. Il abandonne rapidement la course sur route pour se consacrer à la piste.
En 1944, il s'établit à Paris et y tient un magasin de cycles pendant onze ans [1]. Il n'arrête pas pour tant la compétition et il s'y illustre même brillamment, remportant course sur course et accumulant les records. À l'occasion, il est mécanicien sur le Tour de France [1].
Le 11 avril 1949 est pour Marcel Jamme un jour à marquer d'une pierre blanche : il bat 9 records de France et deux records du monde au vélodrome de Senlis (Oise) [2]. Ce sont les records de France suivants : 7 heures (228,693 km), 8 heures (257,383 km), 9 heures (285,255 km), 10 h (312,944 km), 11 heures (340,247 km), 12 heures (368,852 km), 13 heures (398,563 km), 300 km (9 h 35' 31") et 400 km (13 h 2' 23" 1/5). Et les records du monde suivants : 200 miles (10 h 19' 37" 2/5) et 400 km (13 h 2' 23" 1/5) [2].
En 1954, il revient à Saint-Lô. Il devient président de la section cycliste de l'Auto vélo club saint-lois, poste qu'il occupera pendant une trentaine d'années [1].
Hommages
Le vélodrome de Saint-Lô porte son nom.
Le challenge Marcel-Jamme, disputé à Saint-Lô et créé en 2009, perpétue sa mémoire.