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Marcel Galuski

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Louis Marcel Galuski, né à Paris le 26 janvier 1862, mort durant l'occupation allemande, est une personnalité judiciaire de la Manche.

Fils de Louis Galuski, maire de Créances[1], il est avocat au barreau de Coutances. Il est le gendre de Armand Dupérouzel, bâtonnier de l'ordre des avocats de Coutances. En 1936, il obtient auprès du président de la République Albert Lebrun, la grâce de sa cliente, Auguste Lacombe, assassin de Mme Blandin à Rauville-la-Bigot[2].

Il est nommé conseiller de préfecture de la Drôme (1er mars 1893) puis de l'Aisne (13 septembre 1897). Il est remplacé le 26 septembre 1899[3]. Il est ensuite secrétaire général de la Direction générale des travaux publics de l'Indochine. Le jeudi 3 septembre 1908, il est agressé à Saïgon par un ancien agent révoqué[4].

Franc-maçon, il est vénérable de la loge de Coutances « Liberté et Progrès ». Arrêté par la Gestapo, il refusa de fournir aux Allemands la liste des francs-maçons de Coutances.

Il loge à l'Hôtel Tanquerey de La Montbrière.

Notes et références

  1. Mélanges multigraphiés de la Société d'archéologie de la Manche, Volume 93, 1995.
  2. L'Ouest-Eclair, 6 juin 1936.
  3. Inventaire d'archives : Personnel de l’administration préfectorale (1881-1926), Archives nationales. (lire en ligne).
  4. Le Petit parisien, 21 octobre 1908.